1865

CHRONIQUE PAR ...

13
Dupinguez
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Danie Powers
(chant+guitare+mandoline)

-Steve Murray
(basse+chœurs)

-Daniel Nydick
(batterie+percussions)

TRACKLIST

1)Ab Initio
2)The Prophecy
3)Power Tapestry
4)A Somber Day
5)Kingdom Falls
6)Darkness Calls
7)The Tarot Reader
8)Outrage
9)The Red Mist of Endenmore
10)There Once Was a Time
11)Vain Regrets

DISCOGRAPHIE


Powers Court - The Red Mist Of Endenmore
(2008) - heavy metal dark metal - Label : SPV Dragon Heart



Powers Court, formation américaine en provenance de l'Illinois, ne brille pas par sa productivité. Depuis sa formation en 1990, elle nous a livré pas moins de deux albums et un EP, le dernier datant de 2001. Pas la meilleur moyen de fonder une fan-base durable hein? Mais là n'est pas la question. C'est donc 7 ans plus tard que débarque The Red Mist Of Endenmore, concept album (s'il vous plait) qui va traiter de magie noire, maléfices et autres sorcelleries.

Et il ressort de l'écoute de cet album une impression bien étrange, et ce à un bon paquet de niveaux. Alors le mieux est encore de les prendre un par un, mais pour les comprendre, parlons d'abord du style pratiqué par Powers Court. Il s'agit d'un power metal bien sombre, dont l'influence Iced Earth semble évidente à l'écoute de certaines rythmiques bien tranchantes. Première étrangeté, la femme qui officie aux vocaux possède un timbre qui, en plus de ne pas être parfaitement maitrisé, ne colle pas forcément aux riffs joués derrière (par cette même dame s'il vous plait, et là, chapeau!). Les compos étant ci et là agrémentées de chœurs bien maléfiques comme il faut, cette dualité donne comme impression finale celle de nager en plein dans les ténèbres, donc un effet par forcément désagréable. Donc oui, ce timbre qui ne colle pas et qui n'est pas bien maitrisé donne au final un effet assez réussi! Pour vous donner une idée, ça rappelle parfois le King Diamond.

Deuxième élément, la batterie. Prenez la caisse claire de Saint Anger, et appliquez ce son à tous les toms, et vous aurez à peu près le son de Daniel Nydick. De plus son jeu semble parfois complètement à côté, mais vu que ce qui semble être à première écoute des pains sont répétés d'un plan sur l'autre à la perfection... Bref, cela ne vient pas écarter cette sensation de malaise sournoisement installée par la voix, loin de là. Et pour que tout ça soit cohérent, il reste encore les guitares. Et là, les amateurs seront ravis : ça riffe à tout va, souvent dans la plus pure tradition Jon Schaffer, et les rythmiques sont tout aussi incisives, le modèle étant le même. Du coup, côté puissance, pas de problème. Et vu que la variété n'est clairement pas au rendez-vous, tout cela fait de The Red Mist of Endenmore un bloc compact et massif assez difficile à apprivoiser.

Gros avantage : les titres ne dépassant que rarement les 4 minutes, on a très rarement le temps de s'ennuyer. Mais d'un autre côté, difficile d'isoler un titre plutôt qu'un autre. On citera tout de même "Outrage" et ses chœurs très efficaces, qui sublime la chanson titre juste derrière, très rentre-dedans. Malheureusement, malgré une écoute prenante, le cerveau finit par se réveiller et par se poser une simple question : « Et si tout ça était servi par un gros son et Ripper au chant ? » Bon, certes, on y perdrait très certainement de cette patte et de ce charme qui font de The Red Mist of Endenmore un album si particulier, mais c'est clairement le regret qui sort gagnant de cette interrogation. On se dit que tous ces riffs méritent meilleur traitement et que finalement, cette voix commence un peu à irriter légèrement les tympans.


Mais cela n'empêche pas Powers Court de demeurer une bonne surprise en cette première moitié d'année 2008. Dommage d'ailleurs qu'il faille probablement attendre encore quasiment une décennie pour voir quelque chose de nouveau sortir sous ce nom tant il y a du potentiel derrière. En tout cas, les amateurs d'un power bien tranchant pas rebutés par tous les éléments suscités qui font que cet album est particulier peuvent s'y jeter sans trop de soucis.


©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
Latex Dresses for Prom,Latex catsuits in the goth subculture latex clothes The potential dangers of overheating and dehydration while wearing latex catsuits,The ethics of wearing and producing latex clothing sexy latex clothing
Trefoil polaroid droit 6 polaroid milieu 6 polaroid gauche 6