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CHRONIQUE PAR ...

5
Fishbowlman
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Ronnie James Dio
(chant)

-Tony Iommi
(guitare)

-Geezer Butler
(basse)

-Vinnie Appice
(batterie)

TRACKLIST

CD 1
1)E5150
2)After All (The Dead)
3)The Mob Rules
4)Children Of The Sea
5)Lady Evil
6)"I"
7)The Sign Of The Southern Cross
8)Voodoo

CD 2
1)The Devil Cried
2)Appice Solo
3)Computer God
4)Falling Off The Edge Of The World
5)Shadow Of The Wind
6)Iommi Solo/Die Young
7)Heaven & Hell
8)Lonely Is The Word
9)Neon Knights

DISCOGRAPHIE


Heaven And Hell - Live From Radio City Music Hall
(2007) - heavy metal - Label : Rhino





Une réunion avec Ronnie James Dio, encore en bon état, est bien la meilleure chose qui pouvait arriver à Black Sabbath. Faire mieux que le Live Reunion avec Ozzy n'était, a priori, pas très difficile, le défi est relevé haut la main. Faire mieux que la carrière solo de Dio depuis 20 ans ne tient pas non plus de l'exploit.



Quid de Tony Iommi et Geezer Butler ? Ils ont bien essayé de moderniser leur musique, à travers leurs différents projets : l'album solo éponyme, Iommi, sorti en 2000, avec un casting de chanteurs impressionnant... tout le monde semble avoir oublié cet album tellement il n'est pas resté dans les annales, le projet « Fear Factory meets Black Sabbath » G//Z/R aussi.Mais non, le vieux démon du Sab n'est jamais très loin, une reformation apparaissait inévit able.

Si Ronnie James Dio savait chanter différents styles de musique dans les années 70, son arrivée dans Black Sabbath l'a métallisé à vie. Du coup, son timbre de voix est resté inlassablement le même : coincé dans le heavy metal, il demeurera incapable de varier un peu sa façon de chanter (et de chanter autre chose que du metal). Le Dio sensible et nuancé du Butterfly Ball de Roger Glover ne restera qu'un lointain souvenir, bien qu'il ait rechanté "Sitting In A Dream" avec Deep Purple il y a quelques années.

Avec ce concert de Heaven & Hell, on retrouve un Dio vieilli et poussif par moments... il n'est pas Dio-dégradable pour rien. Quelque part, il ne force plus le trait comme avant, ça lui permet de varier un peu ses intonations... du jamais vu en 25 ans ! Et Bill Ward dans tout ça ? Vu qu'il tient à peine debout, c'est donc logiquement le gros lourdeau Vinnie Appice qui reprend son rôle de remplaçant de luxe. Avec sa frappe de mammouth, il n'arrête pas de faire des pains... des pains d'Appice... ---> par ici la sortie !

Black Sabbath n'a pas de bol : ils n'ont jamais réussi à sortir un grand live, digne de ce nom, avec Dio, une période pourtant très appréciée des heavy métalleux (plus que des amateurs de rock, se contentant en général de la période Ozzy). On ne peut pas dire que le Live Evil ait marqué à jamais l'histoire du heavy metal, et ce n'est certainement pas Live From Radio City Music Hall qui le fera. Geezer Butler et Tony Iommi sont en pleine forme, ce dernier se lâchant régulièrement dans des solos très « années 80 », à l'image du répertoire du Sab avec Dio, comme en témoigne les morceaux typés « New Wave Of British Heavy Metal » que sont "Die Young" et "Neon Knights". Ils se font plaisir, ils sont contents d'être là et ça s'entend. Ils ne sont pas desservis par le son énorme de ce live (bien meilleur que sur le Live Evil).

Dio par contre n'est pas toujours à la hauteur. A bout de force, il ne parvient pas à retranscrire la puissance des titres de Dehumanizer ; "After All (The Dead)" et "Computer God" manquant singulièrement de punch. Et où sont passés des perles comme "Master Of Insanity" ou "Too Late" ? Dehumanizer, à défaut de détenir le statut de classique comme Mob Rules et Heaven And Hell, contenait aussi des bons titres. D'ailleurs, la set-list est exclusivement basée sur la période Dio et nul ne s'en plaindra ; pour entendre Dio sur les titres d'Ozzy, il reste le Live Evil.

Sur les morceaux de bravoure (les meilleurs ?) que sont "Children Of The Sea", "Heaven And Hell" (quoiqu'un peu pollué par cette participation incessante du public, comme d'habitude sur les versions live), "Falling Off The Edge Of The World" et "The Sign Of The Southern Cross", Dio se montre plus à l'aise, plus incisif... les tempos étant plus lourds, il bénéficie de beaucoup d'espace pour s'exprimer, sans forcer. Quant aux nouveaux morceaux ("Shadow Of The Wind" et "The Devil Cried"), déjà présents sur la compil The Dio Years, c'est du Dehumanizer... en moins bien.


Un live pas désagréable, sympathique même, avec une set-list béton, mais qui aurait pu être mieux si le Sab – pardon, Heaven & Hell – avait enregistré ce concert un soir où Dio était en meilleure forme.


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