CHRONIQUE PAR ...
TheDecline01
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note :
14.5/20
LINE UP
-N
(chant)
-F
(guitare)
-A
(basse)
-Krzys
(batterie)
TRACKLIST
1)Warfare Unleashed
2)The Rise of the Empire of Mine
3)My Breath as a Blade
4)Stigmata
5)Immisericors
6)Interlude
7)No Glory for Traitors
8)I Never Felt a Pain That Was Not Pleasure
9)By This, I Conquer
DISCOGRAPHIE
Du true black qu’ils disent que c’est dans leur pub. Et ben je viendrai freiner les ardeurs car il s’agirait plutôt d’un bon black death à forte connotation black metal tout de même. En effet, une des particularités première de ce groupe frenchy, donc du pays du fromage levant, c’est que leur chanteur oscille tel une onde entre le chant criard black et le guttural death, avec encore une fois une préférence pour le chant typé black metal.
Et ma fois il se débrouille pas mal dans les deux registres et nous fait passer un bon moment, même si j’aurais personnellement préféré du tout black … mais bon. Mais ce n’est pas uniquement pour une histoire de chant que Hegemon nous livre du black death, c’est aussi au niveau des riffs puisque certains sonnent carrément death en rentrant bien dans la bidoche. Néanmoins le black metal reste le favori (quel veinard celui-là alors) avec des bons petits riffs bien vicieux et qui savent vous transporter dans les ténèbres, ce qui est un peu l’essence même du black metal. Hegemon offre d’ailleurs une belle cargaison de jolis riffs bien purulents qui dégagent ce subtil fumet de cadavre. Mmmmh délicieux.
En plus, tous ces riffs sont servis sur un plateau doré avec une production superbe. Les guitares ont un son de cathédrale abandonnée et ça, ça me fait chavirer. La batterie de son côté est sous enregistrée mais pas trop. En fait, la grosse caisse a un bon gros son et le reste de l’armada a ce crade qui fait la différence. Ce n’est pas du tout propre, tout carré. Non c’est bien organique et froid. A noter que comme dans bien des cas (malheureusement), la basse est à peine audible et c’est bien regrettable. A ne pas oublier non plus, c’est cette guitare sèche qui offre quelques respirations bienvenues dans ce monde sans trop de vie. Elle glisse de corde en corde et apporte un peu de beauté et de délicatesse à l’ensemble. En plus elle est bien enregistrée, c’est-à-dire qu’on entend bien distinctement toutes les notes.
Quid des chansons me direz-vous alors ? Ca farte sans problème. En effet, chacune d’entre elle est basée sur des riffs solides et précis. C’est efficace et dans le genre on ne fait pas beaucoup mieux ces derniers temps. Surtout, le gros point fort de Hegemon sur ce disque, c’est qu’aucune chanson n’est un point faible. Elles sont toutes logées à la même enseigne et possèdent toutes un ou plusieurs riffs impeccables. Et puis comme je le disais tout à l’heure, les riffs black metal sont bien morbides et ça ne peut qu’être un bon point. Ajoutez à cela les passages à la guitare sèche cités plus haut tous bien encastrés dans les morceaux et vous obtenez une musique sans réel point faible. Hegemon réussi un parcours brillant tout au long de l’album sans fausse note.
Arrivé ici on se dit que c’est le disque de l’année alors. Et bien non quand même. Car vous aurez remarqué que je ne me suis pas enflammé outre mesure et ce pour une raison bien précise, c’est que cet album, bien qu’il soit excellent, je ne remets pas sans en doute, est totalement pas original. Il ne sort pas des sentiers ultra battus et surtout, je n’en demande même pas tant, il n’a pas une personnalité musicale forte comme peut, au hasard, l’avoir Dark Throne ou même, en cherchant côté français, Belenos... Du bien bel ouvrage tout de même.