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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 09 février 2024
Sa note : 16/20

LINE UP

-Enrico "H." Di Lorenzo
(chant)

-Enrico Schettino
(guitare)

-Stefano Franceschini
(basse)

-Davide Itri
(batterie)

TRACKLIST

1) Dust Settles on Humanity
2) The Numinous One
3) Against the Sovereignty of Mankind
4) Atto Quarto, the Horror Paradox
5) Quasi-Sentient
6) Hair, Dirt, Mud
7) More Than Many, Never One
8) Der verlorene Sohn
9) Mysterium Tremendum
10) Leben ohne Feuer

DISCOGRAPHIE

Unextinct (2024)

Hideous Divinity - Unextinct
(2024) - death metal brutal death technique - Label : Century Media



Groupe fondé en 2007 parmi les sept collines de Rome, Hideous Divinity commence à avoir un joli CV sous le bras. Il a aussi une certaine idée de la musique : brutale et complexe. Et tant qu’à faire, de l’enregistrement, le bandcamp du groupe mettant en avant un master HD 24-bits, fait suffisamment rare dans le metal pour être signalé.

La démarche HD rappelle quelque peu les compatriotes de Ad Nauseam (qui eux ajoutaient un R). La comparaison pourrait aller plus loin vu que les deux entités pratiquent le death metal et la technicité, pour autant Ad Nauseam est une bête bien différente, bien plus mystique. De plus, là où Hideous Divinity met en avant son nombre de bits, Ad Nauseam parlait plus organique avec une dynamique étendue. Donc non. Par contre, pourquoi pas ne pas mentionner Hate Eternal pour cette brutalité sauvage ourlée d’une grosse production ou Behemoth qui sans se débattre dans un style strictement identique manie à la fois l’instrument et le son avec brio. Unextinct c’est bien cela, une aisance technique doublée d’un gros son. Tellement gros en fait que le master est vraiment TRÈS fort. Vous vous surprendrez à vouloir baisser le son par rapport à vos écoutes habituelles. Je ne suis personnellement pas fan de cette démarche puisqu’elle peut produire des phénomènes de clipping bien dégueulasse (coucou Death Magnetic). C’est évité ici au prix malgré tout d'un tassement, mais indubitablement cette surenchère sonore n’apporte rien. Je sais encore augmenter le son si nécessaire, merci.
Sorti de ce péché d’orgueil, force est d’admettre l’énorme puissance de feu ici déployée. La batterie, sa grosse caisse, a un coffre démoniaque et les guitares agressent en majesté. Même madame Labasse parvient à se frayer un chemin dans ce mix surchargé. Plus discrètement certes. Quoiqu’il en soit, la production colle parfaitement à cette démonstration brutale de testostérone. D’autant que les compositions tiennent fortement la route. Destruction sonore tout autant que furie des chansons. N’espérez pas des vaines mélodies mais plantez le drapeau en signe de reddition. Parfois proche de l’Apocalypse, les salves de riffs et de blasts implacables vous enfoncent inlassablement. Les chansons s’ébrouent à balancer coup de butoir sur coup de butoir. Les soli de-ci de-là augmentent la richesse avec un brio d’une sobriété étonnante et parfaitement équilibré. Quant aux paroles, portées par un growl puissant et efficace, elles évoquent (apparemment) notre désir de vie, les idéologies déchues et tutti quanti sur un lit de philosophie que certains voudront approfondir. Bref c’est de la grosse artillerie que voilà, et un étonnement de votre chroniqueur quant à la faible exposition médiatique de ce groupe qui pourtant se donne les moyens matériels de briller.


Clairement pas destiné aux âmes délicates, cette offrande brutale et technique mérite de figurer dans vos listes à écouter de ce début d’année. Petit regret sur ce master bien trop fort, ce n’est pas suffisant pour balayer les déluges dévastateurs qui déferlent sans discontinuer avec talent.





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