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CHRONIQUE PAR ...

132
Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 16/20

LINE UP

-Lori Lewis
(chant)

-Kirill Romanyuk
(guitare)

-Alexander Strelnikov
(guitare)

-Anton Andryushin
(claviers)

-Alexey Rybakov
(basse)

-Dmitry Sletkov
(batterie)

Ont participé à l'enregistrement:

-Thomas Vikstrom
(chant sur "Mercury")

-Jan Kristian Niemann
(guitare sur "Luna")

-Anastasia Terekhova
(violon sur "Luna")

TRACKLIST

1) Sol Invictus - The Unconquered Sun
2) Mercury - Messenger of Dreams
3) Venus - Bringer of Love and Desire
4) Tellus - Fruit Divine
5) Luna - Moonlight Chariot
6) Mars - Star of Marduk
7) Jupiter - Deus Pater
8) Saturn - Ruler of the Golden Age
9) Uranus - Father of the Titans
10) Neptun - Crown of the Ocean

DISCOGRAPHIE


Lori Lewis - Carmina Romanus
(2020) - metal symphonique - Label : Adulruna



Chronique intime d'un confiné partie numéro je ne sais plus combien mais jolie partie ! Eh oui, la douce, chaleureuse, sublime Lori Lewis (non je n'en fais pas trop) nous prend de court et nous offre un album solo sorti sur le label de son boss chez Therion, Christopher Johnson. Alors que donne une Américaine entourée de Russes, le tout chapeauté par un Suédois exilé à Malte ?

Ça donne Carmina Romanus, album sur le thème des dieux et entités romains. Sans aller jusqu'au concept album, l'ensemble est cohérent et propose d'explorer différentes figures de la mythologie romaine. Si vous vous attendez ou voulez une production moderne et orchestrale à souhait, passez votre chemin. Si vous recherchez ce côté old school du metal sympho de la fin des années quatre-vingt-dix-début des années 2000, cet effort est fait pour vous tant il est réconfortant en cette année trouble. Claviers cheaps, pas d'électro, des riffs, des solis à l'ancienne : Lori et sa troupe nous comblent sur ce point. Malheureusement le tout manque d'un petit grain de folie, d'un petit truc en plus, mais le job est clairement fait. Bien évidemment, la voix de l'Américaine y est pour quelque chose tant elle donne l'impression de ne jamais forcer. Elle délivre, le long des dix pistes, une performance XXL et remarquable. Tu aimes la base du sympho mais les chanteuses lyriques qui maltraitent leurs cordes vocales te rebutent ? Cette œuvre est pour toi. La cantatrice sait doser sa voix mieux que quiconque et sa prestation sur "Mars" ou encore "Neptun" va te convaincre sans difficultés.
Et musicalement alors ? Pas de boîte à rythme ni d'artifices. Tout est bien exécuté et composé. La batterie prend une place assez importante sur Carmina Romanus ce qui contribue au sentiment général de satisfaction. Ainsi le brave Dmitry s'éclate avec sa double pédale, notamment sur "Jupiter" ou encore "Saturn". Côté guitares, quelques petits soli fort sympathiques de ci de là ("Mercury") ou quelques riffs bien enlevés comme sur "Tellus" ou encore "Luna". Cette dernière, est une des œuvres centrales de Carmina Romanus car elle bénéficie de la participation de Kristian Niemann, un ancien de Therion. Le titre pourrait faire partie du répertoire des Suédois qu'on y verrait que du feu (violon, chœurs etc) et on se demande pourquoi Lori n'a écrit que trois des dix titres quand on voit la réussite de ce "Luna". Il manque cependant à cet essai inaugural un zeste d'audace. Tout est beau, parfait, les ambiances sont prenantes ("Saturn", très mystique, "Uranus" très old school, "Mars", morceau succulent et tout en relief) mais ça reste très propre, sur un même ton. Il n'y a pas non plus de titre d'appel, un single simple et efficace. "Mercury", en duo avec Vikstrom de Therion, fait office de, mais, bien que sympa, tape un peu à côté. Alors si vous cherchez de la folie, vous risquerez d'être un peu déçus. Ceci dit, si vous voulez une œuvre de metal sympho à contre courant des sorties actuelles avec une chanteuse irréprochable, ce sublime premier LP est pour vous.

Si Carmina Romanus ne deviendra sûrement pas un disque majeur, il l'est tout du moins pour Lori Lewis. Ce premier effort en solo est une vraie réussite. La Nord-Américaine s'est bien entourée et délivre de vrais grands moments, le tout porté par une voix unique en son genre. Il serait dommage de passer à côté. À bon entendeur.



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