CHRONIQUE PAR ...

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Ptilouis
le 27 janvier 2014




SETLIST

Intervals

Alchemy
Mata Hari
Ephemeral
Tapestry

The Safety Fire

Red Hatchet
Mouth of Swords
Huge Hammers
Glass Crush
The Ghosts That Wait for Spring
Yellowism
Old Souls

TesseracT


Of Matter - Proxy 
Of Matter - Retrospect 
Of Matter - Resist 
Concealing Fate, Part 2: Deception 
Concealing Fate, Part 3: The Impossible 
Of Energy - Singularity 
Of Mind - Nocturne

Protest The Hero

Underbite 
Hair-Trigger 
Sequoia Throne 
Clarity 
The Dissentience 
Heretics & Killers 
Bury the Hatchet 
Mist 
Bloodmeat 
C'est la Vie 
Sex Tapes 
Tilting Against Windmills 

Rappel :

Blindfolds Aside



AFFILIÉ

TesseracT
Strasbourg - La Laiterie
(25 janvier 2024)
Tournée
(15 février 2016)

Protest The Hero
Tournée
(04 décembre 2014)

17 janvier 2014 - Paris - Le Divan Du Monde


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Toi là, l’amateur de metal mélodique ultra technique, oui toi ! Es-tu venu au concert du 17 janvier 2014 au Divan du Monde à Paris où se produisaient quatre très bons représentants du style (Intervals, The Safety Fire, TesseracT et Protest The Hero) ? Non ? Et pourquoi ? Tu devais finir tes devoirs ? Mauvaise excuse ! Car rien ne devrait empêcher quelqu’un d’aller voir une aussi belle affiche, et pour un prix relativement correct. Rien ! Mais ne pleure pas voyons… Allez viens, je vais te raconter comment tu en aurais pris plein la figure.

