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CHRONIQUE PAR ...

87
Malice
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Ross Jennings
(chant)

-Charles Griffiths
(guitare)

-Richard "Hen" Henshall
(guitare+claviers)

-Diego Tejeida
(claviers)

-Conner Green
(basse)

-Raymond Hearne
(batterie)

TRACKLIST

1) Clear
2) The Good Doctor
3) Puzzle Box
4) Veil
5) Nil by Mouth
6) Host
7) A Cell Divides

DISCOGRAPHIE

The Mountain (2013)
Affinity (2016)
Vector (2018)
Virus (2020)

Haken - Vector
(2018) - metal prog - Label : Inside Out Music



Après avoir sorti un The Mountain fort apprécié et fort bien noté, que ce soit chez nous ou ailleurs, Haken a persisté en 2016 avec Affinity, un coup de coeur absolu à mes yeux et mes oreilles. A force d'enchaîner les albums solides, beaucoup se sont demandés combien de temps il faudrait à la formation pour s'essouffler - car cela devait fatalement arriver. Lorsque les premiers extraits de Vector ont été mis en ligne, il y eut du doute parmi les fans et ces derniers ont persisté : peut-être était-ce là moment tant redouté. Même quelques mois après, la nouvelle galette de Haken divise toujours autant. 

Ils ont été nombreux, les fans de prog, à venir dire que Vector était la fin d'une ère pour Haken et que cet album ne valait rien comparé à ses prédécesseurs. Pourtant force est de conclure, à coup d'écoutes répétées, que l'opus reste empreint des éléments qui font d'Haken un groupe apprécié : passages techniques intéressants ("Nil by Mouth", "Puzzle Box"), mélodies incontournables ("Veil") et ambiances tantôt tortueuses ("Host"), tantôt fébriles ("The Good Doctor"). Alors certes, l'album ne dure que quarante-cinq minutes, mais c'est l'un des éléments qui contribue à l'impression d'efficacité qui s'en dégage. En effet, il n'y a pas grand chose à jeter dans les sept pistes qui constituent Vector : on sent l'envie de frapper fort, aller à l'essentiel sans perdre de son essence. Un pari plutôt réussi, dans l'ensemble.

C'est vrai que le son de Haken sur cette nouvelle galette s'est durci, se faisant plus incisif, plus heavy. Un choix qui n'a pas plu à tous, ne laissant à l'auditeur que peu de moments calmes (la très belle "Host" en fait partie). Vector aurait sans doute gagné à inclure des passages plus mélodiques et contemplatifs, comme c'est le cas pour ses prédécesseurs. Un autre aspect plus rébarbatif de l'opus est sans doute le temps qu'il faut pour s'y habituer et en apprécier les nuances : il est facile d'écouter une fois la masse sonore qu'est Vector sans prendre le temps de la digérer puis hausser les épaules et ne plus y revenir. Un choix terriblement peu stratégique, mais compréhensible.


Le moins que l'on puisse dire, c'est que cet album est beaucoup de choses. Même s'il est moins qualitatif que les albums qui l'ont précédé, Vector reste un opus efficace, intriguant et qui ne manque pas de charme, même s'il est difficile à appréhender et que sa durée laisse malgré tout comme un goût d'inachevé. Une chose est sûre : les musiciens de Haken n'ont de cesse de nous surprendre et de chercher à se réinventer. Une ambition admirable, qui change des groupes dont le son n'évolue plus. Il nous reste à voir si cette nouvelle direction se confirmera avec le temps.


©Les Eternels / Totoro mange des enfants corporation - 2012 - Tous droits réservés
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