La question du jour : « Quel est le point commun entre Hybrid Nightmares et Wagner ? » Pour ceux qui ne savent pas qui est Hybrid Nightmares, rendez-vous ici. Pour ceux qui ne savent pas qui est Wagner et qui se précipitent sur Wikipedia, une petite piste : il ne s’agit ni du merveilleux Eric Wagner de Trouble, ni du regretté Robert Wagner, le justicier milliardaire, mais bien de Richard, le compositeur. Ah et la réponse à la question est la suivante : « Ils ont réalisé (ou sont sur le point de réaliser) une tétralogie » .
Après la comparaison s’arrête là, évidemment. Si Wagner était quelque peu heavy pour son époque, l’ampleur de son œuvre n’a bien sûr rien à voir avec celle de nos jeunes Australiens qui restent pour l’instant dans l’anonymat de la planète metal.
The Second Age, suite logique de
The First Age, en attendant les deux derniers EP, aidera-t-il Hybrid Nightmares à sortir de l’ombre ? Moins que
The First Age. La première pierre de la tétralogie avait séduit par sa vivacité et une certaine créativité dans un registre black melo non exempt de structures orientées techno-thrash.
The Second Age commence de la même manière : une intro acoustique très thrash dans l’esprit et un très bon premier titre bien dans la ligne de l’EP prédécesseur. La suite n’est pas mauvaise, mais un tantinet décevante. D’abord, il faut reconnaître qu’un EP, c’est déjà court, mais quand en plus, on a une intro et un intermède pas folichon ("Only the Dead Know") à la Opeth, l’œuvre se réduit à la portion congrue. Ensuite, si Hybrid Nightmares s’en sort encore bien sur "What It Means To Die", on peut déjà regreter l’orientation black-death melo suédoise du morceau, pas follement originale. Enfin, "And Reach the Stars" n’est pas mauvais, mais pas bon non plus, la faute à une certaine langueur, que le début du morceau ne laisse pas forcément présgaer. Bref, on reconnaît la patte des Wallabies, on continue à apprécier la fraîcheur du début d’EP, mais on sent poindre un début de danger d’enlisement.
Conclusion : The Second Age reste sympathique et fait encore preuve d’une certaine personnalité, mais nos jeunes artistes devraient faire attention à ne pas se laisser posséder par le démon de la chiantise venu du froid. Attendons The Third Age pour en savoir plus…