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CHRONIQUE PAR ...
Tabris
le 19 février 2023
SETLIST
Soilwork
:
Övergivenheten
This Momentary Bliss
Stabbing the Drama
The Living Infinite I
Is It in Your Darkness
Electric Again
The Living Infinite II
Bastard Chain
Valleys of Gloam
The Nurturing Glance
Harvest Spine
Death Diviner
Rappel
:
The Ride Majestic
Arrival
Nerve
Stålfågel
Kataklysm
:
Push the Venom
Guillotine
Narcissist
Underneath the Scars
Where the Enemy Sleeps...
Manipulator of Souls
To Reign Again
The Killshot
Outsider
Crippled & Broken
At the Edge of the World
As I Slither
In Shadows & Dust
The Black Sheep
Blood in Heaven
Wilderun
:
O Resolution!
Identifier
Passenger
Far From Where Dreams Unfurl
AFFILIÉ
Soilwork
Dunkerque - 4 Ecluses
(13 décembre 2015)
Hellfest (Clisson)
(22 juin 2014)
Paris - Le Divan Du Monde
(09 mars 2014)
Marseille - Espace Julien
(13 octobre 2007)
Wacken (wacken)
(01 août 2008)
Kataklysm
Paris - La Locomotive
(14 février 2016)
Paris - Le Divan Du Monde
(21 janvier 2014)
Hellfest (Clisson)
(21 juin 2009)
Soilwork
+
Kataklysm
+
Wilderun
07 février 2023 - Strasbourg - La Laiterie
Les murs de La Laiterie résonnent encore de la fulminante prestation de
Beast in Black
donnée
la veille
tandis qu’une nouvelle soirée consacrée au metal s’y prépare, à l’abri de la pince glacée de février. Avant l’arrivée de
Tarja
et
Obituary
– pas le même jour, bizarrement - c’est au tour de
Soilwork
d’essayer de réchauffer l’atmosphère avec l’aide de deux autres formations elles aussi estampillées death metal comme le gang suédois, mais opérant dans des styles différents. C’est en partie ce qui fait l’attrait de l’affiche de ce mardi soir.
Merci Foule Fête
Bon, l’attrait, c’est vite dit. Alors que cinq minutes avant le premier riff, la file d’attente du lundi remontait jusqu’au pont de chemin de fer – les locaux savent – l’accès est totalement dégagé un quart d’heure avant que
WILDERUN
(18h30) n’entre en scène le mardi. L’horaire avancé, en semaine qui plus est, explique sûrement en partie la densité moyenne de l’auditoire – ce n’est pas le désert non plus – mais pas seulement, puisque le rideau de fond de salle est déjà tiré. Trop d’offres de concerts en peu de temps, des groupes qui tournent beaucoup et sont déjà venus jouer à plusieurs reprises à Strasbourg : autant d’obstacles, sans doute, qui ont fait renoncer certains fans à s’extraire de l’emprise du streaming et du confort de la couette. C’est d’autant plus dommage que les membres de Wilderun, pour leur part, se produisent pour la première fois hors d’Amérique du Nord, forts d’un
sublime album
paru un an et un mois auparavant. Quelques t-shirts de
Kataklysm
posés sur les barrières ironisent sur le genre musical des Bostoniens. Ces derniers ne vont pas leur faire de cadeau : quatre morceaux de dix minutes, bon appétit messieurs (ce n'est pas cette fois que
Corpsegrinder
viendra faire un guest sur une reprise de "Hammer Smashed Face"). Au fil de ces compositions d'envergure s’éveillent les flux et les apaisements du monde onirique né de l’imagination d’Evan Anderson Berry. Le frontman agrémente ses inflexions délicates de growls intenses mais dont on aimerait qu’ils résonnent davantage, de même que sa guitare et celle de son imposant compère Wayne Ingram. En revanche, basse et batterie sont bien audibles, surtout cette dernière qui fragilise l’équilibre surnaturel des cathédrales sonores édifiées en studio. Dans ce contexte, la discrétion forcée des samples orchestraux confirme en creux la puissance des deux extraits d’
Epigone
, "Identifier" et "Passenger", complétés par deux titres de
Veil of Imagination
, le recueil précédent. À défaut d’une présence scénique intense et d’un jeu de lumières immersif, la bonne humeur règne sur l’estrade, unissant des instrumentistes habiles - petite séquence de tapping à la cool du bassiste Daniel Müller. Les acolytes ne pensent manifestement pas en terme de show, tant mieux ou tant pis, selon ses attentes, mais quoiqu’il en soit, le bon accueil réservé à Wilderun tend à montrer que la musique du quatuor a touché plusieurs âmes sensibles.
