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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 13/20

LINE UP

-Kevin Sharp
(chant)

-Tomas Lindberg
(chant)

-Georg Anton Reisenegger von Oepen
(guitare)

-Shane Embury
(basse)

-Adam Jarvis
(batterie)

TRACKLIST

1) Death Itself, Brother of Sleep
2) Hell Will Plague the Ruins
3) The Dregs of Hades
4) Black Illumination
5) Dark Force of Conviction
6) Misdirection Thief
7) Dead Legions
8) Triumph of the Grotesque
9) Nameless Death
10) A Sinful Life of Power
11) Ashes
12) The Blind Beast
13) Reign on in Hell
14) Crucifixion of Distorted Existence

DISCOGRAPHIE


Lock Up - The Dregs of Hades
(2021) - grindcore - Label : Listenable Records



Il est des groupes qui ne cessent d’apparaître dans la liste des références d’un genre, tout en étant pourtant globalement sous-estimés, voire mésestimés. Lock Up ne saurait justifier d’une véritable ignorance au vu de ses membres, mais demandez à des personnes censées être fan de grind la liste de leurs groupes cultes, peu de chance d’y voir apparaître Lock Up à une place fameuse.

Plusieurs vous diront à son évocation « Ah mais bien sûr ! Lock Up, ce sont des monstres. » ou peu s’en faut. Enfin, je cesse ici l’incarnation de personnes. Car Lock Up livre une nouvelle vocifération grind. Et ça on ne peut lui retirer. Lock Up, projet de l’ombre de sir Shane Embury, fièrement entouré de Kevin Sharp (Brutal Truth les gens ?), Tomas Lindberg (At the Gates non ?) et dans le passé, Nicholas Barker (alias le mercenaire de l’extrême) ou Jesse Pintado (des légendaires Terrorizer). Un peu des airs de all star band du grind mine de rien. Difficile de se planter avec un tel personnel en fait. Chose faite. Pas de plantage. Lock Up ne tergiverse évidemment pas en balançant du blast à tout va. Pourtant, il a la sagesse de s’adonner au bon gros break salvateur à de multiples reprises, avec force et maîtrise.
Instrumentalement, y a pas à tortiller du cul, tout le monde connaît sa partition. C’est carré, varié, maîtrisé. Les riffs sont envoyés à toute berzingue, la batterie martèle dur et dru. Même la basse fonctio… ah non, on m’informe par la radio qu’elle n’a que la portion congrue dans le mix. C’est con. Heureusement, on l’entend. Quant au chant, Kevin Sharp éructe et récite son fiel avec la maestria qu’on lui connaît… ou un peu fatigué ? Son mix trop lointain laisse planer le doute. Musicalement demanderez-vous ? Un mix de Brutal Truth et Napalm Death, ça sonne bien non ? Evidemment messires. Ajoutez dans la balance Blockheads, nos chers Français et on sera bons copains. Du grind de haute qualité, bien que… osons le terme, scolaire. Aussi décevant que cela puisse paraître, les amis d’Outre-Manche appliquent trop facilement une recette dont ils ont fait le tour mille fois. Et ça se sent (malgré le mid tempo final de six minutes, bien fait mais qui ne remet fondamentalement rien en cause).


Avilissement ? Quand même pas, on parle de grind, difficile de véritablement reprocher tourner mou, d’autant que l’énergie propre au genre reste là. Pourtant, force est d’admettre la trop grande, comment dire... "metallicité" du projet. Oui, ça doit être ça. La folie punk, les débordements en tout genre sont trop éloignés pour qualifier ce disque de totale réussite. Réussite mineure donc.





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