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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 11 janvier 2025
Sa note : 13/20

LINE UP

-Lauri Honkola
(chant)

-Tommi Kangaskortet
(guitare)

-Henri Vuorenmaa
(guitare)

-Lauri Myllylä
(basse)

-Mika Lumijärvi
(batterie)

TRACKLIST

1) Threads of Blood
2) The Original Wound
3) Hymn for the Fallen
4) Starved of Martyrs
5) Tread with the Ghosts
6) From the Towers of Ivory
7) Ritual of Resilience
8) Pyre of Vengeance
9) Banding of Souls
10) The Mourning Shores

DISCOGRAPHIE


Voidfallen - The Rituals of Resilience
(2025) - melodeath - Label : Noble Demon



Les mille lacs, les noms en -nen, le studio Finnvox, ça va, on commence à bien gérer. Alors quand on parle death mélodique en Finlande, évidemment on pense à Insomnium. Ce que Voidfallen voudra contrer, à tout le moins amender, comme affirmation. Forts d’un second album après un The Atlas of Spiritual Apocalypse qui les a placés comme « poids lourds » de la scène (dixit le label). Chiche.

Soilwork ? Tommi Kangaskortet ayant lâché le poste de chanteur à temps plein à leur aide scénique Lauri Honkola, on présuppose que c’est pour le mieux. Peut-être, ne connaissant pas cette version du groupe. Plus original ça par contre je peux vous affirmer qu’à moins que Tommi fût un clone total d’un autre chanteur, les ressemblances avec Björn Strid quand il ne fait pas de chant clair couplé à Mikael Stanne sont parfois frappantes. Et dégradées par cette usage peu pertinent de la saturation. Globalement le chant frappe par son classicisme. Ok c’est bien hurlé mais y’a franchement rien pour se lever tôt. On retrouve aussi un peu de cette orientation -core parfois incorporée dans les moments les moins inspirés du genre (oui, je n’aime pas ce type de chant).
Instrumentalement peu de traces d’Insomnium également. Voidfallen se démarque effectivement de ses aînés locaux pour proposer un son… totalement inspiré de Dark Tranquillity et autre In Flames. Bref Voidfallen a quand même du mal à se distinguer. Alors il use d’artifices. Des chœurs de synthés grandiloquents ("Starved of Martyrs") ou le blast de passage (sur la même) qui fait toujours du bien lorsque trop de belles choses vous envahissent. Et ça fonctionne. Point de révélation mais cela apporte indubitablement une couche supplémentaire à ce melodeath des familles. Plus généralement l’usage de claviers tantôt orchestraux tantôt piano tantôt electro tantôt mielleux fait le plus grand bien à l’album. Un peu à l’instar d’un… Dark Tranquillity (on ne se refait pas) qui les a introduits et perpétués avec grand succès.

The Rituals of Resilience se pose dès lors comme un bon élève, habile à l’ouvrage et non dénué de talent pour la composition. Les mélodies bien que parfois vraiment trop téléphonées fonctionnent en moyenne et les riffs sont joués avec suffisamment de conviction pour emporter l’assentiment. Pas l’enthousiasme. Et puis les instruments sont maniés avec la dextérité nécessaire pour s’épanouir. Tout comme la production puissante et précise participe à l’entreprise avec brio. Trop lisse, mais c’est un plaisir de se fourrer les tympans de gros son.


Ces rituaux de la résilatation se révèlent sympathiques. Pas plus que cela et indéniablement le fan de melodeath plus hardcore que votre dévoué (pas trop difficile) y trouvera sûrement du grain à moudre en passant outre l’évidence qu’est l’extrême application à ne pas déborder des cases.





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