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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 06 mai 2025
Sa note : 13/20

LINE UP

-Justin David Hawkins
(chant+guitare+sitar+claviers)

-Daniel Francis "Dan" Hawkins
(chœurs+guitare+basse+percussions)

-Richie Edwards
(chœurs+basse)

-Edwin James "Ed" Graham
(batterie)

Ont participé à l’enregistrement :

-Freddy Gomez
(flûte de pan sur "One Way Ticket")

-Stuart Cassells
(cornemuse sur "Hazel Eyes")

TRACKLIST

1) One Way Ticket
2) Knockers
3) Is It Just Me?
4) Dinner Lady Arms
5) Seemed Like a Good Idea at the Time
6) Hazel Eyes
7) Bald
8) Girlfriend
9) English Country Garden
10) Blind Man

DISCOGRAPHIE


The Darkness - One Way Ticket to Hell... and Back
(2005) - hard rock - Label : Atlantic Records



Permission To Land avait si bien marché que forcément, il y allait avoir une suite. Et forcément, après un succès aussi fulgurant, surtout pour un premier album, des égos se sont enflammés. Un changement de style étant inenvisageable pour les membres de The Darkness, gardiens péremptoires d’un rock flamboyant qui aurait repris le pouvoir dans les années 2000, l’esquive ne sera pas possible. Les Anglais devront faire aussi bien, voire mieux.

"One Way Ticket" en sentinelle donne l’impression de prime abord que le pari est réussi. Un riff incisif à la AC/DC rythmé par une cloche de vache, le falsetto distinctif de Justin Hawkins qui grimpe dans les tours dès le deuxième couplet, un très bon refrain soutenu par des chœurs et une conclusion en force après une accalmie sur le solo : ce titre aurait pu figurer en bonne place sur Permission To Land. Hélas, il sera le seul dans ce cas. Non que les autres morceaux soient indignes. Des séquences sympathiques se font entendre ici et là, tels les arpèges mélancoliques à la The Alan Parsons Project ("Eye in the Sky") irisant "Dinner Lady Arms", le piano frénétique, très "Don’t Stop Me Now", avec lequel ces adorateurs de Queen dynamisent "English Country Garden" ou encore l’hystérie glam de "Knockers".
Pourtant, le constat est implacable : il manque les refrains. Et quand ils sont présents, il manque le reste, comme sur "Girlfriend", malgré un vivifiant beat disco-saxo. Bien aidé par le son concocté par rien moins que Roy Thomas Baker, connu notamment pour son travail avec Queen, justement, les Britanniques amputés de Frankie Poullain, l’emblématique bassiste à bandana qui ne se retrouve plus dans la frénésie pas toujours saine qui s’est emparée du groupe, font preuve pourtant d’une énergie rarement démentie. Cette dernière profite ainsi à "Hazel Eyes", dont les accents celtiques offrent l’occasion à Justin Hawkins de se livrer à de redoutables acrobaties vocales – réalisées par un professionnel, à ne pas reproduire chez soi.
Il est d’autant plus dommage que le quatuor ait cédé à la tentation de la ballade symphonique, deux fois qui plus est. Les mélodies de "Seemed Like a Good Idea at the Time" et "Blind Man" sont en effet noyées sous une couche de violonades que l’organe de l’aîné des Hawkins ne parvient pas à contrer – on est plus sur "You See me Crying" que "Home Tonight", pour établir une comparaison avec le registre d’une autre troupe adulée par les frangins. Quant aux gimmicks lassants de "Is It Just Me?" et "Bald" (ces « not for me » en staccato sont à rendre dingue), ils offrent une illustration assez juste de la baisse d’inspiration générale.


Et forcément, ils se sont plantés. Pas complètement - les frères Hawkins et leurs comparses ont assez d’idées pour prouver que leur talent ne se limite pas à un tube planétaire. Mais leurs velléités de varier le propos ne masquent pas un déficit de thèmes mémorables et sont trop timides pour sortir One Way Ticket to Hell… and Back de l’ornière de la redite sans plus-value. Cependant, alors que bien des formations de hard rock servant de modèles à The Darkness n’ont plus grand-chose de potable à sortir des amplis, le résultat est de nature à contenter les fans d’un genre que les gars de Lowestoft représentent dignement (musicalement, du moins) en cette fin d’année 2005.



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