18791

CHRONIQUE PAR ...

3
TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-David Bailey
(chant)

-Loïc "F." Fontaine
(guitare+basse+programmation)

A participé à l'enregistrement :

-Kévin Paradis
(batterie)

TRACKLIST

1) De Gloria Martyrum Et Confessorum
2) The Great Persecution
3) DCLXVI
4) Antechristus
5) Caesar Nerva Traianus
6) Apocalypsis

DISCOGRAPHIE

Persecution (2021)

Autokrator - Persecution
(2021) - brutal death - Label : Krucyator Productions



Purée, ça ne rigole pas. Autokrator l’Occitan n’est pas là du tout pour amuser la galerie. Déjà, ils s’entichent de Kévin Paradis pour animer une batterie qu’on imagine dévastatrice. Puis rien que les premiers contacts. Bam. Ca envoie sévère, vraiment. Autokrator écrase, domine, plaque au sol. Et dire que ceci n’est que l’introduction de la chronique.

Il faut savoir se rendre aux évidences. Il était impossible de débuter autrement le compte-rendu d’un album réellement suffocant. Pas suffocant au sens d’une atmosphère plus qu’épaisse, torturée. Ici, la suffocation (n’y voyez pas forcément de lien avec le groupe du même nom) vient de l’effroyable densité du son, d’une force de frappe colossale. Les guitares sont excessivement imposantes, font leur effet dès les premières secondes d’écoute. Et même après plusieurs aller-retours sur l’album, on ressent leur impact puissant. Et cette batterie tenue de mains de maître par Kévin Paradis (Benighted pour ceux qui se demanderaient), c’est ultra carré, ultra rapide, destructeur, portée par un son à l’avenant des guitares. Partant de ces constatations, Persecution s’avance comme un album difficile à arrêter.
C’est bien le cas. Hate Eternal, ou Nile ou Decapitated jeune, n’ont qu’a bien se tenir, car il faut chercher les références dans le brutal death de haute qualité pour faire face au monstre que voici. La promo évoque un black death, il est franchement difficile d’entendre du black dans cette livraison, sorti des paroles très latines et orientées sur le malin. L’atmosphère très sombre de l’album pourrait éventuellement, sur un malentendu, autoriser l’étiquette black, cependant la lourdeur des riffs, le gras des guitares et l’épuisement induit par la batterie interdisent d’accoler ce qualificatif de black. Autokrator pratique le brutal death, soyez-en assurés (même si oui, une louche de Aosoth persiste dans l’air, lui-même fricotant parfois abondamment avec le death). Et vous aurez compris qu’il le pratique sacrément bien.
Les riffs ne recherchent pas la complexité, point d’abondance de notes, cependant ils excellent dans la martialité nécessaire à établir la domination sonore qui s’abat sur nos esgourdes. Et le chant supporte parfaitement l’ensemble, gras, agressif, voir quelque peu opaque, il participe à la création d’une chape de plomb pesante, presque palpable. Force est de s’incliner devant la qualité du travail produit. Les compatriotes réjouissent par une maîtrise de tous les instants, tant dans l’instrumentation que la composition. Se pourrait-il dès lors que cette maîtrise devienne trop grande ? Le cas est à débattre, car la globalité demeure impressionnante mais… oui, traîne, lancinante, cette tentation d'accuser le groupe de trop bien faire les choses. Un grain de folie supplémentaire ne serait pas superflu.


Alors certes, on ergote, on veut toujours mieux ou plus, et nous avons bien raison d'être exigeants. Cependant. Que cela ne retire en rien toutes les qualités d’une sortie spectaculaire, dominatrice de manière tout à fait réjouissante. Un death brutal incarné à la (trop) perfection.





©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 3 polaroid milieu 3 polaroid gauche 3