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CHRONIQUE PAR ...
Sebrouxx
le 19 février 2011
SETLIST
Dar-Kunor
Triumph or Agony
Knightrider of Doom
The Village of Dwarves
Unholy Warcry
Guardiani de Destino
Land of Immortals
On the Way to Ainor
Tharos Holy Rage
Dawn of Victory
Lamento Eroico
Holy Thunderforce
Dark Prophecy
Sea of Fate
March of the Swordmaster
Rappel:
Reign of Terror
Emerald Sword
AFFILIÉ
Rhapsody Of Fire
Paris - Trabendo
(09 avril 2014)
Toulouse - Le Metronum
(25 octobre 2024)
Rhapsody Of Fire
15 février 2011 - Paris - Elysée Montmartre
Voilà un peu plus de huit ans que Rhapsody n’était pas venu conter fleurette dans nos vertes contrées polluées (deux passages sur cette partie française de la tournée à Lyon, puis Paris). Près d’une décennie d’attente pour un public affûté, affamé et hautement capable de réciter l’intégralité de la Saga de l’Epée d’Emeraude. Mais aussi de gloser sur le petit dernier du groupe, l’efficace The Frozen Tears of Angels (
chronique ici
). Elfes, Goths, Anges, nains mais aussi fans de shred se sont donc donnés rendez-vous à l’Elyséeum Montmatreumdans l’espoir d’en sortir en hurlant : Epiiiiiiiique.
Ce soir , inutile de chercher dans les premiers rangs autre chose qu’un tee-shirt Rhapsody, Blind Guardian, Nightwish ou Therion.Ici, c’est sold-out et c’est métal sympho, t’entends jeune inconscient qui ose venir à la messe, tout vêtu de ta chemisette Black Label Society. Heureusement c’est souvent en se rendant aux WC de l’Élysée (Montmartre) que l’on rencontre de braves gens. Pour preuve : un téméraire voisin d’abreuvoir arborait fièrement les couleurs de Slayer. Il me narra alors les aventures d’un Jeff Hanneman piqué par une araignée diabolique fan de hard orchestral. Slay’ va donc devoir le remplacer par l’Exodus Gary Holt le temps de la prochaine tournée, et jusqu’à nouvel ordre (mondial ?) Mais jusqu’à nouvel ordre, ce mercredi, cela ne va pas sentir le bon thrash des familles alors une prière pour l’ami Hanneman autour d’un breuvage enchanteur -une bière- et roulez jeunesse aux sons des flûtes, clavecins et chants de ménestrel. Entament les hostilités les Italiens de Vexilium, chantres d’un Power Metal des plus classiques. Jamais transalpins n’ont aussi bien porté le kilt écossais et offert un son si proche du Hammerfall des débuts que c’en était à s’y méprendre.Leur set passe étrangement bien, et si vite que le smartphone m’indique que le Vexilium n’est pas le dernier anxiolytique à la mode mais, je cite, «
l’étendard, drapeau, pièce d'étoffe carrée attachée par le haut à une traverse horizontale. Il fut l’étendard de la cavalerie romaine
. » Ouf ! Pas de scandale Médiator à l’horizon (un comble pour un concert de métôl), mais juste un peu de culture.
Un peu d’histoire, puis un peu de géographie avec la seconde première partie qui fait son entrée, à savoir les Autrichiens de Visions Of Atlantis (of Fire ? Non pas encore !) Exit le Power, et place enfin au Symphonique tant attendu. Inutile de chercher Atlantis ou Atlantide sur GooglePhone, ça, on connaît. Et profitons du spectacle qui semble ravir la gent masculine proche de la scène et les photographes accrédités. La chanteuse, Maxi Nil, est le parfait prototype de la goth, fan de Tarja, le jeu de scène en moins mais pourvu d’un plus qu’intéressant registre vocal soprano. Quant à l’homme de l’Atlantide, Mario Plank (et pas Bobby Ewing/Patrick Duffy), ma foi, il rappelle un peu la grandiloquence d’un Meat Loaf période
Bat Out Of Hell II
, toutes proportionnées gardées. Il rattrape en revanche le manque de mobilité de sa compagne vocaliste par une présence certaine, un enthousiasme non-feint et une communion de tous les instants avec les autres membres de la formation. Maintenant, d’un point de vue strictement mélodique, rien d’original à se mettre sous la dent. Le groupe ne démérite nullement et, mieux, ne peine pas à mettre l’ambiance. En dépit de solides musiciens, à commencer par le guitariste Werner Fiedler, le set manque franchement de puissance et de profondeur, contrairement aux nappes et soli de synthé. Certes, c’est l’une des marques de fabrique du genre, mais en l’espèce, cela phagocyte un peu trop le son d’ensemble, mené tambour battant à la manière d’un Therion… version light.
