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CHRONIQUE PAR ...

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Merci foule fête
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Alan Parsons
(chant sur "As Lights Fall" et "Soirée Fantastique"+chœurs sur "One Note Symphony", "Fly To Me" et "The Limelight Fades Away"+guitare sur "I Can't Get There From Here"+cithare sur "As Lights Fall"+claviers sur "As Lights Fall"+chef d'orchestre sur "As Lights Fall", "One Note Symphony", "Sometimes", "Fly To Me" et "I Can't Get There From Here"+percussions sur "Miracle")

-Todd Kershaw Cooper
(chant sur "One Note Symphony", "Soirée Fantastique" et "Requiem"+chœurs sur "The Limelight Fades Away"+saxophone sur "Miracle", "Requiem" et "Years Of Glory")

-Jason Thomas Mraz
(chant sur "Miracle")

-Louis Andrew "Lou Gramm" Grammatico
(chant sur "Sometimes")

-Mark Mikel
(chant sur "Fly to Me")

-Paul Josef "PJ" Olsson
(chant sur "Years Of Glory")

-Jordan Huffman
(chant sur "The Limelight Fades Away"+chœurs sur "As Lights Fall")

-Jared Mahone
(chant sur "I Can't Get There From Here")

-Dan Tracey
(chœurs+guitare+claviers sur "As Lights Fall" et "The Limelight Fades Away")

-Jeffrey "Jeff" Kollman
(chœurs sur "Fly To Me"+guitare)

-Doug Powell
(chœurs sur "Soirée Fantastique")

-Carl-Magnus "C-M" Carlsson
(chœurs sur "Years Of Glory")

-Stephen Richard "Steve" Hackett
(guitare sur "The Sorcerer's Apprentice")

-Tony Rosacci
(guitare sur "Years Of Glory")

-John "Ian" Bairnson
(guitare sur "Years Of Glory" et "I Can't Get There From Here")

-Jake Shimabukuro
(ukulélé sur "The Sorcerer's Apprentice")

-Vincent Ramond "Vinnie" Ciesielski
(trompette sur "One Note Symphony" et "Requiem"+bugle sur "Requiem")

-Tom Brooks
(claviers+ accordéon sur "Soirée Fantastique")

-Andy Ellis
(claviers sur "Miracle")

-Pat Caddick
(claviers)

-Angelo Pizzaro
(claviers sur "Years Of Glory")

-David Russo
(claviers sur "I Can't Get There From Here")

-Michael Fitzpatrick
(violoncelle sur "The Sorcerer's Apprentice", "One Note Symphony" et "Years Of Glory")

-Oscar Utterström
(trombone sur "One Note Symphony")

–Guy Erez
(basse+contrebasse sur "Requiem")

-Nathan Harrell East
(basse sur "The Sorcerer's Apprentice")

-Jeff Peterson
(basse sur "Years Of Glory")

-Danny Thompson
(batterie)

-Vincent Peter "Vinnie" Colaiuta
(batterie sur "The Sorcerer's Apprentice")

-Carl Sorensen
(batterie sur "Years Of Glory")

-Jennifer Walton (chef d'orchestre sur The "Sorcerer's Apprentice")

-The CMG Music Recording Orchestra Of Hollywood (orchestre sur "The Sorcerer's Apprentice")

TRACKLIST

1) The Sorcerer's Apprentice
2) Miracle
3) As Lights Fall
4) One Note Symphony
5) Sometimes
6) Soirée Fantastique
7) Fly to Me
8) Requiem
9) Years of Glory
10) The Limelight Fades Away
11) I Can't Get There from Here

DISCOGRAPHIE


Parsons, Alan - The Secret
(2019) - pop prog - Label : Frontiers Records



Quinze ans sans nouvelles (hors collaborations parcimonieuses) d'Alan Parsons et voilà que sans crier gare, la figure tutélaire de la pop prog sort de sa console de mixage un album qu'il intitule The Secret – effectivement bien gardé. Un sentiment ambivalent gagne alors l'auditeur qui a encore en tête les dernières tentatives mitigées du co-producteur de The Raven that refused to Sing (and Other Stories) de Steven Wilson, partagé entre la joie de ces retrouvailles inattendues et la crainte d'une réalisation anecdotique. Le fan historique réclamant de la rengaine premium obtiendra-t-il satisfaction ?

