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CHRONIQUE PAR ...

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Djentleman
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 17/20

LINE UP

-Winston McCall
(chant)

-Jeff Ling
(guitare)

-Luke Kilpatrick
(guitare)

-Shaun Cash
(basse)

-Ben Gordon
(batterie)

TRACKLIST

1) Gimme A D
2) Anasasis (Xenophontis)
3) Pandora
4) Romance Is Dead
5) Guns For A Show, Knives For A Pro
6) Blackout
7) Picture Perfect, Pathetic
8) It's Hard To Speak Without A Tongue
9) Mutiny
10) Smoke 'Em If Ya Got 'Em
11) A Cold Day In Hell

DISCOGRAPHIE

Killing With A Smile (2005)
Atlas (2012)
Ire (2015)

Parkway Drive - Killing With A Smile
(2005) - metalcore mélodique - Label : Epitaph Resist Records



Allez, avouez-le, vous vous êtes au moins posé une fois la question dans votre vie : mais d’où vient ce nom bordel ? Un peu comme Linkin Park, impossible de trouver une traduction correcte sur Google Trad ! Et bien, à moins d’être originaire de la ville de Byron Bay, en Nouvelle-Galles-du-Sud, sur le continent australien, vous auriez sûrement eu du mal à deviner que Parkway Drive est tout simplement le nom d’une avenue. On peut donc considérer aujourd’hui que le groupe à une avenue à son nom. Et c’est la moindre des choses.

C'est en 2004, avec un EP du nom de Don’t Close Your Eyes, que s’ouvre la carrière de Parkway Drive - si l’on excepte un split avec leurs compatriotes de I Killed The Prom Queen. Huit chansons au compteur, rien que ça. Pour un EP, c’est vraiment pas mal! Et malgré une qualité assez médiocre, on commence à sentir d'ores et déjà un vrai potentiel chez les Aussies. Tellement fiers de cet ouvrage, ils ressortiront le morceau "Smoke ‘Em If Ya Got ‘Em" un an plus tard, sur leur premier LP, Killing With A Smile, celui-là même qui va nous intéresser aujourd'hui. Ne vous fiez pas au titre, celui-ci n’a rien à voir avec une quelconque influence musicale brutal death ou goregrind. Du metalcore mélo et rien d’autre qu’on vous dit! Avant de sortir le très orienté hardcore Atlas, et le très controversé Ire, les Australiens se taillent déjà une place de maîtres incontestés dans le monde du metalcore mélodique. Et ce premier opus n’y est sans doute pas étranger, tant il pose les bases de leur recette à succès du début de leur carrière.
Avant toute chose, la première qui impressionne, se trouve sur votre gauche. Le line-up du groupe est quasi inchangé dix ans et quatre albums plus tard. Un exploit quand on connait l’instabilité du monde dans lequel le style vit. La fidélité et la constance sont donc de mise ici. A l'exception du bassiste Shaun Cash, qui n’apparaitra qu’une seule fois, remplacé dès Horizons par Jia O’Connor. Alors on ne va pas se mentir, cette présence exceptionnelle et ponctuelle ne se ressent pas vraiment, car Parkway Drive ne donne pas dans le jazz. En revanche, on peut établir sans trop se mouiller que cet opus est le plus pêchu de tous ! Les riffs sont tranchants comme rarement Parkway Drive arrivera à en reproduire, les breakdowns sont fracassants ("A Cold Day In Hell", "Mutiny", "Smoke ‘Em If Ya Got ‘Em"), et le chant de l’excellent Winston McCall est agressif comme jamais, aussi bien côté growl que scream. Pour le délire, les gars se permettent même de placer çà et là quelques sympathiques références cinématographiques (Die Hard 2 et Pirates des Caraïbes).
Mais attention, si Parkway Drive est aussi réputé que ça sur la scène internationale, c’est aussi pour ses mélodies entêtantes et ultra efficaces. De l’énergique "Mutiny" à la douce "Romance Is Dead", en passant par les tapping de "Guns For Show, Knives For A Pro" et "Picture Pefect, Pathetic", vous serez servis. Certes, ça reste du metalcore avec des structures rythmiques répétitives et prévisibles, mais diable, c’est foutrement efficace ! Quarante minutes au compteur et très peu de chansons pendant lesquelles on lâche prise. Tout au plus, elles nous passent sous le nez sans nous faire signe ("Pandora", "Blackout"), mais cela fait partie de la marge d’erreur tolérable. De plus, Parkway Drive s’apprécie aussi bien – voire mieux – en live qu’en studio, car la plupart des parties typées hardcore pur sont clairement dédiées à des concerts. Et d’un autre côté, des gars qui jouent du metal en tongues, ça se voit au moins une fois dans sa vie.

Beaucoup de gens ne retiennent de Parkway Drive que son album Horizons (excellent au demeurant), mais c’est faire beaucoup d’ombre à ce Killing With A Smile qui mérite une place à part entière dans la discographie des surfeurs, tant il reste pur, authentique et très peu erroné. On peut considérer ce KWAM comme le pendant brutal de son successeur. Mettez ce vilain Ire de côté et revenez au précepte du groupe, bon sang !


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