CHRONIQUE PAR ...

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Silverbard
le 22 février 2015




SETLIST

Heaven Shall Burn

Counterweight
Land of the Upright Ones
Voice of the Voiceless
Hunters Will Be Hunted
Combat
Black Tears (Edge of Sanity cover)
The Worlds in Me
The Disease
Awoken
Endzeit
Like Gods Among Mortals

Parkway Drive

Wild Eyes
Sleepwalker
Karma
Dream Run
Idols and Anchors
Mutiny
Dark Days
Deliver Me
Romance Is Dead
Home Is for the Heartless
Swing

Rappels :
Horizons
Carrion


AFFILIÉ

Heaven Shall Burn
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Parkway Drive
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(19 juin 2009)
Hellfest (Clisson)
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18 décembre 2014 - Cabaret Sauvage


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Difficile pour moi d’être très objectif à l'écriture de ce report de Parkway Drive (mais en même-temps, est-ce réellement ce qu’on nous demande ?...), l’amour que porte votre serviteur pour ce groupe est en effet si aveugle qu’il est difficile de partir dès le début avec un mauvais a priori. Bien que faisant généralement une halte à Paris chaque année, les Australiens n’ont évidemment pas l’opportunité de venir tous les trente-six du mois dans notre charmante contrée. Et ainsi, les retrouver en tête d'affiche est toujours un petit évènement en soi, si bien que notre présence en ce soir d’hiver naissant en était d’autant plus indispensable.

