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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 07 mars 2024
Sa note : 13/20

LINE UP

-Grave Desekrator
(chant)

-Vitriol
(guitare+basse+batterie)

TRACKLIST

1) Demonik Suffokation
2) Tentacled Void of Infinity
3) The Seven Gates of Kur
4) Unspeakable Abominations
5) Totenreich

DISCOGRAPHIE


Veiled Metamorphosis - Tentacled Void of Infinity
(2024) - doom metal Funeral - Label : Dying Sun Records



Looooooooouuuuurrdddeeeeuuuuuuuuurrr, prends-moi ! Veiled Metamorphosis n’y va pas par quatre chemins lorsqu’il s’agit pour elle (car ceci est une entité, non un groupe, croyez-moi) de déclamer ses aspirations dans l’existence. Les turpitudes glissent sur elle, ou alors seules les condamnations à perpétuité collent. Le reliquat n’est que déjection et dégout. Sombre, crade, de jais, aliénant, le monde des Finlandais ne s’accommode guère avec la moindre expression de début de félicité.

Grogne chant, gratte guitare, vrombit basse, fracasse batterie. Un quatuor gagnant de la formule magique ici déployée. Ne s’encombrant d’aucune pincette, Veiled Metamorphosis impose un funeral doom lourdissime teinté de sludge. La saturation de chaque instrument atteint des sommets d’indicibilité, tant et si bien que l’eau va à la cruche, mais également la détection des accords en prend pour son grade. Souvenez-vous les guitares de Last Days of Humanity (rien à voir musicalement), onde sonore grondante indéfinissable. C’est la même. Chaque note est tellement tirée dans les profondeurs du spectre qu’il vous demandera un effort notable afin de les déchiffrer les unes des autres. Sauf que leur utilisation se limite, funeral oblige, à seulement une par intervalle de temps. Ledit intervalle de temps fluctuant entre cinq et dix secondes selon les accès de furie de nos deux acteurs salement accablés de la plaie de respirer.
Tentacled Void of Inifinity fait donc partie des vainqueurs lents, ces troubadours incongrus qui sanctifient la lourdeur au détriment de toute autre facette de la musique. Saints Thergothon, Esoteric, Skepticism et consorts sont appelés de tous leurs vœux. N’espérez aucune mélodie, misérables vermines rampantes insignifiantes, pour remonter un moral qui n’a d’autre vertu que sa descente aux enfers. Cet essai musical n’a d’autre objectif que de creuser les abîmes de la décrépitude absolue. L’écueil, genre nez au milieu de la figure, de cette fuite en arrière sera à tout jamais l’emmerdement total ou l’ennui profond. Bien sûr. N’en espérez pas autre chose si vous n’avez pas compris l’intérêt du funeral en tant que sous-genre. Pour quiconque y perçoit une once d’intelligibilité, l’intérêt se maintient. Toujours contre toute attente dans ce style. On rame dans un océan noir sans bord ni lumière avec un quasi entrain, grisé de cette funeste tempête qui porte notre amertume vers des cieux élevés. Cependant, ne pousse pas le bouchon trop loin disait mémé. Et le duo ne sait pas s’arrêter. Les dix-huit minutes de claviers (non emphatiques) qui closent fort passablement l’album auraient mérité une découpe à la hache pour s’approcher des cinq, temps suffisamment long pour communier avec son destin sans pour autant plonger dans la perplexité, puis l’hébétude et enfin la somnolence. Sauf que cela n’eût eu aucun sens extrémiste. OK.


Sortie précieuse car dans un genre aux apparitions rares (et fort justement) mais jamais fugaces. Tentacled Void of Infinity provoquera l’apoplexie chez toute personne normalement constituée. Le pourcentage de l’humanité restant songera à y dénicher quelque friandise sonore. Pas un maître-et-talon, mais une proposition digne d’intérêt.



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