19842

CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 22 avril 2025
Sa note : 12/20

LINE UP

-Andrzej Jagielski
(tout)

TRACKLIST

1) Intro
2) Frozen Horizon
3) Der Wanderer im Riesengebirge
4) Ravens of Łomnica
5) The Herbalist
6) Spring of the Sacred Elbe
7) A Tale of Sand and Fire

DISCOGRAPHIE


Brzask - Der Wanderer im Riesengebirge



De l’immuabilité des choses. Prenez par exemple, les formules mathématiques. Si dans un mot donné, le rapport des consonnes aux voyelles est supérieur à quatre, la probabilité est immense que ledit mot soit d’origine polonaise. Dans le cas de Brzask, évidemment imprononçable pour nous autres faibles français, consommateurs dévoyés de voyelles, s’est puissamment vérifié. Alors autant se contenter de la musique, faite de black et de death.

Behemoth ? Non, pas vraiment. Tout d’abord au niveau de la production, nous sommes à des années-lumière de la puissance de feu imposante de la troupe à Nerval. Celle-ci manque d'ailleurs singulièrement de coffre, particulièrement la batterie. Au niveau de la technique également, impossible de comparer les deux groupes. Non que Brzask soit ridicule, ça se défend honorablement, mais l’écart avec les sommités noires est trop évident pour oser la mise en parallèle. Au niveau des compositions enfin. Car Behemoth a un côté énormément plus death que black là où Brzask (je ne me lasserai jamais d’écrire aussi peu de voyelle) penche ostensiblement pour le black. De manière amusante, l’intro s’ouvre sur des notes de claviers rappelant fortement celles qui débutent la légendaire "Into the Infinity of Thoughts". Là s’arrêteront toute comparaison possible puisque Der Wanderer im Riesengebirge (Le vagabond des montagnes géantes pour votre gouverne, livre traitant d’une légende silésienne a priori, base de tout le concept de l’album et du groupe) bifurque immédiatement sur un black metal bien plus riffé que les maîtres norvégiens.
Autre curiosité, il semblerait qu’il s’agisse d’un énième one-man-band, avec l’originalité cette fois de n’être doté que d’un chanteur d’après Metal Archives, qui se trouve bien seul comme source d’information puisque le bandcamp du groupe n’indique rien. On se doute quand même que le personnage doit également s’occuper de tous les instruments, ou a minima a su s’entourer d’instrumentistes pour l’enregistrement. Pour un résultat tout à fait classique, qui emprunte aux groupes de black à vernis folk, en l’occurrence du sud de la Pologne dans ce qui nous concerne. À savoir des riffs parfois épiques, des incartades arpégiennes acoustiques pour signifier sa proximité avec les contes et légendes et un chant parfois clair bien que très souvent raclé black. À ce sujet la version extrême est agréable au tympan, pourvue d’un coffre intéressant. Globalement l’impression que l’ensemble est convenu domine malgré tout, la musique ne parvenant jamais à franchement décoller. À peine "The Herbalist" s’extrait-elle de la masse. Il eut fallu que l’ensemble de l’album soit de ce niveau pour nous convaincre d’avoir à faire à une future pointure. En l’état nous nous convaincrons d’une entité qui pourrait gratter le bon si elle avait plus de régularité vers le haut.

Mais qui demeure attachée à une bonne moyenne sinon. Au-delà de son manque flagrant de voyelle, Brzask manque de puissance créative pour accrocher les oreilles exigeantes que nous sommes. Alors faudra-t-il pousser les compos, travailler son inspiration et sa production pour s’arrimer franchement aux bons wagons, et seulement alors nous considérerons un deuxième album.





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