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Tyrant Fest 2024
UN REPORTAGE DE...
Shamash
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Jour 1 : 19 octobre 2024
Jour 2 : 20 octobre 2024
REPORTS DU JOUR
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Jour 1 :19 octobre 2024
Nous avions quitté le Tyrant Fest sur une petite déception. Non pas que l’
édition 2023
fût mauvaise, loin de là, mais la faible fréquentation du dimanche avait de quoi susciter quelques interrogations et craintes. Vite balayées.
En effet, dès les annonces des groupes présents sur l’affiche, l’on avait remarqué un engouement certain sur les réseaux sociaux. Ce dernier ne faiblira pas, permettant au Tyrant Fest d’être sold-out quelques jours avant sa tenue. C’est donc plein d’espoir et d’envie que je retrouve le très beau site du 9/9 bis. L’ancien carreau de fosse situé à Oignies est désormais un lieu bien connu pour qui navigue dans le monde de la culture du bassin minier. Cette année la billetterie a changé de place, obligeant les festivaliers à passer par la salle des pendus, ce qui permet une immersion immédiate dans les lieux, si particuliers et qui collent parfaitement avec l’affiche du Tyrant Fest. Pour qui n’est pas familier avec l’histoire minière de notre région, une visite des lieux a été organisée.
Je me rends sans attendre au Métaphone, salle toujours aussi agréable, pour découvrir
DÖSDRIT
. Les Suédois, qui ont sorti un album fin mars, semblent en forme. Au programme, un black mélodique de bonne facture. De nombreux passages empruntant au heavy viennent enrichir la musique du quartet, qui offrira une prestation simple mais efficace. Une entrée en matière réussie.
Pas le temps de lambiner. Je me dépêche de regagner la deuxième scène, l’Auditorium, à la capacité limitée, pour découvrir
SYCOMORE
. Changement de registre, puisque le trio amiénois œuvre dans un sludge bien lourd et puissant. Leurs compositions rendent très bien, dans ce petit espace, dont la température ne cessera de grimper. Le chant manque parfois de volume, mais dans l’ensemble, cette prestation a été réussie, me donnant envie d’en savoir davantage sur Sycomore.
Comme tous les ans, l’Auditorium est victime de son succès. J’avais pourtant bien envie de voir
GRAVEKVLT
. Malgré une attente longue devant la salle, je n'ai pas pu entrer. Ma patience ne sera pas récompensée et c’est donc avec déception que je suis obligé de rebrousser chemin, n’entendant que quelques accords derrières les portes.
Au Métaphone, pas de soucis de place. Il m’est donc possible de m’approcher de la scène pour découvrir ce que vaut en live
INTER ARMA
. Les États-uniens viennent de sortir un nouvel album, une fois encore récompensé de bonnes critiques. L’univers musical du groupe est des plus particuliers, piochant des éléments dans le doom, le sludge ou le black. Le look des musiciens est à l’avenant, assez bigarré. Et pourtant, j’ai bien aimé ce concert. Je me suis laissé embarquer dans ces compositions qui peuvent sembler décousues. Des riffs bien lourds, des passages black, des parties lorgnant vers le doom death. La musique des Virginiens est des plus touffues et pourraient être perçue comme indigeste pour certains. De mon côté, j’ai apprécié l’audace de ces titres, notamment "Violet Seizures". "
The Long Road Home
" en guise de transition est bien exécutée, avant que "An Archer In The Emptiness" ne vienne clore un set consistant.
Impossible de voir Black Bile pour les raisons évoquées ci-dessus. Je vais donc découvrir un groupe objet d’une véritable hype,
BLACKBRAID
. La formation a en effet su retenir l’attention de nombre de personnes et son ascension a été fulgurante. Sgah'gahsowáh, tête pensante du projet a eu à cœur de présenter un black metal mettant à l’honneur ses racines indiennes. Il a permis de mettre en lumière une mouvance du black metal joué par des populations natives américaines. Il a su s’entourer de musiciens pour donner vie sur scènes à ses compositions. Le leader de la tribu est en forme et se montre très impliqué sur les planches. Le black mélodique sonne très bien, exécuté avec sérieux. Les énergiques "The Wolf That Guides The Hunters Hand" ou "Barefoot Dance On Blood Soaked Soil" résonnent pour le plus grand plaisir de l’auditoire, qui se laisse convaincre par une prestation qui semble sans faille. Il manquera peut-être un grain de folie pour pleinement m’embarquer dans l’univers des Amérindiens. Certainement avais-je trop d’attentes quant à ce concert.
Il faut bien se reposer un peu et se restaurer et une fois de plus, l’offre du festival est de qualité. Pas de burger végétarien ce soir, puisque VG’Terrien a été pris d’assaut, mais un plat thaï savoureux. Après avoir repris des forces, je peux me rendre au dernier concert de ce samedi.
Je vais donc voir pour la troisième fois
AMENRA
. Colin H. Van Eeckhout et le batteur frappent des bâtons métalliques, devant un public muet. L’ambiance étant posée, le reste de la troupe débarque à grands coups de riffs surpuissants. Ceux qui sont familiers du collectif comprennent que "Boden", issu de
Mass V
, est l’introduction au set des Belges. Et de rapidement se laisser bercer par la musique de nos voisins d’Outre-Quiévrain. Des vagues, formées par les corps qui se muent au rythme de la musique, prennent de plus en plus d’ampleur. Du dernier album ne sera joué qu’un morceau, "De Evenmens". De l’acclamé
Mass VI
, trois pièces seront mises à l’honneur, "Plus près de toi (Closer To You)" et l’immanquable "A Solitary Reign". La chaleur ne cessera de grimper durant le concert, mais il faudra attendre quand même longtemps pour que le frontman daigne enlever son t-shirt. Derrière la troupe, toujours des vidéos en noir et blanc, qui accompagne à merveille son discours musical. C’est après le long "Diaken" que se rallument les lumières. Et de constater que si les shows d’Amenra se ressemblent, ils sont une réelle expérience à vivre. Avis aux curieux qui ne s’y seraient jamais essayés.
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