Il est 18h55 et il y a foule devant le Divan du Monde pour un concert qui fait frémir d’impatience les jeunes, assez majoritaire dans la salle ce soir. Car ce soir, il y a des techniciens du manche qui vont jouer, des gicleurs de mélodies en puissance. A commencer par les canadiens d’Intervals qui ont la difficile tâche d’ouvrir les hostilités. Et le show est d’une qualité tout à fait correcte ! Première surprise, alors qu’ils avaient jusqu’alors réalisés des E.P instrumentaux, ils viennent ce soir en présence d’un chanteur et sans bassiste (car le-dit chanteur est aussi bassiste), afin de défendre la sortie prochaine de leur album The Voice Within. Et ça marche ! Le son est très propre bien qu’il manque un peu de basse, les guitares tricotent et c’est un véritable plaisir de les voir enchaîner les solos et tappings tandis que le chanteur enrobe le tout avec une voix claire assez jolie. Le groupe s’en va pour laisser place aux anglais de The Safety Fire. Le temps de faire un tour au merchandising, de voir un vendeur faisant la tronche d’un côté et le chanteur d’Intervals faire le pitre avec des fans français de l’autre, le groupe est installé et peut commencer. Résolument jeunes, les anglais entament le set par "Red Hatchet" puis le très bon "Mouth of Swords". Le son est bien plus crade avec des guitares très en avant et un chanteur, à la coiffure affreuse, peu audible dans les passages les plus intenses. Encore une fois, la prestation fut plutôt bonne, ponctuée par deux trois blagues du chanteur dont une sur les belges. Au niveau des musiciens, il faut bien admettre que les gratteux connaissent leur affaire et impressionnent un public qui commence à s’exciter joyeusement. Bref, la prestation fut des plus agréables.
Ce fut ensuite au tour de TesseracT de monter sur scène. Grand moment. La lumière bleue, froide, installe tout de suite une atmosphère plus travaillée et la musique commence par les premiers morceaux d’Altered State, en reprenant toute la partie "Of Matter", pleine de mélodies aériennes. Ashe O'hara est en état de grâce et file des frissons à toute la salle tellement il chante juste. Le son est limpide, très propre, les guitares sonnent de façon très claire et les rythmiques djents ont assez de patate pour réveiller le public lors de la deuxième partie du set.  Et quelle suite, puisque le groupe décide de muscler le jeu avec les parties "Deception" et "The Impossible" du morceau fleuve "Concealing Fate". Là encore, pas un faux pas, le groupe joue son répertoire à merveille et le chanteur (on aurait pu craindre le pire) restitue fort bien les moments growlés. Les lumières jouent toujours entre un bleu froid et un jaune terne, une réussite alors que la foule commence à pogoter et que la salle se casse la nuque sur les rythmiques syncopées imparables des musiciens. "Of Energy – Singularity" finit d’achever la foule tandis qu’un malandrin monte subrepticement sur scène et que le chanteur tout sourire lui propose de chanter avec lui (chose qu'il n'osera pas faire). Après quelques mots remerciant la foule, le groupe s’en va sur son single "Nocturne", toujours bien réalisé malgré les quelques fausses notes du chanteur qui commençait à fatiguer. Impressionnant !
La suite avec Protest The Hero est radicalement différente. L’ambiance se veut bien plus punk tout comme le son qui privilégie les guitares en avant dans le mix au détriment de la basse. La fosse explose lorsque commencent les premières notes et les premiers riffs d’ "Underbite" du dernier album puis "Hair-Trigger" de Scurrilous et "Sequoia Throne" de Fortress, tandis que des téméraires montent sur scène pour être très vite balancés dans la fosse par la sécurité. Premier constat : les musiciens maîtrisent à la perfection leurs instruments. Les deux guitaristes sont bluffants, répétant note pour note leurs parties de guitares ultra techniques et mélodiques (bien que Luke Hoskin soit aidé par un élastique, histoire de ne pas rendre le tout trop crade) et le bassiste Arif Mirabdolbaghi, impressionnant lui aussi, est d’une bonne humeur communicative affichant en toutes circonstances un sourire radieux. Seul Rody Walker mettra un peu de temps à se chauffer et loupera quelques parties au chant sur les premiers morceaux. Rien de bien grave, puisqu’il assurera le show ensuite sans problème et, cerise sur le gâteau, saura haranguer et faire rire le public en racontant des anecdotes drôles (notamment un moment hilarant où il explique qu’il s’est coupé le doigt, et qu'un metalleux s’en foutrait parce que c’est 
« fucking metal », mais que pour lui ça faisait surtout super mal). Il aura aussi l’idée incongrue en plein milieu  du concert de faire venir une personne de la fosse pour qu’on la prenne en photo avec le groupe, lui offre une bière pour finir par le balancer dans la fosse, bière remplie bien entendue. Bref, Rody Walker est un type adorable en plus d’être un bon chanteur.
C’est réellement après c’est trois premiers morceaux que le concert commence à devenir complètement fou. Le chanteur était à fond, ayant échangé et chauffé un peu le public, il se met à chanter parfaitement les différents morceaux que ce soit "Clarity", le single de Volition, ou la très variée "The Dissentiance" qui enchaîne des plans improbables tandis que les riffs arrivent par paquets obligeant la foule à headbanguer et que le chanteur hurle de toute ses forces. Et ce n’est pas fini puisqu’il enchaînera par "Heretics & Killers" où le public se mettra à chanter avec lui des parties mélodiques imparables. Heureusement, les pauses viennent assez régulièrement (à peu près tous les deux-trois morceaux) histoire de permettre aux musiciens de se reposer et à Rody Walker de faire le pitre, pour que les canadiens repartent de plus belle. Et c'est peu dire quand on enchaîne des hits comme la punk et positive "Mist", et "C’est la Vie" et "Sex-Tapes" aux riffs imparables. Le public est conquis par la bonne humeur du groupe, l’impressionnante maîtrise des deux guitaristes et du bassiste qui n’hésitent pas à toper dans les mains du public entre chaque morceaux, seul le batteur, nouveau venu, restera en retrait, sans pour autant démériter dans son exécution. Bref, un show impressionnant d’énergie et de maîtrise, qui se terminera par un rappel sur l’inratable single "Blindfolds Aside". Incroyable !


Et voilà, la soirée de metal technique et mélodique se termine et il faut bien admettre que le repas a été copieux et de qualité avec quatre excellents groupes. TesseracT aura été particulièrement bluffant grâce à son ambiance léchée et son chanteur incroyable, tandis que les canadiens de Protest The Hero auront montré qu’on peut jouer des morceaux très techniques et mélodiques tout en restant cool et en balançant de l’énergie à revendre. Et rien que pour ça, merci les gars, ça fait du bien !

Merci à Sven pour cette photo pleine d'énergie des canadiens !


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