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CHRONIQUE PAR ...

42
Wotan
Cette chronique a été mise en ligne le 08 avril 2024
Sa note : 13/20

LINE UP

-Peter T. Mesnickow
(chant)

-Morten Lybecker
(guitare+claviers+basse)

-Lars Riis Korsholm
(batterie)

TRACKLIST

1) One Thousand Lights
2) The Secrets of Whit
3) A Certain End of Everything
4) The Ghosts of Another Broken Life
5) No Bringer of Light
6) Your Mountains Will Drown Again
7) The Bells

DISCOGRAPHIE


Blazing Eternity - A Certain End of Everything
(2024) - doom metal gothique - Label : Mighty Music



Au Danemark, un pingouin solitaire,
S’ennuyait dans son igloo de glace claire.
Il rêvait de palmiers et de sable fin,
Mais à Copenhague, il n’y avait que le vent marin.
Alors, il décida de prendre un vol pour Bali,
Là-bas, il danserait la samba sous les cocotiers, ravi !


Merci Copilot pour l’introduction. L’intelligence artificielle, quel bel outil. Blazing Eternity a-t-il utilisé l’IA pour écrire A Certain End of Everything ? Probablement pas. Je suis même certain que non. Mais imaginons qu’ils aient pris le parti de poser la question à un outil quelconque d’IA : « Pourrais-tu faire une synthèse musicale de nos deux premiers albums ? ». La réponse pourrait être A Certain End of Everything. Reprenons depuis le début. Le groupe danois s’est formé en 1991 et après diverses demos et EP a sorti son premier album en 2000, Times and Unknown Waters. Officiant dans le genre doom-death, le disque se rapproche d'October Tide ou de Saturnus. Puis en 2003 sort le second album, A World to Drown In. Et changement de direction, les chansons sont du rock gothique et beaucoup d’acoustique. Imaginez la chanson "A Day" de Katatonia (leur seul bon titre si j’osais troller) étirée sur un album complet. Surprenant et agréable. Et après un hiatus de vingt-et-un ans, le troisième album arrive.
Plutôt que faire un nouveau changement de direction, le trio décide de mixer les deux albums en un. "One Thousand Light" donne le ton : du death doom classique mais de bonne facture alternant lors du pont avec des mélodies rock, dans un style proche de Katatonia. Nous retrouvons les ambiances funéraires du premier album et la touche plus aérienne du second. "The Secret of White" ajoute une pincée de chœurs de rock gothique et un soupçon d'électronique à la recette. De fil en aiguille, de chansons en chansons, Blazing Eternity cuisine un album évoquant aussi bien Sisters of Mercy que Swallow The Sun ou Katatonia. Ce dernier groupe revient souvent comme comparaison et c’est probablement le fil conducteur du disque (voire du groupe).
Alors oui, c’est peut être le plus gros défaut de l’album : il ne prend pas beaucoup de risques et reste dans les balises bien visibles et calibrées du style alors que le second album avait pris les fans par surprise en abandonnant presque le metal. Le groupe avait alors mis ses couilles sur le biseau et nous avait proposé un beau moment d'émotions, misant sur le chant et les instrumentations plutôt que sur la lourdeur. Sur A Certain End of Everything, la formation ne renie pas complètement ce moment, mais le relègue au second plan. Et de fait, perd une certaine partie de son charme. De plus, aucun titre ne ressort vraiment et au bout de plusieurs écoutes, les morceaux se confondent, le disque semble sans vrai relief, sans aucun moment vraiment transcendant.


Alors peut-être qu’une IA aurait pu écrire A Certain End of Everything. Les Danois mélangent leurs deux premiers albums dans le troisième pour un résultat qui ravira les fans de doom metal teinté de gothique. Qui est aussi son défaut : il ne surprend pas, il ne ressort pas spécialement. Agréable mais décevant.





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