19804

CHRONIQUE PAR ...

3
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 17 mars 2025
Sa note : 14/20

LINE UP

-Jonas Kanevičius
(chant)

-Dovydas Auglys
(guitare)

-Tautvydas Kartanas
(guitare)

-Simonas Jurkevičius
(basse)

-Henri Mäll
(batterie)

TRACKLIST

1) We Belong in the Grave
2) Terminal Dias
3) Obliteration of the Impure
4) Expulsion to Purgatory
5) Undisillusioned
6) Seizures
7) Precipitous
8) Gaze of the Adversary
9) Burial of the World

DISCOGRAPHIE


Crypts of Despair - We Belong in the Grave



Souviens-toi l’hiver dernier, tu affirmais en avoir marre des nouveaux labels qui s’accumulaient chez les Eternels. Encore des promo supplémentaires à traiter, a minima trier. La guigne. Charge mentale. Transcending Obscurity faisait partie des nouveaux (mal)venus. Pourtant, depuis l’arrivée du label, les sorties chroniquées semblent toutes se pécho des bonnes notes. Tendance confirmée ?

Pour tout vous avouer, je n’ai jamais été adepte du suivi d’un label en particulier, et ce n’est pas maintenant que je compte commencer, mais force est de constater que sur le trimestre de vie commune avec Transcending Obscurity, nos goûts semblent se combiner avec bonheur. Prenez Crypts of Despair, des Lituaniens, case pays exotique cochée, qui se frottent au death surproduit. J’ai immédiatement pensé à l’excellent Unextinct de Hideous Dvinity agrémenté de pointes de slam. Son compressé mais du coup ultra massif et puissant. Riffs appuyés et variés, batterie aux blasts punitifs striée de beatdowns, il y a des similitudes avec les Italiens. Jusque même dans la qualité perçue. Crypts of Despair en fait moins au niveau technique, mais la cohérence des chansons dans la débauche de moyens mis au service de la violence musicale est équivalente. Jusqu’au chant étouffé bien growlé, voire totalement hurlé mais en manque de diction dans son emportement, pourvoyeur d’un vecteur complémentaire de lourdeur.
Rien n’est léger dans ce monde, We Belong in the Grave s’échine à le démontrer le temps de neuf titres sculpturaux, aussi compacts que la production en manque de respiration, bien trop tassée pour être naturelle. À peine trente-quatre minutes de décharge auditive que les cages à miel entendront s’éteindre à regret (même si on sent que le groupe est arrivé au bout de son propos en terme d'inspiration). Car ça beute. Fort (trop) et juste. Il y a quelque chose de cathartique dans ce genre de musique ultra rentre-dedans sans être brutalement violente. Au-delà de l’agressivité pure instrumentale il y a de la vraie musique derrière, une usine à riffs qui tourne à plein régime. Chaque compo dégaine l’artillerie lourde et si l’ensemble sonne opaque à cause des fréquences totalement saturées sur l’ensemble du spectre sonore, ce sont bien des entités différentes qui vivent sur l’album. L’oreille habituée n’aura aucun mal à discerner les différents titres, tout autant qu’elle se gargarisera des riffs tranchants, prérequis minimum à toute appréciation de la brutalité.


Une telle sortie est-elle fatigante ? Ça se conçoit. Pas pour l’amateur de gros death bien dur et lourd. Ce sera bien ce badaud-là qui sera visé par cette arme de destruction sonore massive. Peu finaude malgré des richesses évidentes, elle se contente d’emplir de joie les amateurs. Ce qui est déjà pas mal.





©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 7 polaroid milieu 7 polaroid gauche 7