19887

CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 13 juin 2025
Sa note : 14/20

LINE UP

-Herbert "Herb" Burke
(chant+basse)

-Kelly Shane Kuciemba
(guitare)

-Brandon Corsair
(guitare)

-Simon Dorfman
(batterie)

TRACKLIST

1) Black Castle Butcher
2) Zealous Depopulation
3) Lord of Two Horns
4) Into the Mouth of the Dead
5) Three Rivers of Poison (Blasphemous Persecution)
6) Grimoire of Blood
7) The Devil’s Work Is Never Done
8) Mass Grave Curse

DISCOGRAPHIE


Drawn and Quartered - Lord of Two Horns



Rarement l’expression « les vieux de la vieille » n’aura eu autant de sens, littéralement, avec un groupe comme Drawn and Quartered. Imaginez donc, neuvième album pour plus de trente années totalement révolues (et même plus). Et complètement inconnu à votre doux chroniqueur…

Ouais, certains groupes se débattent dans la masse tandis que d’autres gagnent les feux des projecteurs. Qu’a-t-il pu manquer à nos amis de Seattle pour louper le coche à l’époque de l’explosion floridienne ? Une localisation géographique sûrement et encore plus certainement l’absence cruelle d’album à proposer aux fans en formation du genre s’établissant. Le seul To Kill Is Human de 1998 sauve du désert absolu la décennie qui clôt le millénaire dernier. Le regain de tension post-2000 n’a jamais réussi à les extirper de ce que j’imagine être une reconnaissance bonhommique mais sans les honneurs des explorateurs car ils n’étaient alors que suiveurs, voire même simples perpétuateurs bons à qualifier de « old school ». Old school brutal alors. Car et ce Lord of Two Horns, affublé de quelques relents d'Incantation, et son prédécesseur Congregation Pestilence ne sont pas à mettre entre toutes les oreilles. Blast permanent, chant d’outre-tombe et production peu définie, vous prenez cher et rien n’est fait pour vous faciliter la tâche. À noter que la présente sortie est lestée d’un son encore plus compact et moins clair. Bref, faut mettre les tympans à la patte si vous espérez en comprendre les variations.
Variations qui existent sous la forme de riffs malgré tout variés dans ce maelstrom dantesque d’agression ininterrompue. Évidemment cela demeurera l’affaire d’amateurs rompus à l’exercice. Cela tombe (of the Mutilated) bien, Lord of Two Horns n’a d’autre aspiration et vocation que contenter le soiffard de sang, le brutaliste de la mort. Pour cette catégorie de phénomènes la soupe sera bonne à n’en point douter. Gras des guitares, puissance et lourdeur des compositions, brutalité sans fin, tous les ingrédients pointent vers un mets de qualité. Sans épice mais avec saveur. Car oui, l’originalité n’a pas sa place sur Lord of Two Horns, le CV des gaillards vous avait déjà mis sur la piste. Deux membres là depuis les débuts, un seul nouveau intégré pour l’album, ce n’est pas pro-pisse à un feu d’artifice de nouveautés. Prélude à la barbarie musicale oui, surtout quand on pratique le genre depuis aussi longtemps. Et à l’évidence la troupe possède tous les codes du style et connaît les écueils à éviter. Notamment celui de ne pas sonner parfaitement monolithique, chose rendue possible par des soli joliment exécutés et ces fameux riffs. Capables de changer le tempo, ils sont également porteurs d’idées et d’inspiration dans leur carcan et c’est bien tout ce que nous sommes en droit d’attendre et d’espérer lorsqu’on cause vieux tire-bouchon.


De grains et non d’ivraie Lord of Two Horns est un fidèle parmi les fidèles. Une belle production, qui confirmera le statut de challenger malheureusement, à figurer dans les discothèques des mordus. La décharge est intense, compacte (trente-trente minutes), inspirée, en somme parfaitement adaptée à son public.





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