Le coup des Neuf Heures approche, les roadies s’activent pendant que les fans s’impatientent, voire craignent pour les plus peureux un syndrome Stratovarius. À moins qu’une arachnide californienne, pour venger Hanneman, ait mordu Luca Turilli. Plus concrètement, et à la même heure, c’est le coup d’envoi du match opposant le Milan AC aux Spurs de Tottenham, et comme un Italien reste un Italien, le foot, c’est aussi sacré que les écrits de Tolkien. Les dragons se font attendre, tout comme Sir Christopher Lee que les tifosi les plus hardcore de Rhapsody espèrent voir monter sur scène pour introduire la formation. Dommage, hein car à 9h05, c’est une voix rauque et lointaine (sur bande enregistrée) qui va effectivement précéder l’entrée sur scène du combo italo-franco-allemand. Et ce avant un set d’un peu plus de 100 minutes qui va balayer l’ensemble de sa riche discographie, débutée en 1997 avec
Legendary Tales
. Sera extrait de ce dernier l’excellent “Land of Immortals” qui a le mérite de mettre tout le monde d’accord sur la richesse des compositions offertes par Rhapsody, bien avant que le groupe ne soit contraint d’ajouter l’extension juridique et décriée “.of fire”. Reste que c’est avec “Dar-Kunor” et “Triumph or Agony”, soit deux titres de l’album de 2006, que le groupe va mettre le feu… of fire (NDLA :je sais, elle est facile).
À noter, plus sérieusement l’excellente performance de Fabio Lione qui va s’époumoner sans faillir pendant la totalité de la prestation qui nous attend. Lione, un performer de haut rang, il va s’en dire et s’entendre sur la plupart des titres issus de
Dawn Of Victory
( un speedé “Holy Thunderforce”, “The Village of Dwarves” mais surtout le puissant éponyme “Dawn of Victory”). L’autre attraction du soir, pour tous mais surtout pour les fans de shred, reste Luca Turilli, attendu au tournant dès qu’il entame le moindre solo (et il va en entamer un certain nombre). Maître de la fluidité (“Reign of Terror” reste exemplaire à ce niveau), il est seulement dommage qu’aux yeux de beaucoup de personnes présentes ce soir, la prestation de l’Italien éclipse celle de l’autre six-cordiste, à savoir le Français Dominique Leurquin. Le Lillois (tout en sourire, ça fait plaisir) prend dès les premiers titres pas mal de parties lead, et fait jeu égal avec le shreddeur de Trieste. Dave Murray est fier de toi, Dominique, sois-en assuré ! Et côté section rythmique, quelle claque ! Inutile de présenter le Frenchie Patrice Guers (et pas Janick Gers comme me le soutenait mordicus mon voisin de gauche), fine fleur de la basse qui terrasse. Et derrière ses fûts, Alex Holzwarth fait honneur à la batterie germanique et à la saint double grosse caisse/double pédale, avec un infernal solo à la suite de “Tharos Holy Rage.” Seul reste à déplorer un peu coup de mou sur “Sea of Fate”, qui n’était d’ailleurs pas le meilleur titre de leur dernier album, alors que le chaland aurait préféré entendre un petit “Eternal Glory.” Alors épique ou pas ? Assurément épique au moins autant que coup de tête asséné par le footballeur milanais Gattuso à un technicien anglais adverse à la fin du match de foot du jour.
D’autant plus épique que RoF parachève l’édifice avec l’habituel "Emerald Sword" comme dernière comptine pour nous rappeler que toute bonne légende se doit d’offrir un épilogue de premier choix. Prolifique comme il a su l’être en 2010, le groupe ne devrait pas mettre dix ans avant de nous revenir. D’ici là, Jeff Hanneman ira sûrement mieux et de bonnes rencontres continueront de se faire aux toilettes de l’Elysée…
Crédit Photos: Sebrouxx
http://www.flickr.com/photos/50904160@N03/sets/
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