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CHRONIQUE PAR ...

21
Wineyard
Cette chronique a été importée depuis metal-immortel
Sa note : 18.5/20

LINE UP

-N. Blackheart
(chant+batterie+claviers)

-T. Blackheart
(basse+claviers)

TRACKLIST

1)Towards The Crown Of Nights
2)Dragonstorm
3)The Dark Conquest
4)From The Storm Of Shadows
5)Night Of The Blackwinds
6)The Chasm
7)Visions Of A Lost Kingdom
8)Through The Eyes Of The Raven
9)In Times Before The Light
10)Monarch Of The Mighty Darkness

DISCOGRAPHIE


Covenant - In Times Before The Light




In Times Before The Light (appelons-le ITBTL) fut le premier album d’un groupe norvégien formé en 1992-93 par Nagash et Blackheart, connu maintenant sous le nom de The Kovenant, pour une sombre histoire de « nom-déjà-pris-mais-je-m’en-aperçois-quand-le-succès-est-là ».


Le nom actuel apparut juste après le fabuleux Nexus Polaris (leur deuxième opus) au line-up si dense (Nagash et Astennu- Dimmu Borgir, Hellhammer – Dimmu Borgir également mais aussi Arcturus - ainsi que Sverd -, Sarah Jezebel Deva – Cradle of Filth et Therion) qui devait probablement sa réunion à un projet commun de certains dans Troll. Ce changement en initia également un autre coté musical, où le black symphonique des débuts laissa la place à une sorte de cyber métal dont je ne saurais parler, mais qui commençait à poindre dans Nexus.

ITBTL eut une longue gestation de plus de trois années, mais bizarrement, achevé en 1995, il ne sortit qu’en 1997 pour une mystérieuse disparition d’artwork. Et cette galette, en l’an 1997, je l’attendais de pied ferme. "Dragonstorm" passait en repeat sur mon autoradio depuis que j’avais réussi à l’enregistrer sur feu une émission de radio qui m’en aura fait découvrir bien d’autres (merci à elle d’ailleurs), en me répétant que si l’album était de ce niveau, ce serait un des albums de la décennie.

Je le découvrais donc la bave aux lèvres le jour de son arrivée dans les bacs et je ne fus pas déçu, d’autant que la concurrence de qualité dans le courant black symphonique était relativement light à cette époque. À "Dragonstorm", succédait "The Dark Conquest", puis "From The Storm Of Shadows" jusqu’à "Night Of The Blackwinds", une quadrilogie ébouriffante, pour qui aime ce style bien sûr. Car il est vrai que l’opus est symphonique et mélodique, mais reste néanmoins très ancré dans le black métal, tant la voix de Nagash est efficace et l’ambiance de l’album froide. On a un peu la même sensation que lorsque l’on écoute Stormblast de Dimmu Borgir, ou que l’on regarde Dracula de Coppola lorsque le comte porte ses lunettes rouges et que ses yeux s’embrasent. C’est assez frappant d’ailleurs au niveau du look vestimentaire, à l’instar d’autres personnages comme Blackheim ou le Charmand Grimloch de Tartaros dans The Grand Psychotic Castle.

Ceci conduit inévitablement à lister les références auxquelles se raccroche ITBTL. Et elles sont nombreuses, mais recherchées. On y trouvera du Satyricon époque Dark Medieval Times dans "Towards The Crown Of Nights" et "Visions Of The Lost Kingdom", du Burzum dans les guitares saturées et l’omniprésence de ce souffle parallèle dans "The Dark Conquest" et "The Chasm", du Emperor parfois, du Dimmu Borgir souvent. Mais il n’est nullement question ici de plagiat, car la créativité est là et l’album est très personnel. C’est juste qu’il est tellement abouti pour une naissance que les références prestigieuses sont les seules qui conviennent.

Certains pourraient se montrer critiques sur la production, mais je ne serais pas d’accord. Oui il y a un souffle en background, oui c’est un peu saturé, mais n’est-ce pas cela aussi l’essence du black métal? D’autres pourraient fustiger l’omniprésence des claviers, mais c’est cette fois l’essence du groupe lui-même. Les synthétiseurs, bien que n’étant pas techniquement exceptionnels, sont développés comme rarement il m’ait été donné de l’entendre : du fabuleux « riff » doublé de guitare de "Dragonstorm" en passant par "The Dark Conquest", il n’est pas un morceau où le synthé soit faible, d’autant que sa sonorité profite de la production (!), et que son mariage aux guitares est juste.


Vous l’aurez compris, j’ai complètement adhéré à ITBTL. C’est tout bonnement l’un des meilleurs du black métal symphonique, et ce n’est pas usurpé. Il est complet, froid, à l’ambiance sombre, et il n’a pas de titre faible. On peut en aimer moins certains, mais ils ne sont pas là pour remplir les 51 minutes de bonheur procurées par l’album. Pourquoi je n’ai pas mis plus moi ?


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