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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 19 mai 2025
Sa note : 14/20

LINE UP

-E.
(chant+programmation)

-Antoine "A." Pohu
(tous les instruments+programmation)

A participé à l’enregistrement :

-Olga Szwarcer
(chant sur "XII")

TRACKLIST

1) VII
2) VIII
3) IX
4) X
5) XI
6) XII
7) XIII

DISCOGRAPHIE

Pogruzhat (2021)
Anosognosia (2025)

Korsakov - Anosognosia
(2025) - black metal post-black avec touches electro - Label : Source Atone Records



Après Pogruzhat (Погружать), un premier album sur lequel Korsakov évoquait les ravages du syndrome du même nom, le duo revient avec Anosognosia, intitulé d’après un trouble neuropsychologique qui lui est souvent lié (au syndrome, pas aux musiciens - du moins on l’espère pour eux). La cohérence du thème semble annoncer une continuité musicale. Pourtant, quelques changements se sont produits.

Oh, rien de révolutionnaire, mais ces petits plus apportent une variété au bloc de metal sombre qui demeure la base musicale du groupe : un orgue dramatique en soutien d’un titre de moins de cinq minutes ("IX"), des chœurs assurés par la voix spectrale d’Olga, ex-La Petite Fosse (St-Dié rpz) sur "XII", une ouverture lente et obstinée annonçant l’atmosphère douloureuse qui poisse le recueil. Douloureuse mais sensible, dans la droite ligne du long format inaugural. Globalement plus posé, le tempo s’emballe à mi-parcours sur "XI", succédant à un cours intermède aux sonorités electro et lancinantes, à l’instar de "II" sur Pogruzhat.
Comme les autres pistes au long cours, un break apporte une accalmie dans le déversement furieux des guitares saturées en trémolo et du chant écorché, toujours sans paroles. Il y en aura même un second sur "VIII", plus atmosphérique mais empreint d’une tension qui bien que fluctuante, traverse toute l’œuvre. Les thèmes d’une mélancolie palpable se succèdent dans une ambiance désespérée mais d’où la mélodie émerge, de manière trop timide sans doute pour que son impact soit déterminant. La production limpide mais encore un peu étriquée sur les parties extrêmes ne permet pas non plus aux compositions de déployer la totalité de leur potentiel. Et pourtant, quelle ambiance !


Korsakov poursuit son exploration de la détresse psychologique avec un enregistrement qui prend aux tripes. Quelques trouées de lumière fuligineuse ne suffisent pas à entamer la masse obscure d’hébétude et de peur que déploie l’entité lilloise. Dans ce climat délétère se signalent des mélopées tragiques dont on croit deviner les vertus curatives, si elles avaient été davantage mises en valeur. Pour la prochaine rechute, peut-être.





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