L'affaire débute d'étrange manière, par une adaptation de... l'"Apprenti Sorcier". Ramassée en moins de six minutes, la version rock du chef d'œuvre de Paul Dukas, si elle peut laisser dubitatif quant à sa pertinence, se révèle plutôt plaisante, rappelant le retraitement d'"Une Nuit sur le Mont Chauve" de Moussorgski sur la bande originale de Saturday Night Fever, en moins disco que celui-ci, on s'en doute. Après le new age soporifique des nineties, l'electro éventé du dernier LP, ce serait donc la mue définitive en orchestre symphonique avec guitare, synthés et batterie ? Non, Alan, pas toi, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait ! Bon, OK, les arrangements orchestraux, tu as toujours adoré ça, mais pas au point d'en composer tout un recueil et... Ouf, la seconde piste est un pur tube comme The Alan Parsons Project en commettait treize à la douzaine au tournant des années quatre-vingt. Illuminé par la voix magique de Jason Mraz, "Miracle" dit clairement la tendance lourde du cinquième effort longue durée de l'ingé son de The Dark Side of the Moon : un retour à la chanson classieuse avec voix immaculées, accords soyeux et synthés vintage. Bref, tout ce qui a fait le succès de The Alan Parsons Project pendant une grosse décennie, le spleen solaire de feu Eric Woolfson en moins. Son vieux complice se serait-il AORisé, ce que la signature avec Frontiers, le label le plus réputé du genre incarné par Toto et Journey, aurait tendance à confirmer ? À l'écoute des ballades sans grand relief - "Fly to me" - ou convenues – "Sometimes", guère boostée par un Lou Gramm (ex-Foreigner) qui en fait des caisses derrière le micro – la crainte est légitimée.
Plus globalement, le tempo alangui sur lequel progresse une majorité de morceaux participe d'un ronronnement peu propice à l'enthousiasme. Heureusement, le constat n'est pas systématique. Si "Soirée Fantastique" – ça se passe à Paris - n'affole pas non plus le compte-tours, son thème (évidemment) romantique, rehaussé par des chœurs travaillés qui évoquent les succès lointains, se révèle suffisamment accrocheur pour faire passer un bon moment, d'autant que l'accordéon clichesque de rigueur ne se fait pas trop envahissant. Avec "Requiem", Parsons tente de raviver la diversité d'écriture qui faisait tout le sel des meilleurs sorties de son « projet » initial en proposant un titre jazzy façon music-hall bien pêchu, sur lequel le chanteur-saxophoniste Todd Kershaw Cooper s'époumone avec brio, notamment à l'occasion d'une impressionnante tenue sur l'épilogue. On y entend même, ô miracle, un solo de guitare nerveux, à défaut d'être énervé. Sans témoigner d'une prise de risque aussi radicale, "As the Lights fall" s'inscrit en droite ligne du hit "Eye in the Sky" – la scansion timide de la six-cordes, le timbre medium et la ligne mélodique sur le couplet - pour un résultat agréable au final, même si dénué des inflexions poignantes qui rendaient le modèle si émouvant. "One Note Symphony", porté par un chant robotique monocorde, s'inscrit également dans la veine des compositions particulières - dommage que le break atmosphérique avec les commentaires en fond à la "Let's Talk About Me" soit inutilement étiré, la rupture attendue ne se produisant finalement pas. Il faut admettre par ailleurs que l'absence de surprise constitue le principal regret à l'écoute de cette œuvre qui respire la maîtrise mais manque de ce grain de folie qui fait basculer le cœur et l'esprit dans la dimension des joies extatiques, malgré la performance irréprochable de la plupart des vocalistes, dont un blunstonien PJ Olsson ("Years of Glory").


En faisant cadeau d'un enregistrement inattendu après un mutisme de trois lustres, Alan Parsons minimisait le risque de décevoir. Certes, le vétéran n'a pas accouché du chef d'œuvre de sa carrière – trop de lenteurs, pas assez de relief. Mais en régénérant – enfin ! –  l'inspiration de ses années de gloire, il parvient à se mettre au niveau sur quelques occurrences, délivrant par la même un digne hommage à son ancien acolyte Eric Woolfson, songwriter d'exception à l'origine de tant de succès. Une démarche à la fois respectueuse et risquée qu'il convient de saluer.



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