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CHRONIQUE PAR ...

100
Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 18 novembre 2022
Sa note : 12/20

LINE UP

-Alan Parsons
(chant)

Ont participé à l’enregistrement :

-Tabitha Fair
(chant sur "Be My Baby")

-Paul Josef "PJ" Olsson
(chant sur "Don't Fade Now" et "Halos"+basse sur "Halos"+programmation sur "Halos")

-Mark Mikel
(chant sur "The Secret" et "Obstacles"+sitar sur "The Secret")

-Todd Kershaw Cooper
(chant+saxophone sur "Fare Thee Well")

-Dan Tracey
(chant sur "You Are The Light"+chœurs sur "Don't Fade Now"+guitare sur "Fare Thee Wel", "Don't Fade Now", "You Are The Light", "Halos" et "Be My Baby")

-James Durbin
(chant+guitare sur "Give 'Em My Love")

-Tommy Roland Shaw
(chant sur "Uroboros")

-David Pack
(chant sur "I Won't Be Led Astray")

-Doug Powell
(chœurs sur "Fare Thee Well" et "Uroboros"+guitare sur "Fare Thee Well", "Uroboros" et "You Are The Light")

-Chris Shutters
(chœurs sur "The Secret")

-Scott Hunt
(chœurs sur "Obstacles")

-Jeffrey "Jeff" Kollman
(guitare)

-Joseph Leonard "Joe" Bonamassa
(guitare sur "Give 'Em My Love" et "I Won't Be Led Astray")

-Jeff Marshall
(guitare sur "Give 'Em My Love")

-Tim Pierce
(guitare sur "I Won't Be Led Astray")

-Tom Brooks
(claviers)

-Andy Ellis
(claviers sur "Don't Fade Now")

-Kim Bullard
(claviers sur "I Won't Be Led Astray")

-Matt McCarrin
(claviers sur "Goin' Home")

-Mika Larson
(violoncelle sur "I Won't Be Led Astray")

-Guy Erez
(basse)

-Danny Thompson
(batterie+percussions)

-Tom Brooks
(chef d’orchestre)

TRACKLIST

1) Fare Thee Well
2) The Secret
3) Uroboros
4) Don't Fade Now
5) Give 'Em My Love
6) Obstacles
7) I Won't Be Led Astray
8) You Are The Light
9) Halos
10) Goin' Home
11) Be My Baby

DISCOGRAPHIE


Parsons, Alan - From the New World
(2022) - pop prog - Label : Frontiers Records



Pour être tout à fait honnête, on pensait que The Secret sorti en 2019 constituerait le dernier chapitre de la discographie d'Alan Parsons, qui fête ses soixante-quatorze printemps en cette année 2022. On eut tort. Sans doute parce qu'attendre à nouveau quinze ans pour concevoir son prochain album lui semblait audacieux, le vénérable auteur-compositeur-producteur-interprète de ce qui a été parfois qualifié de « pop progressive », entouré d'un aréopage de musiciens aguerris, s'est en effet remis à l'ouvrage afin de présenter From the New World, sixième LP publié sous son nom seul.

On s'en doute et l'écoute le confirme : Parsons n'a pas profité de ce nouveau tour de piste pour faire sa révolution en s'essayant au trap ou au speed metal. Car de « speed », il n'en est guère question ici. Les onze pistes flânent doucettement et s'emballent rarement, jamais en fait, hormis quelques accélérations à fond de troisième, comme celle qui fait soubresauter "Fare Thee Well" en ouverture dont l'introduction présente des similitudes flagrantes avec "Sirius" aka la musique d'entrée des Chicago Bulls et accessoirement celle de Eye in the Sky, la plus grande réussite de The Alan Parsons Project au début des années quatre-vingt. S'ensuit un thème évoquant un mix entre "Comfortably Numb" de Pink Floyd et "Ammonia Avenue", autre titre emblématique du Projet conjuguant les talents de Parsons et Eric Woolfson décédé en 2009. Les arrangements orchestraux et un solo de saxophone typiques de ce que le duo proposait au faîte de sa gloire finissent d'enfoncer le clou de la nostalgie.
Le fan service n'est pas aussi flagrant sur le reste de l'œuvre qui baigne dans une atmosphère soft rock dans la droite ligne de sa devancière. Celle-ci contenait quelques moments forts que l'on peine à identifier sur From the New World, délavé par quelques coulées d'eau tiède au premier rang desquelles les deux collaborations avec Joe Bonamassa, "Give 'Em My Love" et "I Won't Be Led Astray" à peine troublées par les solos du guitariste touche-à-tout, même si la première citée s'achève sur ce qui s'approche d'un emballement mesuré. Les pauses-détente ne manque pas : "Don't Fade Now" en mode pépère faisant songer à la dernière livraison de Caravan, "You Are The Light" mignon comme une rediffusion d'une comédie romantique avec Julia Roberts et "Halos" sur lequel P.J. Olsson, l'un des principaux partenaires de Parsons, fait quasiment tout, sauf oser une vraie montée en puissance qui aurait rappelé "Psychobabble" (Eye in the Sky, encore) faisant manifestement office de modèle.
Heureusement, quelques mélodies viennent chatouiller agréablement les capteurs sensitifs, ainsi celles - délicates - émanant de "The Secret" et son joli sitar et "Obstacles", malgré un piano lounge émollient, toutes deux chantées par Mark Mikel. Dommage qu'aussi agréables soient-ils, et ils le sont, les timbres des différents chanteurs tendent à se ressembler, celui de Tommy Shaw (Styx, Damn Yankees), un chouïa plus agressif, étant le seul à sortir du lot, sur "Uroboros". Les conclusions plutôt sèches, quant à elles, préservent du délayage mais donnent également l'impression que Parsons ne croit pas complètement au potentiel de ses chansons, n'osant jamais la variation, ne parlons pas de cassure, qui aurait pu les bonifier. Il est sans doute symptomatique à cet égard que celui qui jadis produisit les Pink Floyd ait choisi de conclure l'enregistrement par un arrangement du féérique deuxième mouvement de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvořák à la façon d'une comptine de Noël et par une reprise - réussie - de "Be My Baby", le tube co-écrit en 1963 par Phil Spector pour les Ronettes (surtout Ronnie, son épouse d'alors) et dont le gimmick avait fortement inspiré le hit "Don't Answer Me" de The Alan Parsons Project deux décennies plus tard. Un hommage en forme de clin d'œil aux réussites passées qui parviendrait presque, en moins de trois minutes, à éclipser le reste du recueil.


Tranquille et confortable, From the New World témoigne du savoir faire intact d'Alan Parsons pour faire sonner d'élégantes ritournelles. En revanche, leur plastique avantageuse dissimulent mal un déficit d'intensité, pour ne pas dire d'idées, qui en réduit significativement l'impact. Les amateurs de rock assagi (oxymore) ou de pop vintage aux arrangements léchés sont clairement le public visé. Reste à savoir s'ils passeront outre l'absence de passages mémorables.



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