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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 20 avril 2024
Sa note : 17/20

LINE UP

-Colin Hendra
(chant+guitare+batterie+piano)

-Alex Haslam
(guitare)

-Andrew "Andy" Shackleton
(basse)

Ont participé à l'enregistrement :

-Ed Turner
(mandoline+mellotron)

-Ernie Topran
(batterie)

TRACKLIST

1) The Fire's Control
2) Angel of Light
3) Time and Doubt
4) Strong Heart
5) Deliver Us
6) A Thousand Years
7) Gold Light
8) Endless Battle
9) Future Is Gold
10) Digging Deeper

DISCOGRAPHIE


Wytch Hazel - IV: Sacrament



-Shamash ! Tu lâches l’album tout de suite !
-Non! Il est sang et or ! Il est pour MOI !
-Mais ça ne va même pas te plaire ! C’est du white metal ! Ils chantent les louanges de Dieu !
-De… de Daniel Leclercq ? C’est lui sur la pochette, oui !
-Non de l’autre, du vrai ! Allez maintenant, ça suffit, tu me donnes l’album ! Ou sinon je viens le chercher !


Et j’y suis allé, le chercher ! Résultat : quatre mois d’hospitalisation, parce que le Shamash, c’est un guerrier du Nord. Qui m’a finalement rendu l’album : une seule écoute a suffi à lui faire comprendre qu’il ne s’agissait ni de cantiques du R.C. Lens, ni de metal extrême. Depuis le seconde moitié des années 2010, Wytch Hazel rend des copies lumineuses, mélodieuses et situées temporellement au tout début des années quatre-vingt. L’album III: Pentecost était un sublime hommage à la NWOBHM revisitée par Neal Morse. Sans changer véritablement de cap, leur dernier travail en date, lui, fait un peu plus la part belle au hard rock joliment développé dans les seventies. Personnellement, j’ai tendance à entendre un peu de Kiss dans les premiers titres : j’y perçois la même facilité à composer des chœurs accrocheurs et une certaine joie d’écriture (même si l’objet de la dévotion n’est pas exactement le même dans le cas des stars américaines), et le riff initial de "Strong Heart" a un petit air (fortuit) de "Hard Times".
Si l’ensemble sonne donc un poil plus rock que le précédent album, le vieil et noble heavy metal britannique reste néanmoins la pièce principale de IV: Sacrament. "Time and Doubt" penche définitivement dans ce camp, et la sublime séquence s’étendant de "Deliver Us" à "Endless Battle" aussi. Au programme de ces trois excellents titres (on ne compte pas l’intermède "Gold Light") : un riffing estampillé début eighties donc, mais également une succession de refrains mémorables avec leur petite dose d’epicness. "Deliver Us" prend le temps de se poser et son apparente simplicité rend ce titre désarmant de candeur. "A Thousand Years" est le titre le plus heavy de l’album, où le chant nasal de Colin atteint peut-être son maximum d’efficacité, soutenu par des chœurs impeccables, comme toujours. Quant à la « power ballad » "Endless Battle", elle aurait pu figurer sur le Darkfighter des Rival Sons - c’est un compliment. Ce n’est pas compliqué, si on n’avait pas eu le droit à la sempiternelle ballade folk "Future is Gold", qui n’apporte rien, et un "Digging Deeper" un peu en-dessous du reste, nous aurions frôlé la perfection. Ce quatrième album consacre néanmoins définitivement le groupe comme l’un des piliers de la perpétuation de la tradition d’un heavy metal mélodique, au moins au même titre que les Suédois ultra-méga-vilains-sataniques de Ghost, la Lumière en plus.


Malgré leur foi, le cheminement musical de Wytch Hazel ne s’apparente en aucun cas à un chemin de croix pour l’auditeur. A l'instar de l’album précédent, dans IV: Sacrament tout est fluide, simple et beau. Il est possible de passer en boucle l’album sans se lasser et l’on se demande quand viendra la reconnaissance publique. Elle serait grandement méritée.





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