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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 26 juin 2024
Sa note : 15/20

LINE UP

-Christopher Mark "Chris" Robinson
(chant+harpe)

-Richard Spencer "Rich" Robinson
(chant+guitare)

-Sven Pipien
(chant+basse)

-Nico Bereciartúa
(guitare)

-Erik Larson Deutsch
(claviers)

-Brian Thomas Griffin
(batterie)

Ont participé à l’enregistrement :

-Lainey Wilson
(chant sur "Wilted Rose")

-Joanna Cotton
(chœurs)

-Vicki Hampton
(chœurs)

-Robert Kearns
(chœurs)

-John Joseph "Jay" Joyce
(guitare+claviers)

TRACKLIST

1) Bedside Manners
2) Rats And Clowns
3) Cross Your Fingers
4) Wanting And Waiting
5) Wilted Rose
6) Dirty Cold Sun
7) Bleed It Dry
8) Flesh Wound
9) Follow The Moon
10) Kindred Friend

DISCOGRAPHIE


Black Crowes, (the) - Happiness Bastards



Presque aussi attendue, ou inattendue, que celle d’Oasis, la reformation de the Black Crowes, autre groupe de frangins ayant vendu des millions de CD dans les nineties, se produit juste avant que ne débutent ces infernales années 2020. Ce n’est pas la première fois que les Robinson font le coup. La pandémie semble ruiner les belles intentions, nées du désir de fêter le trentième anniversaire de Shake Your Money Maker, le premier LP multi-platiné. Sauf que les bro’ s’accrochent et annoncent qu’ils ont de nouvelles chansons, finalement réunies sur Happiness Bastards qui sort à l’orée du printemps 2024.

À l’écoute de "Bedside Manners" en ouverture, il est clair que les gars d’Atlanta ne sont pas là pour plaisanter. Tempo rapide, riff nerveux, chant au rasoir : ça part fort. Une énième comparaison avec les Rolling Stones s’impose, surtout avec l’adjonction d’un piano allègre - les mecs cherchent, aussi. Mais qu’importe le flacon, le même depuis trente-cinq piges, car l’ivresse de se retrouver face à un très bon morceau est bien présente. Une invocation de Lynyrd Skynyrd et hop, les chœurs féminins apparaissent, avant une accalmie trompeuse et un bouquet final avec des bouts de solo dedans. Pas de doute, la fratrie n’a pas perdu la main. Aidée de compétents employés, elle maintient la pression avec "Rats And Clowns" - feeling à la AC/DC, motif qui taille dans le gras, basse et batterie déroulant le tapis du groove, solo bien tendu – enchaîné à "Cross Your Fingers" dont les arpèges liminaires font croire au relâchement avant que Rich Robinson claque le gros riff. Le refrain sur la retenue maintient la composition dans une gangue menaçante. Le solo coupé en guise de conclusion fait naître la frustration de ne pas entendre de chevauchée héroïque, comme celle de "Been a Long Time (Waiting on Love)" sur Before the Frost...Until the Freeze, le recueil précédent.
Contrairement à ce que l’on pouvait trouver sur ce dernier, il n’y a pas ici de déviances disco funk, et autre mélange celtico-indien. Les fondamentaux sont respectés, un peu trop sans doute. Des titres tels que "Wanting And Waiting", "Dirty Cold Sun", "Bleed It Dry" et "Follow The Moon" restent d’inspiration classique – les brothers en ont dépoté des dizaines des comme ça. Sauf que le savoir-faire - ces riffs malins en escalier, ces emballements conclusifs - une énergie quasi constante, la voix forcément moins juvénile mais toujours alerte de Chris Robinson et la production rutilante de Jay Joyce (Halestorm, Coheed and Cambria) font passer tout ça de joyeuse façon.
L’enthousiasme déclenché par les ballades mignonnes mais un peu trop sages se révèle moins spontané. "Wilted Rose" en duo vocal avec la star montante de la country Lainey Wilson rappelle celle que les Stones ont enregistrée avec Lady Gaga sur Hackney Diamonds, pour un résultat similaire, tandis qu’un refrain lascif bride "Kindred Friend", fausses cordes seventies, harmonica en avant, et chorale soul en soutien. Toutefois, le collectif ne démérite pas et réserve quelques joyeusetés telles que "Flesh Wound", rengaine entêtante à guitare lourde, qui fait secouer la tête et le bassin. Okay okay okay.


Comme si de rien n’était, les Corbaks reviennent donner après quinze ans d’absence des studios une leçon de blues rock mâtiné de hard rock et de country. Remettant les compteurs à zéro, ou presque, les frères Robinson ne renouvellent pas l’expérience multi-directionnelle du précédent (double) album, préférant travailler strictement le matériau qui leur avait permis d’atteindre les sommets à leurs débuts. À l’expérience, ils délivrent avec Happiness Bastards une œuvre enjouée et de haute tenue, qui témoigne d’un amour manifestement intact pour le rock brûlant.





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