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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 30 septembre 2024
Sa note : 15/20

LINE UP

-Jens Finger
(chant)

-Markus Bünnemeyer
(chant+guitare)

-Jörg Uken
(batterie)

TRACKLIST

1) Carnage Ritual
2) Spawn of the Filth
3) Black Scream
4) Sacrificial Dawn
5) God of the Godless
6) Prophetic Misanthropy
7) Monstruosity Divine
8) Terminal Putrefaction
9) Demise of Olympus

DISCOGRAPHIE


Temple Of Dread - God of the Godless
(2024) - death metal à l'ancienne - Label : Testimony Records



Et si Chuck avait continué à sortir des albums dans la veine des Scream Bloody Gore, Leprosy ou Spritual Healing ? Temple of Dread semble avoir pour objectif de répondre à cette question en la mettant en perspective des années 2020. Car God of the Godless semble bel et bien porter en lui la génétique complète du Death primesautier.

Ce qui vous frappera d’entrée, c’est le chant mi-écorché mi-growlé de Jens Finger. Les natifs de l’île de Spiekeroog, îles sablonneuses de Frise-Orientale, au nord-ouest de l’Allemagne donc, ont manifestement trouvé une capsule temporelle efficace pour nous rappeler les grands moments de la fin des années quatre-vingt et du début quatre-vingt-dix. Couplées à Obituary, les influences sont complètes pour parfaire les présentations. À partir de là, God of the Godless déroule le tapis sanguinolent pour un plaisir reptilien qui nous renvoie dans la matrice originelle. Ce que le trio concède aux temps présents ce sont la présence de blasts, rares, et un son, qui malgré ses appels évidents au passé possède une définition plus en phase avec notre époque.
Se suivent en rafale des chansons qui font la part belle au mid tempo agressif, à l’assaut sonore par des riffs empreints d’une énergie revigorante. Le groupe mentionne les vents de la mer du nord comme inspiration et force est de leur concéder que si l’humidité froide ne foisonne pas sur cette sortie carnassière, on ressent toute leur force destructrice, et ce ne sont pas les maigres dunes qui vous protègeront. Qu’importe, c’est avec une joie non feinte que nous remontons le temps, avec d’autant plus d’entrain que si l’originalité n’est bien sûr pas de ce monde c’est par la force de leur persuasion que les Frisons nous convainquent. Honnêtes à en crever dans leur démarche, les trois lascars envoient des riffs qui se renouvellent malgré leur carcan limité. Et puis l’énergie qu’ils mettent dans la confection d’un death d’un autre temps encourage à les suivre dans leur entreprise.
Quiconque aspire à la création de la musique d’après ne pourra trouver refuge dans ces cinquantièmes hurlants boréaux. Pourtant le groupe arrive à cacher quelques surprises dans ses manches, telle la mélodie inattendue de "Terminal Putrefaction" qui s’enchaîne avec une rythmique percluse de contretemps tout aussi étonnants coincés dans ce maelstrom de vieilleries rafraîchies. Ou l’arpège délicat qui ouvre "Demise of Olympus" (qui traîne malgré tout en longueur sur sa lourdeur choisie) d’une fin d’album volontaire dont le but semble de démontrer que le groupe sait chercher autre chose que les avanies passées.


Vous aurez compris que la performance de Temple of Dread réside principalement dans sa magnifique réinterprétation des grands classiques ancestraux. Quasi imperméables aux modernités mondaines les Germains font montre d’un savoir-faire impayable dans cette ode au passé. Alors oui, ça ne vole pas haut, mais quelle énergie !





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