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CHRONIQUE PAR ...
Silverbard
le 05 février 2012
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Kalisia
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(19 juin 2010)
Kalisia
21 janvier 2012 - Laudun l'Ardoise - Forum
Le Sud de l'Hexagone est souvent bien mal desservi en termes de concerts métalliques. C'est pourtant dans dans le petit bourg gardois de Laudun l'Ardoise près d'Avignon qu'en ce 21 janvier 2012, se tenait lieu un concert voué à rester dans les annales pour un moment. A l'occasion de la quatrième édition du peu connu Forum Fest, les Montpelliérains de Kalisia, révélation de l'année 2009, y interprétaient pour la première fois en intégralité leur dernier album en date
Cybion
(
chronique ici
). L'attente était palpable, tant la surprise avait été de taille lors de la sortie de cet unique titre de 1h 11min 11s au concept science-fiction des plus ambitieux jamais réalisés.
Malgré une courte performance il y deux ans au Hellfest, la bande de Brett Caldas-Lima rêvait de pouvoir un jour livrer une prestation live où l'album pourrait être joué en entier, afin de respecter la conception de l'œuvre qui se doit d'être appréhendée comme un morceau unique, avec une progression narrative de l'histoire et de la musique. Mais revenons sur le déroulement de la soirée, puisque Kalisia se voyait supporter par trois groupes de renommée modeste. Rendez-vous donc à la salle du Forum, assez imposante d'extérieur pour cette petite commune. L'arrivée du public s'est faite en plusieurs temps, puisque si la majorité des spectateurs venaient des départements voisins, un petit tour sur le parking montre que certains fans ont fait le déplacement de loin: Lyon, Grenoble, Nancy même! En discutant, on se rendra compte que certains sont également venus de Paris, voire de Lille: bref, le public de ce soir était visiblement composé de fans, mesurant le caractère exceptionnel de l'événement, proposé à un prix de vente dérisoire.
On attaque donc la soirée avec
Akentra
, qui propose un metal gothique à chanteuse dont la prestation scénique peine à décoller malgré une musique plutôt agréable dans le fond. Un moyen toutefois de chauffer le public, qui peine d'ailleurs à affluer. Malgré la promotion d'un CD "Forum Fest" offert aux 200 premières entrées, la participation accuse le coup du lieu atypique et de la célébrité somme toute limitée de la tête d'affiche ; on se limitera ainsi environ au nombre précédemment évoqué. La largeur de la scène et la taille de la salle paraissent du coup un peu surestimés. En attendant, les Montpelliérains de
Gravity
prennent d'assaut la scène et réveille le public pour de bon avec un metalcore énergique, emmené par une petite demoiselle bien décidée à en découdre. Majoritairement en chant growlé, on notera quelques passages en chant lyrique assez pertinents bien que sous-mixés. Une fois cette bonne surprise passée, c'est au tour d'
Eilera
de prendre la relève.
Le thème de la soirée aura décidément été "metal à chanteuse", puisque c'est à nouveau une jeune fille qui est derrière le micro. Niveau musique, on est dans un rock/metal à tendance folk ou sympho (présence d'un violoncelle, pourtant peu utilisé) voire electro (le DJ semble d'ailleurs bien seul dans son trip) qui ne convint pas du tout le public. Le groupe fait même l'affront de se payer un rappel non demandé… Un joli foutage de gueule rapidement oublié par l'effervescence des spectateurs qui se massent tous devant alors qu'on prépare la scène pour
Kalisia
et qu'il commence à se faire tard (minuit passé). Tout semble alors prêt, que l'organisateur annonce au micro une mauvaise nouvelle: Brett étant malade, il ne pourra assurer ses parties vocales, qui seront doublées par des bandes. Légère inquiétude dans la fosse, mais il est déjà trop tard car le spectacle a commencé et l'Histoire est en marche. Deux écrans géants sont positionnés sur chaque côtés de la scène et vont jouer un rôle majeur dans le concert, car permettant une animation de la trame narrative.
Toutes les paroles sont retranscrites, calées à la milliseconde près sur la musique, designées et animées en respectant l'artwork de l'album, pour une immersion total dans le monde de
Cybion
. Ainsi, la crainte d'une retranscription de l'album trop fidèle à sa version studio se retrouve vite dissipée. Outre le plaisir de voir les musiciens jouer, une véritable communion cosmique se produit dans le public grâce au travail d'orfèvre du film projeté en parallèle ainsi que du jeu des stroboscopes tournoyant de toute part. Beaucoup de samples sont employés pour reproduire au mieux l'ambiance du morceau: chœurs, orchestrations… et chant. Car si Brett essaie lors des premières minutes de chanter, ses grimaces traduisent ses maux et sa déception de ne pouvoir donner la performance escomptée. Frustré, le leader de Kalisia, mimera finalement de la bouche la plupart des paroles, afin de faire oublier ce tragique coup du sort. Cela n'empêchera pas ses camarades Elodie Buchonnet (Auspex) et Bruno Michel d'assurer leurs parties vocales.
La performance technique a été par ailleurs à la hauteur des espérances, il n'y avait rien à redire. Peu de gens de ce monde sont capables d'assurer en continu pendant plus d'une heure un niveau de concentration et technique instrumentale de ce niveau. Mention spéciale pour le guitariste soliste attendu de pied ferme pour "Digital Disclosure" et ses 2 minutes de folie shreddique ou le batteur qui, métronome à la main, réussit à rester synchronisé sur le film du début à la fin sans montrer de signe de faiblesse, même dans les parties les plus ardues ("Down Below"). La basse était un peu en retrait dans l'espace sonore, ce qui empêcha de profiter de la totalité du talent de Thibaut Gerard. La gestion des claviers était quant à elle bien complexe car omniprésents dans la musique et en multiples couches mais Laurent Pouget offra une performance satisfaisante. Quand à savoir comment la longueur fut ressentie, vous ne serez pas surpris d'apprendre que le temps est passé beaucoup trop vite entre la partie B plus instrumentale et technique, la partie C plus violente ou la partie D, point d'orgue de
Cybion
.
Le groupe profita d'autre part des moments plus calmes pour inviter le public éberlué, à agiter les mains afin de le ramener un peu à la réalité. Niveau surprises, le groupe a glissé quelques gags dans son film dont un passage South Park, où une vidéo avec Arjen Lucassen sur "Cast Away". Alors que les dernières notes de "Deserved Eternity" résonnent encore, le retour a la réalité est bien dur et la seule envie et de courir réécouter l'album à nouveau. Point de rappel de morceaux de
Skies
ou de covers malheureusement, alors qu'il est bientôt 2h du matin et qu'il reste de la route pour beaucoup. Les lumières se rallument et le groupe a déjà quitté la scène et rejoint le public dans la fosse. Dans ce genre de situation, un seul mot vient à bouche: merci.
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