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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 14 février 2025
Sa note : 17/20

LINE UP

-Eray Nabi
(chant)

-Onur Uslu
(guitare)

-Denizkaan Aracı
(guitare)

-Ahmet Ünveren
(basse)

-Berk Köktürk
(batterie)

TRACKLIST

1) Climbing Through Nothingness
2) Sanctuary in the Depths of the Realms
3) I Moloch
4) Pillars of Ice
5) The Mesmer
6) Oneiros
7) Headless Idol
8) Temple of the Corpse Misuser

DISCOGRAPHIE

I, Moloch (2025)

Shrine of Denial - I, Moloch



Attention coup de cœur. Ne faisons pas de mystère de l’alchimie zénithale qui s’est immédiatement installée entre Shrine of Denial et moi : c’est un match ! Des Turcs de Turquie, du death metal de partout dans le monde mais surtout des États-Unis et une louche de black metal. La chro est pliée, partez en vacances.

Étayons malgré tout puisque vous semblez insister sur la chose. Suranné. Non mais, on like ou on dislike, pas besoin d’en ajouter des caisses, crotte. Bon, puisqu’il le faut, puisque la pression populaire s’installe au pied de mon appartement (oui, je vois des cohortes de gens endimanchés de metal avec masse pancartes revendicatives à mon encontre, ne faites pas les étonnés), oui Shrine of Denial en impose. Dans le genre gros death brutal. Pensez Suffocation, Nile avec des pointes de Ulcerate (plutôt pour l’ambiance pesante que l’expression musicale). Ne cherchez toutefois pas d’influences orientales ou même une infusion dans les compositions, que dalle. Par contre pour les riffs, mazette. Ça défile à la mitraillette. Couchez-vous car la sulfateuse à baffes est de sortie !
Les Turcs maîtrisent à la perfection cet art si évanescent de la brutalité musicale. Ça tape dur quasi en permanence sans manquer de varier ses effets. I, Moloch ne se contente pas de dézinguer les tympans à coup de blasts et de riffs supersoniques. I, Moloch applique sa recette approuvée par des décennies de metal extrême : la richesse. Des rythmiques, n’hésitant pas à caler moult breaks. Des intonations puisque les manches des guitares sont visités de gauche à droite. Bien sûr l’ensemble est opaque, la production le veut, et violent, on parle de death brutal. Pour autant se dégage de cette masse miasmatique une aura violette à l’image de sa superbe pochette qui rappelle les grandes heures de In the Nightside Eclipse. Violette dégradée. Nuances, inflexions.
C’est l’atout majeur du quintet sorti de nulle part. Même pas référencé sur metal-archives, ce seul album présent sur bandcamp, il était totalement improbable que leur première réalisation atteigne ce niveau d’excellence. La facilité avec laquelle ils enchevêtrent leurs riffs, tous de qualité, dans des chansons qui font plus que tenir la route dénote forcément une longue expérience glanée à poncer les planches. Et si ce n'était pas le cas… ben chapeau les gars car vous évitez tous les écueils des débuts. Fougue contenue pile comme il faut, fraîcheur du son, production déjà bonne et un sens de l’à-propos vraiment impeccable. On ne parle pas de virtuosité (pas encore ?) mais méticulosité oui, inspiration sans questionnement aucun.


Grosse grosse surprise de ce début d’année. La Turquie frappe très fort sur la table avec ce qui sera à n’en pas douter un des temps forts de 2025, probablement très haut dans les classements. Je m’incline bien bas.





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