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CHRONIQUE PAR ...

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TheDecline01
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 14/20

LINE UP

-Roman "R." Saenko
(chant+guitare+basse)

A participé à l'enregistrement :

-Vladislav "V" Petrov
(programmation)

TRACKLIST

1) Occidental, Beware the Steppe (Intro)
2) Those Who Worship the Sun Bring the Night
3) No Stronghold Can Withstand this Malice
4) To the North of Pontos Axeinos
5) Anxiously They Sleep in Tumuli
6) Melanchlaeni
7) Shadowed by a Veil of Scythian Arrows

DISCOGRAPHIE


Hate Forest - Hour of the Centaur
(2020) - black metal - Label : Osmose



Un retour. Jugez donc. Quinze années avant de refaire surface avec un nouvel album. Et surtout, un groupe annoncé comme décédé entre 2004 et 2019. Quelle mouche a donc piqué Roman Saenko pour faire renaître Hate Forest de ses cendres ? Un manque de simplicité et de crudité ? Un désir puissant de revivre l’exaltation de l’aventure solitaire ? Il faudrait l’interroger pour avoir le fin mot de cette histoire. Ce qui est certain, c’est l’attente enfin repue des fans. Et donc ce nouvel objet musical entre nos oreilles.

Hate Forest nous avait quitté en tant que groupe de black metal froid, cru, sylvestre. Il nous revient en tant que groupe de black metal froid, cru, sylvestre. Cohérence. Le son s’est épaissi depuis Purity (2003), mais n’espérez pas de la douceur. Les guitares sont abrasives au possible, leurs contours sont flous, la batterie (programmée, et avouons-le, bien faite tant dans son exécution que son traitement sonore) est agressive sans être excessive. Et le chant est celui d’une personne à la colère sourde, une sorte de lame de fond dangereusement tranquille, prête à vous trancher la gorge. Le maelstrom ainsi créé plonge l'auditeur dans l’expectative, le recueillement. Attente de temps plus mauvais, espérance d’une nuit froide enneigée sans lune. Isolement et concentration au milieu de la forêt de sapins dénudés par les affres de l’hiver.
Je grelote. Je veux avoir peur. Un peu. Alors je mets Hour of the Centaur. Roman Saenko est une personnalité étonnante. De l’ode atmosphérique Drudkh à cette ambiance imposante, l’écart est grand. Certes, nous parlons black metal, mais les raffinements de Drudkh ne se retrouvent absolument pas dans Hate Forest. Hate Forest est en un sens bien plus minimaliste même s’il poursuit un but lui-même atmosphérique. Sauf que ce n’est pas contemplatif. Hate Forest vous force dans son dessein brutal. En cela il se rapproche d’un… Forest (ça ne s’invente pas), ou d’un Gorgoroth des premiers temps type Under the Sign of Hell. Toutefois, et malgré cette vindicative intention, Hour of the Centaur plante des mélodies, certes enfouies sous les gravas de l’abrasion, mais bien présentes. Et c’est donc celles-ci qui vous prendront par la main pour vous guider dans ce voyage à travers les steppes ukrainiennes.


Hate Forest ne se refait pas. L’entité demeure mystérieuse, engageante et pernicieuse. Son black metal s’adresse avant tout aux personnes en recherche d’atmosphères brutales. Le voyage est ici forcé plus qu’accompagné. Cela a son charme, surtout que les compositions démontrent une inspiration toujours impeccable. Un disque très homogène, qui s’écoutera d’une traite.





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