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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 17 avril 2023
Sa note : 15/20

LINE UP

-Zach Jeter
(guitare+chant)

-Alex Rush
(chant+basse)

-Hunter Ross
(guitare)

A participé à l'enregistrement :

-Krzysztof Klingbein
(batterie)

TRACKLIST

1) Alhazred
2) Incendiary Prayer
3) The Resurrectionist
4) Thousand Faced Moon
5) To Eat of the Lotus
6) Eidolon in the Flames
7) Lords of the Kali Yuga
8) At the Eye of Chaos

DISCOGRAPHIE


Olkoth - At the Eye of Chaos



Nouvel ectoplasme rejeté des miasmes abscons du royaume du death metal à teinte black, Olkoth (référence à Lovecraft dans Cthulhu) veut prouver que le metal extrême brille en 2023. Un peu à la manière d’un Yskelgroth récemment parvenu. Pour se faire, la troupe venu des États-Unis se pare de deux guitaristes et d'un bassiste.

Keuwah ??? Point de batteur ! Damnation. Ne vous étranglez pas, il existe bien une personne humaine derrière le poste de marteleur en chef des fûts. Et assez ironiquement (vous comprendrez plus tard), il vient de Pologne. Et il assure une excellente partition. Précis, cogneur, vif. Sans oublier la diversité, ce n’est pas une brute aveugle. Avec ce fondement solide, At the Eye of Chaos peut se permettre de vous plonger tête la première dans le magma rougeoyant du courroux divin. Et du chaos donc. Maîtrisé toutefois, car la pratique instrumentale de notre power trio en manque de batteur leur vaut d’en foutre des tartines sans perdre le fil. Attention, il ne s’agit pour autant pas de death technique, le propos est clairement plus à l’éructation de puissantes logorrhées pour défendre la cause du metal de la mort que simplement faire étalage de virtuosité (ce qu’ils ne font clairement pas).
Et l’ironie dans tout ça ? Behemoth. Car si on entend du Deicide, le chant et le mélange fortement dominé par le death metal avec des louchettes de black fait penser aux demi-dieux polonais. Boucle bouclée. Si les ambiances ne sont pas autant développées, tout comme la performance instrumentale un tantinet moins impressionnante, voilà un fier représentant de ce courant musical. Toutes les chansons défilent avec leur attirail de riffs et rythmiques implacables, tant et si bien qu’aucune ne souffre de temps faible. Notre caboche bien amochée, nous voilà embarqués dans un tumulte sacrément bon dont la brutalité est savamment dosée. Les amateurs de blasts en auront leur compte, pour autant les variations rythmiques régulières font sortir d’un quelconque schéma préétabli et machinal. Seule la basse peut s’estimer lésée, car légèrement effacée dans le mix (habitude), au demeurant fort puissant, parfait support aux compositions rapides et efficaces (ne comptez jamais plus de cinq minutes). Et pour revenir au chant, les deux beugleurs remplissent leur office avec sérieux et honneur dû.


Du brutal, du varié, on ne s’ennuie pas le long d’un disque sûrement trop court (trente-cinq minutes). Appel est lancé pour un successeur appuyant sur ces qualités, riffs et diversité, tout en corrigeant cette pingrerie temporelle.





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