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CHRONIQUE PAR ...
Cosmic Camel Clash
le 08 septembre 2007
SETLIST
N/A
AFFILIÉ
Saxon
Paris - Elysée Montmartre
(14 novembre 2004)
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Saxon
03 août 2007 - Wacken
Saxon au Wacken, le retour de la vengeance. Il faut dire que l'histoire d'amour entre le festival allemand et le groupe anglais ne date pas d'hier, et n'est pas prête de s'arrêter. W:O:A reste le seul endroit au monde où Saxon joue en tête d'affiche devant plus de quarante mille personnes totalement dingues de leur répertoire, alors même qu'il leur est arrivé de se produire devant soixante-dix pèlerins dans leur pays d'origine. Et pourtant, à la sortie de ce concert surpuissant, une conclusion s'impose : Saxon est un groupe de tueurs.
Car si votre serviteur s'attendait à un concert majestueux, un frontman impérial (incroyable à quel point cet adjectif s'impose dès qu'on pense à Biff Byford) et une setlist blindée de classique impeccablement interprétés, Saxon a fait plus que ça. Saxon a surpris, et c'est aussi agréable à écrire que ça doit être surprenant a lire. Le concert démarre à fond les ballons sur "Heavy Metal Thunder", mais Biff brouille les pistes en annonçant une compo du petit dernier
Inner Sanctum
dès le deuxième titre : ecrite pour les festivaliers du Wacken, "Let Me Feel Your Power" est un titre puissant et compact, fidèle à l'inimitable esprit Saxon mais surtout massif en live, se rapprochant plus d'un heavy-thrash mélodique que du heavy de base auquel Saxon est systématiquement associé. Car la formation brisith va prouver ce soir qu'elle est tout sauf ringarde, et que leur interprétation de la NWOBHM est bien plus variée et moderne que certains voudraient bien le laisser croire.
La volonté de lier passé et présent s'exprime évidemment par le featuring de Tobias Sammet (impeccable) sur "747 / Strangers In The Night", mais surtout dans la quantité faramineuse de titres d'
Inner Sanctum
joués ce soir (il est vrai que le concert fait partie de la tournée promo de l'album). Certes, le groupe dispose de deux heures pleines ce qui aide... mais au lieu de faire comme certains qui font du remplissage avec un solo de chacun des membres, Saxon préfère laisser parler l'inspiration et leur capacité à créer de nouveaux classiques. C'est bien simple : "Red Star Faling" - morceau traitant de la chute de l'empire communiste – colle le frisson tant il est bien foutu : des passages mélodiques et calmes aux couplets hard-rock irrésisitblement intenses et catchy tout en passant par un refrain-hymne comme Saxon en a le secret, cette chanson a tout des grandes et il ne serait pas étonnant qu'elle soit jouée sur les prochaines tournées du groupe. Mais la modernité n'est pas que dans les nouveaux titres...
Car on a beau avoir déja vu Saxon en live avant, c'est toujours la même conclusion qui s'impose : sortis des quelques classiques vraiment ancrés dans le hard-rock 80s comme "Denim & Leather", toutes les autres chansons du groupe sont remaquables de variété musicale et d'une facilité à lier les genres qui impressionne. A croire que Saxon a préfiguré presque tous les sous-genres de métal qui ont cartonné par la suite... le jonglage entre feeling heavy-metal et feeling hard rock? Le chant sachant aussi bien se faire lyrique qu'agressif? Le fait d'être aussi reconnaissable dans des tempi tirant sur le doom que dans ceux tirant sur le speed? Les parties de batterie syncopées sur des riffs de thrash moderne? Saxon l'a fait, et si vous réalisez que la dernière formule évoquée est celle du metalcore (hop, c'est fait, vous avez réalisé), ça devrait vous faire hausser le sourcil. Pour la foule du Wacken ce ne sont visiblement pas que les sourcils qui se haussent, et Biff remerciera sans cesse ces
crazy bastards
qui l'accueillent comme un roi.
Parlons-en de Biff... Non seulement il reste la classe personifiée alors qu'on connaît ses gimmicks par coeur (demander si le public veut une chanson lente ou rapide, affirmer qu'il n'est pas encore l'heure de jouer "Crusader", etc, etc), mais vocalement parlant il est intouchable. Son vibrato ample à la Dickinson n'a pas pris une ride, il reste capable d'atteindre les notes qu'il atteignait il y a vingt ans et la facilité avec laquelle il rajoute du grain dans sa voix pour faire le méchant est bluffante. Et il n'est pas seul : le batteur est aussi à l'aise en bourrinage à la Accept qu'en syncope jumpy, les deux gratteux assurent autant l'un que l'autre en soli comme en rythmique et surtout le bassiste est totalement intenable en plus d'être très doué : remonté comme un coucou, il passera la quasi-totalité du show à courir partout, prendre moult poses et avoir la classe. Biff déconne avec la foule à un moment et lui fout le feu l'instant d'après, ajoutant à l'ambiance visuelle délirante (pyrotechnie, aigle géant qui clignote, écran en guise de backrop...).
Donc voilà, le temps où Saxon plantera un concert au Wacken n'est pas encore venu. Alignant moments de bravoure et instants d'émotion quand Biff lance "Princess Of The Night" mais laisse le public chanter le premier couplet a cappela pour transformerleur performance en
podcast
, réaffirmant une puissance et une variété musicale qui rend leur statut de sous-Maiden totalement injustifié car Maiden n'a jamais joué une musique aussi burnée, Saxon a fait mieux que remplir son contrat. Saxon a tout simplement déboîté sa race, et les (re)voir au Wacken est un impératif de métalleux. Et dire que je n'ai même pas décrit la transe collective durant "Crusader"...
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