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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 13 février 2025
Sa note : 13/20

LINE UP

-Ōjin
(chant)

-David "Dohrn" Prangl
(chant+guitare)

-Dario "Daikakuji" Köstinger
(basse)

-Rehoboth
(batterie)

A participé à l'enregistrement :

-Emanuel Jauk
(contrebasse sur 1, 4 et 9)

TRACKLIST

1) First Wave of Destruction
2) In Tharsis
3) In the Temple of Vepar
4) Thy Everlasting Lightless Realm, Pt. I: Descension
5) Thy Everlasting Lightless Realm, Pt. II: Abscission
6) Thy Everlasting Lightless Realm, Pt. III: Eruption
7) Unfathomable Depths
8) Guyot
9) Watcher in the Dark

DISCOGRAPHIE


Guyod - Heart of thy Abyss



Guyođ, avec le « đ » bizarre svp, hante la Terre depuis un faible nombre d’années, mais espère bien coloniser vos cœurs rapidement. S’armant d’un death metal fortement teinté de doom et de black metal, Heart of the Abyss va tenter de se la jouer différenciation par la grâce des mélanges susmentionnés. Souhaitons-leur bien fort d’y arriver.

Il faut dire qu’on connaît le doom death, le black death, un peu moins le black doom mais quand même. Alors du death doom black oui, la proposition porte en elle un minimum de pouvoir attractif par sa singularité. Il est d’ailleurs marrant que le groupe clame une appartenance au death metal simple quand il est évident dès les premiers coups de carillon que l’album fera la part très belle à du doom death. Certes les accélérations blastées existent, récurrentes, mais parsèment plus qu'elles ne garnissent un album qui aime se décanter à la lente. À ce titre, sur une référence récente, Suffer Yourself ressort des limbes avec ses accélérations terriblement Morbid Angeliennes plantées au beau milieu d’un funeral doom des cavernes.
Guyođ taquine moins la référence floridienne même si l’ombre US plane au-dessus des parties les plus excitées. Les parties doom death rentrent parfaitement dans les canons du genre inventé par nos amis anglais, se permettant quelques excentricités, rares mais notables, pour créer un tout appelant favorablement notre approbation. Parler d’originalité est un mot osé dans le contexte, pour autant nos Autrichiens surnagent et imposent une certaine prestance. Prestance entamée par une production un peu aux fraises, en manque de puissance et de consistance pour vraiment satisfaire l’amateur exigeant que nous sommes. Cela n’obère pas la qualité générale de l’album, toutefois la chique se voit quelque peu coupée sous le pied.
Et le black dans tout ça, me direz-vous ? Parlant de production en manque de moyen, déjà il fulmine à l'égard de cette chicherie. Par le chant ensuite de manière plus évidente, car Ōjin fait appel aux évanescences raclées pour s’exprimer, plus qu’aux tons graves habituellement associés au doom death en fait. L’album en devient-il vraiment black metal ? Non, loin de là. Vous ne sentirez pas la bise vivifier votre épiderme tout comme les incantations sataniques restent bien sagement à quai. Heart of thy Abyss est black par son modus operandi, pas par son fond. Si cela ajoute du charme à cette sortie pour l’amateur de metal noir que je suis, il est probable que le vrai fan de doom death y entendra surtout la maladresse juvénile d’un conglomérat qui n’en est qu’à son premier album. Autre impair : l'album est LONG, trop en fait puisqu'il a tendance à doucement plonger en qualité dans sa partie centrale.


Réussite totale, non. Belle promesse pour les temps futurs, oui. Heart of thy Abyss mérite l’écoute pour l’amateur du style, ni le death, ni le black, mais bien le doom death qui réside au cœur de l’ADN de Guyođ. On entendra certainement mieux cette année, mais pas certain que cet exploit se répètera en masse.





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