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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 04 avril 2024
Sa note : 15/20

LINE UP

-Eleonora Russo
(chant)

-Emanuele Gangemi
(guitare)

-Francesco Caruso
(basse)

-Salvatore "Salvo" Grasso
(batterie)

-Dario Caruso
(claviers)

A participé à l'enregistrement :

-Mark Jansen
(chant sur 6)

TRACKLIST

1) Ápeiron
2) Angels & Demons
3) Veil of Insanity
4) Mother Earth
5) You Bastard
6) My Sacrifice
7) Alone
8) Path of Salvation
9) Against Myself
10) Revelation
11) Burning Inside
12) Anima
13) Mother Earth (Orchestral version)

DISCOGRAPHIE

Kaosmogonia (2024)

Hypersonic - Kaosmogonia



Dans la série des « mais pourquoi ? », pourquoi Hypersonic ? Alors vous n’êtes pas sans savoir que le patronyme proche de Unisonic fait déjà frémir. Et le jeu de mots subtil de Kaosmogonia ajoute à l’anxiété. Enfin, si vous n’êtes guère friand de speed ou de power s'entend. Sauf que vous n’y êtes pas. Hypersonic, j’ai pu en mirer le clip de "Mother Earth" (aucun rapport avec "Mother North"), et figurez-vous qu’il comporte de vrais violons, rien de moins. Mon sang n’a fait qu’un tour, il faut récompenser ce genre d’ambitions.

Car Hypersonic aurait pu n’être qu’un énième avatar de metal sympho féminin se reposant sur des claviers emphatiques afin de masquer la misère. Et bien là non ! Tant mieux, moult fois. Et encore moult si vous prenez cette "Mother Earth" qui a permis les introductions réciproques. Orientalisante, le mot magique est lâché. Adjoint d’influences extrêmes savamment revendiquées. On peut parfois faire face à des growls venus de nulle part, sauf que là il s’appose sur de gros riffs bien lourdos appuyés d’une batterie agressive. Pas de l’extrême de pacotille (même si on reste loin de l’effrayant, faut pas déconner). Les Italiens sonnent donc sérieux dans leur approche du metal symphonique à chant féminin. Car oui, si tous les clichés du genre sont bien présents, ils sont enveloppés de vraies compositions. L’aspect extrême a déjà été souligné, celui speed/power se doit de l’être également. Car Hypersonic n’a pas choisi son nom par hasard. Les combats guitares/claviers, ça vous parle ? Ils sont ici présents.
Kaosmogonia s’affirme donc comme un amalgame de plein de courants du metal. Du sympho, du speed, de l’extrême qui s’associent dans un mélange qui tient étonnamment la route. Peut-être car nous avons l’impression que le groupe sait effectivement de quoi il parle lorsqu’il aborde chacun des styles précités. L’aspect chanson prévaut vraiment sur le simple empilement de mélodies qu’elles soient vocales ou instrumentales. L’album est un véritable recueil de compositions menées à leur terme chacune. En fait, ce qui pourrait se révéler comme une faiblesse, c’est bien ce qui est présenté habituellement comme le principal atout des Within Temptation, Nightwish, After Forever, Epica et consorts : le chant féminin. Non pas qu’il soit singulièrement faible, mais sa tessiture très douce et les notes sages atteintes le rendent plus plat qu’à l’accoutumée. Et si vous voulez tout savoir, c’est bien pour cette raison que je n’ai rien de fantabuleux à lui reprocher.
Cela permet vraiment de mieux se concentrer sur la musique dans sa globalité qui n’hésite pas à se muer en quasi metal progressif tant sa volonté de mélanger les styles, et donc de toucher à beaucoup de choses parvient à donner une tonalité progressive. "You Bastard" et ses incantations rappelle prestement The Black Halo de Kamelot (toutes proportions gardées). Et c’est ainsi que sans connaître musicalement aucun des groupes de la scène metal symphonique féminine, je me permets de décréter Hypersonic comme en étant mon émanation favorite. Oui, on pourrait induire de cette sortie qu’elle tend à faire office de Dimmu Borgir du style dans ses moments les plus emphatiques. Blasts, chant féminin, tentations orchestrales et riffs solides, du bel ouvrage. Peu érodé par une batterie malheureusement tendance plastique et un chant clair masculin pas incroyable. Toutefois ces deux trébuchements sont mineurs. Car "My Sacrifice" (intégrant un guest au growl de Mark Jansen d’ailleurs) pousse le curseur de la violence encore plus loin pour définitivement nous faire chavirer dans un monde pas si éloigné de SepticFlesh.


Très étonnante rencontre que ce fut. Tous les ingrédients étaient réunis pour un rejet franc et massif, voici que ce gentil rejeton speedo-extrême au féminin parvient à se faufiler dans les arcanes de mon cœur noir. Tant mieux, rien n’est plus suave que la douce surprise.



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