19875

CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 28 mai 2025
Sa note : 13/20

LINE UP


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Ont participé à l'enregistrement :

-Maria del Campanile
(chant sur "IV" et "VII"+guitare sur "VII")

-Markus Stock
(claviers sur "I")

-Caroline Salmona
(violon sur "IV" et "VII")

TRACKLIST

1) I
2) II
3) III
4) IV
5) V
6) VI
7) VII

DISCOGRAPHIE


Empeiria - The Ascent: Szenen der Katharsis
(2025) - black metal - Label : Vendetta Records



Quand ni ton Bandcamp, ni ton label ne parlent de ton groupe à moins d’un mois de la sortie officielle de ton premier album, tu peux te dire que tu cherches l’obscurité et l’anonymat. Volontairement. Ou alors les vicissitudes de l’existence m’échappent. Donc de Empeiria, à part un promo reçu et deux membres dont on ne sait pas ce qu’ils pratiquent, nous n’en savons rien.

Écouter la musique aide au moins sur un point : black metal tendance mélodique. Ayant le blast facile, le groupe s’inscrit dans une tendance assez classique qu’on placera entre un Dark Funeral pour la facilité des riffs et Dissection pour l’aspect mélodique mis en avant et la pointe de death qui perce. Mais ne cherchez pas une connexion directe entre ces Allemands nouveaux et les ancêtres, les sonorités de The Ascent: Szenen der Katharsis s’inscrivent en plein dans le mille, du black metal bien noir, bien froid, bien mélodique avec sa dose de brutalité, point trop poussée. Les tremolos égayent évidemment la soirée et on se dit à juste titre que la tradition est respectée tout comme la volonté primaire de ne pas s’accorder le moindre répit dans l’absence de recherche d’originalité. Constat perfide. Et facile. Car le duo parvient à appliquer un soupçon de personnalité dans son black convenu, les saccades de "IV" offrant des respirations bienvenues.
Évoluant dès lors par-dessus la fange, Empeiria (ça sonne portugais soit dit en passant ce nom) évite le gadin tout comme la masse moyenne. Il s’en extirpe de justesse toutefois par la grâce de sa capacité à composer des chansons certes bien peu souvent en dehors des sentiers battus, néanmoins reconnaissables et lestées de suffisamment d’inspiration pour laisser une trace fugace, mais bien réelle dans les cases infinies de la mémoire humaine. Ajoutez à ceci une production claire, même la basse a droit de cité, et puissante sans renier la froideur du style. D’autant qu’il faut bien admettre la qualité des mélodies, entraînantes et parfaitement alignées pour favoriser des écoutes agréables sans se risquer à la révolution. Du bon boulot comme on dit au coin de la table à café, ce qui devrait convenir à une bonne partie du camp black metal. Et puis cette "IV" (un tournant dans l'album d'après le groupe lui-même) toujours se permet des sons bizarroïdes sur sa conclusion qui accrochent l’attention. À noter l'inutilement longue "VII" qui se tente à l'acoustique dans une sortie d'Opeth en black, sympa mais réussir quinze minutes n'est pas à la portée de tous.


Alors non, The Ascent: Szenen der Katharsis ne s’imposera pas comme une sortie marquante, par contre elle a le pouvoir de contenter son auditeur tout comme elle laisse espérer des jours encore meilleurs au groupe bien mystérieux s’il daigne se risquer plus souvent dans des interventions incongrues. Un encouragement pour un travail appliqué et bien produit.



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