«
Âmes sensibles
», une expression qui semble incongrue à l’heure d’évoquer le set de
KATAKLYSM
(19H35). Les Québécois ne sont pas venus pour faire la compta et balancent une quinzaine de mandales saturées dans la pénombre - une salle, deux ambiances. Comme il se doit en matière de death metal option bagarre, la guitare déchiquète, la basse rampe avec vélocité, les cordes vocales menacent de rompre et la batterie punit. Fort, en l’occurrence – le dénommé James Payne impressionne. Il ne faut pas attendre longtemps pour que tourbillonnent les premiers pogos, il y en clairement à qui ça avait manqué. Maurizio Iacono, aussi affable entre les morceaux que virulent pendant, remercie l’assistance pour son soutien entre deux passages de rouleaux-compresseurs que seuls les aficionados sont en mesure de distinguer. «
Céline Dion ? Connais pas
» répond le frontman lorsque le nom de sa compatriote lui est rudement balancé à la figure – par l’un de ses propres fans, si ce n’est pas malheureux. Les lumières se rallument, le guitariste Jean-François Dagenais, pas le genre à jouer les méchants de pacotille, aura gardé le sourire pendant plus d’une heure tandis que son compère Stéphane Barbe à la basse se redresse enfin. Un rappel ? Ce truc de divas ? Pas là, non. Les vétérans esquissent un salut et se barrent fissa, manifestement satisfaits du boulot accompli.
Tabris
Lancé dans une tournée hardie,
SOILWORK
(21H15) nous offre le plaisir d'une escale dans son périple à la Laiterie avec l'intention manifeste de faire efficacement résonner les murs (leur dernière venue en ces lieux, sauf erreur, datant de 2008). Forts de leur dernière sortie en date, le superbe
Övergivenheten
, mais également affectés par la disparition de David Andersson en septembre dernier, les musiciens ont pris le parti de puiser leur dynamique dans le face à face de ces deux pôles contraires et de convertir l'ensemble en énergie positive. Et cette intention fut clairement visible dans le set de ce soir qui s'est révélé aussi sémillant qu'émouvant. Et si la salle n'était pas dans sa configuration la plus étendue, le public, lui s'est montré pleinement réceptif.
En ouverture, le titre éponyme du nouvel album nous ouvre les bras pour nous embarquer immédiatement dans son aventure épique. L'irrésistible morceau libère d'emblée la nouvelle direction de Soilwork autant que son identité développée avec les années. Le set de ce soir sera à l'avenant, équilibré et dynamique. Que ce soient les aficionados des premières heures ou les nouveaux entrants, chacun trouve matière à se réjouir. «
You know the words
»... Oui, nous les connaissons. L'explosif "
Stabbing the Drama
" était attendu comme de tradition et n'aura pour effet que de lever d'un cran bien net l’atmosphère de la salle. "Nerve" ne sera pas oublié non plus, ainsi que "
Bastard Chain
" ou la doublette des "
Living infinite
". Mais Soilwork ne se contente pas de surfer sur ses grands succès, ni même d'ailleurs sur les derniers singles en date. Il semble que Soilwork se fasse plus aventureux et ne veuille pas rester trop longtemps cantonné à la zone de confort d'une sempiternelle même setlist, manifestement conscient de la déception que serait celle d'un public jeté dans un show «
mécanique
» peu rafraîchissant et qui tiendrait au lointain l'audience. Ainsi, quand bien même certains réclameront "Nous Sommes La Guerre", les musiciens auront eu le bon goût de présenter ce soir trois autres titres issus du nouvel opus. "Electric Again", "Is it In your Darkness", et "Valley Of Gloam" sur lequel Björn Strid vient titiller le public. Mais manifeste est la surprise des musiciens d'entendre s’élever les voix des présents reprenant en chœur les paroles des nouvelles pépites. Oui, de nombreux fans se sont vivement approprié
Övergivenheten
et l'échange entre la scène et la fosse se fait donc avec naturel et enthousiasme, les musiciens animés ne se privant pas d'afficher alors leur plaisir avec entrain.
Mais bouleversants seront les titres issus de
Verkligheten
. Tout particulièrement "The Nurturing Glance", dédié à David. Björn contenant avec peine son émotion. "Arrival" encore, mais surtout le titre de clôture, "Stålfågel", lui aussi attendu et salué.
Nul ne déméritera durant ce show, qu'il s'agisse bien entendu de Björn, fidèle à lui même, pleinement investi dans son rôle, et toutes ailes déployées sur ses larges épaules devant un backdrop sur lequel figure l'oiseau choisi pour représenter
Övergivenheten
. Encore, Rasmus, le dernier venu en date à la basse, tous sourires dehors et qui
confirme
une fort jolie voix en tant que choriste. Bastian, tout à son affaire derrière ses fûts et Sven au claviers, tels que nous les connaissons, d'un équilibre irréprochable. Sylvain, débordant d'énergie, grimaçant à qui mieux mieux, et Simon enfin, au dress code assorti, en place de David à la lead par le passé, démontrant ses propres talents.
Comme vous l'aurez compris, le set de ce soir aura été plus qu’agréable à vivre. À titre personnel, certains titres manqueront cependant toujours à l'appel, mais peut-on exiger d'entendre s'élever les plus beaux des
épics
qui a eux seuls rempliraient tout l'espace d'un concert, définitivement trop court ?
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