Mais ce live-report commencera avant tout avec un coup de gueule. Un coup de gueule complètement indépendant des groupes et du public en présence ce soir, coup de gueule qui paraîtra ainsi pour beaucoup, futile. Il ne m'empêche de le présenter. Nous partageons tous un soir de concert la même salle pour vibrer et repartir plein de souvenirs. Parmi toutes les personnes présentes, il arrive que certaines, comme votre serviteur, viennent pour plus que simplement profiter du spectacle. En l'occurrence pour effectuer leur travail - bien que bénévole - de reporter et plus particulièrement de reporter photo. Il me paraît ainsi normal que compte tenu de ce travail, on se montre un minimum respectueux. Le Cabaret Sauvage possède un pit photo, fort bien. Votre reporter est accrédité pour cela, fort bien. A partir de ce moment là, comment peut-on décemment accepter qu'on lui empêche tout bonnement de faire son travail ? Okay, je pense que ce n'est la vocation de personne d'être vigile au Cabaret Sauvage, encore moins à un concert de metalcore où les karatékas prépubères font légion. Mais bordel, désolé, mais c'est votre taf les gars. Les photographes le respectent pleinement, alors respectez un peu le leur ! Les consignes changent pourtant rarement : trois premiers morceaux sans flash, est-ce si dur à retenir ? Alors oui, j'imagine qu'avoir un gabarit de boxeur et un brassard "sécurité" vous excite à l'idée de pouvoir faire votre petite loi dans l'espace que vous surveillez... C'est ainsi que chers lecteurs, vous vous verrez privés de photos concernant Heaven Shall Burn et que si les confrères des autres magazines ne s'étaient pas montré un tantinet intelligents, vous n'en auriez pas plus eu concernant Parkway Drive. Qui est à blâmer dans l'affaire ? L'organisation Hibooking qui ne maîtrise pas la situation, le chef de sécurité qui n'est pas capable de se faire respecter, les vigiles qui jouent les caïds ? Peu importe après tout, ce n'est pas la première fois que ce problème est signalé au Cabaret Sauvage. A ce niveau, il devient urgent que chacun prenne les décisions qui s'imposent. Pour votre serviteur, ce sera le boycott autant que possible de cette salle.
Et si on parlait musique à présent ? Car oui, vous imaginez que cet état de frustration retranscrit précédemment a quelque peu biaisé ce moment de concert, tout particulièrement concernant Heaven Shall Burn donc, où plus préoccupé à négocier un accès au pit, nous ne verrons que distraitement de l'extrémité gauche de la scène la prestation des Allemands. Heureusement, ce ne sera pas la plus grande perte de la soirée, le groupe étant relativement commun dans le genre, à savoir évoluant dans ce mix metalcore mélodique/melodeath qui a fleuri joyeusement la dernière décennie. Si le groupe peut avoir un mérite, c'est peut-être d'avoir fait partie des premiers à prendre le wagon en marche et de s'être façonné comme une figure emblématique de la scène, en particulier grâce à des prestations live débordantes d'énergie. Éloges qu'il serait toutefois difficile de vraiment leur retirer, en témoigne l'écrasant opener du set, "Conterweight", issu de leur album le moins détesté, Deaf To Our Prayers. Ce brûlot montre d'entrée un public très répondant aux harangues du frontman, vêtu assez traditionnellement d'une chemise slim qu'il détrempera assez rapidement au gré de ses agitations tumultueuses sur la scène. Le groupe continuera tout son set à dérouler ses titres avec la même énergie, même si plus le temps passe, plus la lassitude pointe le bout de son nez, la faute à des compos dont on ne pourra nier la très grande ressemblance des structures. Seule évidemment "Black Tears", reprise d'Edge Of Sanity, rapidement devenue bien plus connue que son originale, réveillera votre serviteur en milieu de set. Le groupe semble avoir toutefois convaincu un public déjà largement acquis à sa cause et repartira sous un tonnerre d'applaudissements.
Visiblement réchauffés dans leurs esprits, nos surfeurs préférés de Parkway Drive débarquent en short traditionnel sur la scène du Cabaret Sauvage avec la banane jusqu'aux oreilles. Et au retentissement de la mélodie introductive du dernier tube en date, "Wild Eyes", c'est toute la salle qui reprend aussitôt l'hymne en cœur à gorge déployée. Excellent choix d'opener qui permet d'enchaîner sans transition avec un "Sleepwalker" bourrin et dévastateur qui va semer un bon carnage dans l'assemblée au gré de ses moshparts foisonnants. On continue sur l'album Deep Blue, de loin leur moins intéressant rappelons-le, mais ayant le mérite de contenir des titres parfaits pour l'exercice du live, à l'image de "Karma" et son lead final qui colle toujours autant les frissons. On passe vite sur un "Dream Run", sympatoche sur album mais qui montre vite ses faiblesses sur scène, pour faire débouler un "Idols And Anchors" de derrière les fagots ! Ah bah oui, Horizons n'est pas le meilleur album de metalcore pour rien, ceux qui en doutaient encore un peu ont eu le droit à une petite piqûre de rappel avec ce sublime mid-tempo. Soucieux de contenter tout le monde, le groupe sortira deux vieilleries "Mutinity" et "Romance Is Dead" qui raviront les fans de la première heure. Quand le groupe annonce le dernier titre de la soirée, on sait d'avance que ça va tataner sévère car il manque un fameux immanquable en la qualité de "Swing", qui déboule aussitôt souhaité ! On regrettera néanmoins que ça fait à peu près n’importe quoi dans le pit, dont un wall of death complètement foiré sur une chanson qui invite explicitement au circle pit. Mais il faut croire que les karatékas ont un QI si bas, que c'est trop leur demander d'écouter les consignes pourtant hurlées du frontman... Et diantre, que dire de ces rappels ? En vérité, jamais je n'aurais pensé possible entendre un jour "Horizons" en live !! Et pourtant, les occasions d'y rêver n'ont pas manqué ! Mais voilà, face à cette setlist relativement conventionnelle et attendue, jouer ce petit bijou fut un moment de grâce du début à la fin, mené par Winston McCall qui n'a nullement déçu à la tâche sur les fameuses modulations finales hurlées « Horizoooooooooooooooooooooons ». Finalement, les gars de la Byron Bay quitteront la scène sur le classique "Carrion", hymne parfait pour l'exercice et qui prolongera un peu le plaisir en finissant sur une magnifique note.


Si la setlist de ce soir était carrément au poil, l'interprétation a pu laisser un arrière goût légèrement amer. C'est en fait forcément le problème de ce genre de groupe, où la production sur album est tellement léchée, avec une puissance écrasante sur les passages qui vont bien, qu'en live, on sera forcément déçu par la nudité des instruments qui révèle des titres parfois un peu simplets. En outre, malgré un jeu de scène rôdé et efficace, le fin analyste verra une prise de risque minimale et un show finalement rangé qui laisse peu de place à l'improvisation. On imagine sans trop de mal le groupe faire plusieurs mois le même set chaque soir avec les mêmes gimmicks scéniques... Mais ne boudons pas notre plaisir pour autant : Parkway Drive, c'est forcément toujours un peu la branlée. Et on a beau le savoir, ça fait toujours autant plaisir !

Album photo : Das Silverfoto



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