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CHRONIQUE PAR ...

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Eudus
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Osten Bergoy
(chant)

-Tommy Olsson
(guitare+programmation)

-Arni Sorlie 
(guitare)

TRACKLIST

1) East of the Sun West of the Moon
2) The Night's Ablaze
3) Barren Land
4) On a Little Snowy Field
5) It's All Gone
6) Black River
7) Cold Light
8) The Rain Still Falls
9) Flickering Lights

DISCOGRAPHIE


Long Night - Barren Land



Plus de deux ans et demi après la sortie de leur premier EP, Sorrow Returns, Long Night est enfin de retour en cette fin 2018 avec leur album Barren Land. Après l’enthousiasme suscité par Sorrow Returns, avec un visuel (signé Maria Delg) assez dark mais magnifique, et toujours porté par la succulente voix d’Osten Bergoy, c’est avec excitation que je me suis plongé dans cette terre stérile.

Si Sorrow Returns est une réussite, il souffre cependant de quelques facilités et d’absence de prise de risque. La bande de Tau (ville norvégienne) a la bonne idée de gommer directement ces points négatifs. Le trio continue de surfer sur un rock gothique très seventies, mais remplace les quelques mélodies « téléphonées » pour incorporer des ambiances bien plus sombres comme le démontre l’excellent morceau d’ouverture "East of the Sun West of the Moon". Osten est à son aise (comme toujours), le solo fait mouche et contrairement à Sorrow Returns, la « batterie » se dévoile enfin. Alors, pas de batteur dans le line-up, ni de musicien de session. C’est Tommy qui s’est occupé de la programmation pour incorporer l’instrument au sein des compositions. Avant de vous dévoiler la beauté de Barren Land, petit point sur quelques sorties de routes. Entre le titre éponyme qui n’accroche jamais l’auditeur (une mélodie assez bas de gamme) et un Osten qui en fait un chouillat trop, la proposition est à des années lumières du reste des œuvres concoctées hormis peut être "The Rain Still Falls" qui a le malheur d’être située entre deux morceaux d’une intensité exceptionnelle, mais nous y reviendrons plus tard. Pour le reste des compositions, on peut distinguer trois « types » d’essais. Des titres assez directs, catchys, à savoir "The Night‘s Ablaze" et surtout, la rockissime "It’s All Gone" qui fait figure de tube aux côtes de ses confrères bien plus épurés.
Adjectif qui sied d’ailleurs à merveille à des petits bijoux de composition que sont "On a Litlle Snowy Field" et "Black River". Le premier, supporté par une guitare acoustique, monte tout doucement en puissance, la voix d’Osten est posée et douce, les arrangements font mouche. Quant à "Black River", le mystère plane clairement. On se croirait dans les marécages de Louisiane. Ces deux propositions ont une force en elles, à savoir transporter l’auditeur. Fermez les yeux, et vous semblez être directement embarqué sur des terres sauvages. Magistral. Et que dire de "Cold Light" et "Flickering Lights"? Pour cette dernière, le folk rejoint clairement la partie et fait penser à Asaf Avidan, surtout sur les premières notes (musicales et vocales). Les montées d’Osten vous attrapent en plein vol, ainsi sur le refrain de "Cold Light", proposition plus que saisissante et qui vous emporte dans un torrent d’émotions.  Mais Osten n’est pas le seul à bord, l’apport des deux guitaristes, Tommy et Arni se fait plus sentir que sur Sorrow Returns. Que ce soit en rythmique ou lors de petits soli ou interventions bien senties, ils accompagnent tout du long le timbre du vocaliste. Et comment ne pas évoquer le final de Barren Land, œuvre de ces dites guitares accompagnées de quelques notes de piano pour une clôture assez brève mais savamment dosée et qui fait dire « vivement la suite ».


Une voix en or, des guitaristes de talent, des compositions parfaitement travaillées, des ambiances variées, voilà l'essence de Barren Land. Il surpasse son petit frère Sorrow Returns, il a su gommer ses principaux défauts. Et si quelques petites erreurs sont à constater, elles ne sont que minimes face à la grande claque que nous met cette œuvre. Chapeau bas.


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