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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 26 janvier 2024
Sa note : 10/20

LINE UP

-M.
(chant+guitare+basse)

-N.
(batterie)

TRACKLIST

1) Intraexsanguination
2) Neerv
3) Occlusive
4) Enthronos Wormwomb
5) Baleful Profusion
6) Dilution Haep
7) Oxide Veils
8) Choirs of None
9) Verbalist Aphonee

DISCOGRAPHIE

Solar Clorex (2024)

Pestilength - Solar Clorex



Envie d’une bonne rasade de death occulte ? Visitez donc le Pays Basque espagnol, l’autre pays du euh… death metal ? Alors certes oui, la précédente affirmation peut prêter à contre-argumentation, c’est indéniable, pour autant ne la méprisez pas totalement car elle contient une vérité : Pestilength fait bel et bien du death occulte.

Occulte, kézako ? Chevauchez les cosaques en casaque. Il s’agit là d’un adjectif fort commode pour désigner un metal de la mort fort opaque, gras au possible dans son expression sonore, donnant un coup de pioche plus loin dans les tréfonds des fréquences que le death suédois issu de Entombed. En résonance à cette émulsion indigeste, les titres et paroles affichent un mysticisme passablement inintelligible. Comprenne qui pourra, toutefois sachez que je n’en fais point partie. Occulte, vous dis-je. Mystère. Sans boule de gomme car cette musique-là n’est clairement pas à destination des enfants. Jamais légère, souvent brutale, elle brille par son absence de lumière justement. Le chant à base de susurrations dépravées n’arrange aucunement nos affaires.
Ambiance forte donc. Le fait est avéré, sauf qu’il nécessite le soutien de chansons intéressantes car on sait ce que cela donne dans le pire des cas : Abruptum (paix à vos âmes). Pestilength ne pratiquant pas du tout le même style musical, il ne s’égare pas dans ce genre d’abrutissements complets. La tentation demeure forte malgré tout de se reposer sur cette ambiance opaque pour justifier sa musique. C’est là que l’ensemble devient tangent. Entre riffs et abrasion sonore pure, Solar Clorex (on parlait de titres mystiques ?) jongle avec nos sentiments. À tel point que l’arpège empli de beauté de "Enthronos Wormwomb" surprend totalement. Comme un cheveu inattendu sur la soupe, l’on se demande pourquoi tant d’ouverture. Trait de génie ou déviation mentale incompréhensible, le choix est difficile. Si on apprécie fortement cet appel d’air frais bienvenu, il n’en demeure pas moins incongru. Entre-deux donc.
Étonnant pour une musique aussi chargée de parvenir à être entre-deux. Au milieu. Indécise donc. Cela ne s’étend pas éternellement, mais la longueur atteinte entre dans une zone dangereuse. Quasi trop. Heureusement le groupe reprend son dogmatisme par la suite et parvient à abreuver de riffs nappés de blasts que ne renierait pas Morbid Angel. Il ne soutient pas ce genre de propos tout un titre car il lui faut revenir dans ses tombes caverneuses et plombées pour distiller la mort qui s’échappe de ses pores. Et se faisant, les Basques s’enferment dans une formule qui finit par lasser. Trop oublieuses des fondements de la musique qui sont l’alliance de la raison (les instruments qui jouent) et du cœur (les sentiment provoqués). À verser de manière trop incidente vers l’ambiance, Pestilength perd celui qui n’entre pas dans le tourbillon.


Et la question devient : entrerez-vous dans le tourbillon ? Pas évident. Car musicalement trop peu de choses attirent. Manque de variation ou d’intensité, appelez-le comme vous le voulez, mais vous devrez passer outre cette barrière pour apprécier pleinement cette sortie. Ce qui n’est pas mon cas.





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