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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 27 septembre 2023
Sa note : 15/20

LINE UP

-Julian Kersey
(chant)

-Sanjay Kumar
(guitare)

-Sanil Kumar
(guitare)

-Basil Chiasson
(basse)

-Matt Tillett
(batterie)

TRACKLIST

1) System Erase
2) Elysiism
3) Spine Shatter High-Velocity Impact
4) Data Fortress Orbital Stationary
5) Delta Labs
6) Almost Human
7) Bleeding Teeth Fungus
8) The Grand Oscillation

DISCOGRAPHIE

Almost Human (2023)

Wormhole - Almost Human
(2023) - brutal death slam - Label : Season Of Mist



Avec une existence désormais raisonnable (huit ans) et une triplette d’album en incluant celui qui nous concerne aujourd’hui, Wormhole a su se frayer un chemin dans le cœur des amateurs de death metal tendance brutalo-slam. C’est avec certaines attentes que Almost Human débarque sur un gros label, Season of Mist.

Brutalo-slam ? Cette expression suffira à faire se lever des sourcils dans la salle. Oui Almost Human est brutal, il suffit d’entendre ce growl des cavernes qui l’ornemente. Il blaste évidemment, mais de manière franchement modérée si on se réfère au qualificatif brutal. Ce seront plus les rythmiques, l’appui marqué des attaques de guitare et de basse, le son très gras (coucou la basse, yeah !) qui entérineront l’appartenance à cette caste (ouh ouh, sachant que deux membres sont d’origine indienne, cela prend tout son sens). Donc death brutal. O-slam ? Oui monde misérable. Mais pas le slam envahissant à vous rendre nauséeux. Le slam apporte sa science (?) des syncopes excessives, ce martèlement rythmique caractéristique. Sans dégénérer. Wormhole parvient à doser subtilement l’équilibre des forces et surtout pour votre obligé peu friand du tout slam, c’est très bien ainsi.
L’album dès lors propose une technicité rythmique. Car oubliez les déluges de notes si c’est cela que vous attendez d’un tel album. Ici vous serez mis dans les cordes par les variations de tempo, les cassures et autres brisures des ondes sonores. Et ça fait tout aussi mal au cerveau. Il y a même un côté rafraîchissant à la chose dans un monde où la vitesse prend une place par trop prépondérante. Casser les régularités apporte une aération, contenue certes, bienfaitrice. La dernière couche d’une expérience réussie en musique venant d’un haut niveau de composition, je suis ravi de vous rapporter que ledit niveau est de la partie. Le quintet parvient à extraire de bases pas nécessairement saines ou aisées pour l’encéphale des chansons réjouissantes. Pas de tout repos, mais réjouissantes. Dès lors, notre principal reproche viendra de la durée famélique du tout : vingt-sept minutes. Un peu de sérieux messieurs. Je connais des singles de doom plus longs.


Belle réussite que voilà dans un genre qui n’a pas encore été piétiné de long en large. Si une telle musique ne gagne rien à s’étirer sur une heure, il est quand même fort dommageable de ne point être servi d’un ou deux titres supplémentaires pour éviter la pingrerie (même Reign in Blood est plus long !). En l’état, on se contente fort bien d’une sortie à écouter pour tout amateur d’extrêmeurie rythmique.





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