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CHRONIQUE PAR ...

97
Winter
Cette chronique a été mise en ligne le 19 novembre 2022
Sa note : 15/20

LINE UP

-Hervé "MkM" Queyroix
(chant)

-TerrorReign
(guitare+claviers+basse)

-Arafel
(guitare)

A participé à l'enregistrement :

-Thomas "Blastum" Hennequin
(batterie)

TRACKLIST

1) Broken Vows and Unspoken Truth
2) A Blade as Pure as a God
3) Chants of Relentless Violence
4) Outro

DISCOGRAPHIE


Destruction Ritual - Destruction Ritual (Demo)



Pas toujours besoin d’en faire des tonnes pour suinter. Pour certains, exhaler un souffle sombre, malsain, c’est naturel. Leur manière de dire « bonjour ». La démence est leur pain quotidien. La folie sans adjuvant.

Comme tous les projets dans lesquels MkM est impliqué, Destruction Ritual propose de la brutalité, du raw et de la sincérité. La première demo de ce nouveau trio œuvrant pour la réconciliation entre la France et les États-Unis ne désarçonnera pas les fans de feu Aosoth ou d’Antaeus : pas de prog ni d’emocore au programme, nous restons ici dans la fornication habituelle entre black et death. Si cette première démo est une profession de foi, Destruction Ritual ne semble néanmoins pas parti pour être une redite des groupes susmentionnés. Le premier enregistrement du combo cherche moins la dissonance perpétuelle à la Aosoth et ne paraît pas avoir comme objectif principal l’agression absolue et systématique de l’auditeur, comme le fait Antaeus. Le Rituel de la Destruction propose un metal épais, brut, mais plus posé que les deux principaux projets de MkM. La batterie, souvent incandescente, sait baisser le tempo, ce qui confère à l’ensemble une puissance certaine. Et puis il y a une nouveauté : les solos de guitare, assurés par Arafel. Ce dernier ne cherche pas à imiter Ritchie Blackmore mais ses interventions, si elles surprennent initialement, s’intègrent parfaitement dans l’atmosphère noire et poisseuse de la demo. Annoncée par une pochette dérangeante, l’ambiance glauque dans laquelle baigne Destruction Ritual s’impose progressivement, pour devenir assez étouffante sur "Chants of Relentless Violence", le meilleur titre, percutant et franchement malsain. Avec le rire initial, emprunté au film Nightingale, et le chant, récurrent et fantomatique, en arrière-plan, le morceau prépare le terrain pour une outro dérangeante. Mise en musique impactante de l’éprouvante scène du métro de Possession, où Isabelle Adjani n’est pas au mieux de sa forme, le titre final semble nous annoncer quelque chose…

Nous sommes tous des marionnettes, ballotées de droite à gauche par des forces dont nous nous acharnons à ignorer l’existence, en exhibant un misérable ego comme preuve de notre libre-arbitre. Ces forces diffèrent selon la personne. Celles habitant les acteurs de Destruction Ritual ne sont pas les plus douces.





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