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CHRONIQUE PAR ...

132
Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 28 décembre 2023
Sa note : 18/20

LINE UP

-Jaakko Mäntymaa
(chant)

-Nico Mänttäri 
(guitare)

-Harri Sunila
(guitare)

-Aapo Koivisto
(claviers)

-Niko Lindman
(chœurs+basse)

-Nico Heininen
(batterie)

A participé à l'enregistrement :

-Aaron Stainthorpe
(chant sur "Sirens")

TRACKLIST

1) Auer
2) Diseased
3) Light Reveals Our Wounds
4) White Cradle

5) The Ground Still Burns
6) Fear Travels Fast
7) The Hanging Blade
8) Sirens

DISCOGRAPHIE

Auer (2023)

Marianas Rest - Auer
(2023) - death metal doom metal mélodique et moderne - Label : Napalm Records



Si vous vous intéressez un peu au death doom metal et que vous regardez en arrière, le genre est légèrement au point mort tant quelques sorties cultes des années quatre-vingt-dix squattent le haut du panier (My Dying Bride, Katatonia, ou encore The Ruins Of Beverast pour les années 2000). Parmi les sorties récentes, peu sont marquantes. Pourtant en ce début d’année 2023, Marianas Rest nous offre Auer, véritable bouffée d’air frais dans le style. Sans temps mort et puissant, Auer est l’album de l’année chez votre serviteur.

Fondé en 2013 à Kokta, Finlande, Marianas Rest commence à se faire un petit nom en 2021 avec un sympathique troisième effort Fata Morgana qui pose les bases d’un death doom moderne, assez lumineux, porté par les vocaux immersifs de Jaakko. Ces éléments sont d’emblée mis en avant sur la title track, opener de ce quatrième bébé. Les growls du Finlandais sont froids et abrupts, accompagnés d’une lead guitar plus chaleureuse, mélodique, qui lient ainsi un doom metal traditionnel à un death mélodique à la finlandaise que l’on ne présente plus. "Diseased" et "Sirens", avec, tiens, tiens, Aaron Stainthorpe de My Dying Bride en guest, sont de la même veine. "Sirens", qui clôt l’album au rythme des grunts ravageurs des deux vocalistes. Glaçant.
Rarement appréciés dans le milieu, les spoken words de Auer sont assez présents, pour introduire certains passages comme sur les singles "Diseased" et "Light Reveals Our Wounds". Cette dernière occurrence est le petit bijou d’Auer. Après une première partie qui rentre dans le rang, le sextet déploie une mélancolie saisissante avec une envolée finale mêlant claviers modernes et lead guitare radieuse. La force de frappe d’Auer, et la preuve qu’il se détache des autres sorties du genre, c’est l’absence de fillers. Les huit compositions ont chacune leur petit truc en plus. L’ennui ne pointera pas le bout de son nez. "White Cradle" est gratifiée d’une intro grandiose, "The Ground Still Burns" est un hommage au genre avec un côté plus traditionnel, quant les neuf minutes d’"Hanging Blade" vous feront voyager avec une progression pensée au millimètre. Enfin, "Fear Travels Fast" lorgne pour le coup plus vers le death mélo avec ce côté speed, tubesque qui a tout pour plaire au plus grand nombre.


Vent de fraîcheur dans un style qui a déjà tout proposé ou presque, Auer de Marianas Rest a traversé mon année, sans jamais me décevoir. Puissant, mélancolique, triste, lumineux, sa richesse fait que chaque écoute est un plaisir. On aime sa variété, l’approche moderne de ce death doom bien mélodique, porté par un vocaliste qui divisera sûrement mais qui en a dans le gosier. Vivement la suite.






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