CHRONIQUE PAR ...

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Kroboy
le 02 juillet 2010




SETLIST

The Bogeyman
Dominator
Independence Day
Man And Machine
Animal House
Metal Heart
Balls To The Wall

AFFILIÉ

19 juin 2010 - Hellfest


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Bon, les gamins comme Primal Fear ou Sabaton, ça va 5 minutes, mais là il est temps de passer aux choses sérieuses. Fini de rigoler, cette fois c'est le grand Udo Dirkschneider, le Boss en personne, qui fait son entrée en scène. Comme dans Casino de Martin Scorsese, le parrain a l'air d'un petit vieux débonnaire et inoffensif ; mais il ne faut pas se fier aux apparences, parce que quand il s'agit de donner un show de heavy metal, le papy de 58 ans est encore capable de botter des culs par dizaines…

Comme on dit, ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à donner un concert de heavy metal. Udo Dirkschneider possède l'expérience des vieux briscards, et il connaît toutes les ficelles pour que le public communie avec lui : le faire chanter sur les refrains, aller sur les côtés de la scène pour que tout le monde participe à la fête, lever le pouce à l'attention des fans les plus zélés, poser un peu lorsqu'il force dans les aigus, valoriser son backing band (puisqu'il faut bien appeler les choses comme elles sont) et notamment son vieux complice Stefan Kaufman… Et puis au-delà des petites astuces, il reste le principal, ce qui a fait sa renommée et sans qui rien n'est possible en live : sa voix. Et là-dessus, malgré son âge avancé, le petit bonhomme n'a rien perdu. On aurait pu croire que chanter avec une voix aussi éraillée allait finir par user ses cordes vocales, mais le bougre est inoxydable.

U.D.O est un groupe encore en activité, et il le prouve en entamant son set par deux nouveaux titres extraits de Dominator (chronique ici), les deux premiers de l'album d'ailleurs) : "The Bogeyman" et "Dominator". Et là petite surprise pour ma part : pas mal de personnes autour de moi reprennent le refrain, le titre du moins. Ce sera donc la révélation de l'après-midi : il y a encore des personnes en France qui achètent les albums d'U.D.O. Si c'est pas dingue ça ! Le pire, c'est que ces deux titres fonctionnent parfaitement et ce ne serait pas un hasard de retrouver fréquemment "The Bogeyman" au programme des concerts futurs du groupe, puisque ceux-ci semblent quelque peu évolué depuis 2 ou 3 ans : moins de titres d'Accept, plus de titres d'U.D.O, qui désormais constituent bien souvent les deux tiers du show (avant, c'était presque l'inverse). Franchement, si on m'avait dit que ça arriverait un jour…

Et c'est à peu près selon cette répartition que s'est articulé ce set du Hellfest, puisqu'U.D.O aura joué cinq de ses morceaux contre deux seulement d'Accept. Si personnellement, cela me convient tout à fait (après tout, Udo a enregistré davantage d'albums avec son propre projet qu'avec Accept, même si la qualité n'est pas franchement la même), cela n'a pas forcément été du goût de tout le monde : nombreux seront les fans déçus, qui espéraient sans doute une séance de rattrapage après l'annulation rocambolesque de la date parisienne du Accept new look. Les classiques d'U.D.O ont pourtant de la gueule : le mid tempo "Man And Machine" fait remuer l'assistance, mais c'est surtout "Animal House" qui fait monter l'ambiance d'un cran. Ce titre permet au public de se chauffer la voix sur un refrain imparable avant de se lancer dans une dernière ligne droite aux allures de grand-messe.

Le public, dont la moyenne d'âge a pas mal augmenté ce dimanche (effet Motörhead + Kiss + Saxon), n'aura eu besoin que de deux secondes pour reconnaître le riff de "Metal Heart" et immédiatement gronder de plaisir. Ce n'était peut-être pas la version ultime de ce titre, mais peu importe : tout le monde semble s'être bien éclaté à chanter le solo « Lettre à Elise ». Dans la foulée, le coup de grâce avec "Balls To The Walls". Là, on se dit «tiens, il reste encore 10 minutes, il va encore jouer un autre titre après ?» Et bien non, le groupe va se contenter détirer ce morceau jusqu'à plus soif… pour notre plus grand plaisir ! Combien de fois a-t-on gueulé «God Bless Ya» sur le pré-refrain ? Hurlé «Balls To The Wall» ? Fredonné les fameux «oh oh oh» du break ? Et quand U.D.O s'arrête enfin… il repart de plus belle ! Quel bonheur de voir une foule si nombreuse beugler un truc aussi con que «Tu as tes couilles contr'eul mur, mec !»


Grosse perf' claquée par U.D.O en ce dimanche après-midi. Le vétéran allemand a mis les points sur les choses au point et clairement montré qui est le patron du heavy à la sauce allemande. Finalement, peu importe si les albums du groupe sont de moins en moins intéressants ou si le succès du groupe en live repose avant tout sur les morceaux d'Accept : U.D.O sur scène, ça tatane toujours autant. Et je vous garantis que je peux trouver un paquet de témoins sur place ce jour-là qui pourrait confirmer mes propos…



Crédit photo : Cosmic Camel Pics
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