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CHRONIQUE PAR ...

87
Malice
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Éric
(chant+guitare)

-Olivier
(guitare)

-Ben
(basse)

-Vincent
(batterie)

TRACKLIST

1) Negligence
2) Time Doesn't Heal Anything
3) The Sound of Deceit
4) Shattered Dreams
5) Nothing Else to Do
6) Cataract
7) This Feeling
8) Everything is Fine

DISCOGRAPHIE


Lodz - Time Doesn't Heal Anything
(2017) - postcore post rock - Label : Season Of Mist



Quatre ans après Something In Us Died, les Français de Lòdz reviennent avec leur deuxième album, Time Doesn't Heal Anything. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le groupe reste fidèle à ses primes ambiances : titres sombres, paroles défaitistes, le tout saupoudré de guitares incisives et d'un chant désespéré : c'est une combine qui marche et à laquelle le quatuor s'est furieusement accroché. À tort ou à raison ? Cela reste à voir.

La première chose que l'on peut remarquer dans ce recueil, c'est le soin apporté à la production : léchée et impeccable, elle met à l'honneur le son du groupe. Cette méticulosité se retrouve dans d'autres éléments, tels que le visuel de l'album ainsi que les paroles des huit pistes qui le composent. Difficile en effet de douter de la sincérité de la formation, surtout lorsqu'on se plonge dans l'écoute de l'opus : le chant d'Éric, particulièrement, est un atout qui apporte aux morceaux une dimension particulière. Tantôt calme ("Everything is Fine"), tantôt énervé ("Negligence"), il varie au fil des compositions et permet quelques changements d'atmosphères qui, soutenus par l'instrumentation, sont particulièrement bienvenus. Quant à la section rythmique, elle confère aux compositions un dynamisme agréable, mis en exergue par la production. Un ensemble plaisant, mais qui n'est pas sans défauts, loin de là.

L'un des problèmes réside dans la longueur des compositions. Ce n'est pas une tare en soi, mais c'est le cas ici puisqu'à cette longueur s'associe une monotonie presque omniprésente, qui ne s'oublie que lors de rares instants (la fin du morceau éponyme, les variations d'atmosphère sur "The Sound of Deceit"). Pour le coup, les musiciens de Lòdz auraient gagné à varier davantage les ambiances, en instaurant, notamment, plus de passages calmes (comme sur "Everything is Fine"). Les guitares également auraient pu être mieux mises en valeur par l'ajout d'un solo ou deux (d'autant plus que le niveau des musiciens ainsi que l'émotion qu'ils dégagent le permettraient largement). De plus, les morceaux qui composent l'album sont de qualité, mais l'ensemble manque cruellement d'originalité. C'est sans doute cela qui fait le plus défaut à Time Doesn't Heal Anything, et c'est bien dommage.


Avec Time Doesn't Heal Anything, Lòdz restent sur les sentiers battus et nous offrent un effort sincère et de qualité. Cependant, ce n'est pas avec cette réalisation que le groupe parviendra à se frayer une place parmi les plus grands. Ce n'est pas un problème : l'album est loin d'être mauvais et puis, le son de la formation a encore le temps d'évoluer. En attendant, je ne peux que leur souhaiter de continuer à composer, tout en expérimentant : c'est là le chemin le plus sûr pour sortir du lot et se rapprocher des grands.


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