Tyrant Fest 2024


Tyrant Fest

UN REPORTAGE DE...




SOMMAIRE

Jour 1 : 19 octobre 2024
Jour 2 : 20 octobre 2024

REPORTS DU JOUR



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Jour 2 :20 octobre 2024



Après une bonne nuit de sommeil, me voilà de retour au 9/9 bis pour une deuxième journée à la programmation alléchante.

Sans perdre une minute, je me rends au Métaphone pour le concert de GRIFFON. Les Parisiens proposent un black mélodique de qualité, excellent pour débuter cette journée. Merrimack n’ayant pu être programmé, les Franciliens auront la chance de présenter leurs pièces sur la grande scène et, sans nul doute, faire de nouveaux adeptes. De "L'homme du Tarn" qui rend hommage à Jaurès à "L’Ost Capétien", ils prouvent que cette scène n’est pas trop grande pour eux. Heureux de les avoir vus une fois avant la fin prévue de leurs activités.

AFSKY est un groupe que je souhaitais voir. Le one-man-band danois, fondé par Ole Pedersen Luk, à l’instar de Blackbraid vu la veille, est devenu un vrai groupe sur scène, avec le recrutement de musiciens pour ce faire. Le black mélodique et dépressif est ici bien exécuté, mais surtout plus violent que sur disque. Moins de finesse donc, pour plus de puissance. Ce qui ravira nombre de personnes ne connaissant pas le projet. Le son des guitares est fort, mais je me laisse emporter, appréciant réellement les morceaux joués. De longs applaudissements prouveront que je ne suis pas seul à reconnaitre le talent des Copenhaguois.

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J’attendais avec impatience KAMPFAR. Disons-le sans ambages, je n’ai pas été déçu. Après avoir accueilli Enslaved l’an passé, c’est autour d’un autre grand nom du black pagan de fouler les planches du Métaphone. D’un point de vue personnel, si j’ai abandonné peu à peu les premiers, devenus trop prog ennuyeux à mes oreilles, les seconds ont su évoluer tout en gardant cette puissance que j’affectionne. "Feigdarvarsel" / "Ravenheart" mixées ouvrent comme il se doit le bal. Dolk semble très en forme et heureux d’être là. L’excellent "Ophidian" permet à Dolk de montrer que son chant clair si particulier est une réelle plus-value. Le nouveau venu à la basse, Ese, fait preuve d’une bonne présence scénique et semble à l’aise avec ces nouveaux camarades. Du dernier album, la lourde "Dødens aperitiff", prouve que le groupe est aussi capable de ralentir le tempo pour tisser une atmosphère pesante. "Det Sorte" viendra achever un set des plus réussis. Le public a été réactif et Kampfar a rappelé à tous qu’il méritait toujours une attention de premier ordre. Un grand moment.

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Peu de temps de répit, avant qu’un autre grand nom du black arrive. 1349 a su, dès le début des années 2000, s’affirmer comme l’un des chantres du black pur et brutal. Avec un membre aussi iconique que Frost à la batterie, le succès du groupe est facilement compréhensible. Je dois pour autant affirmer qu’hormis leurs deux premiers albums, je ne connais pas très bien la discographie des Norvégiens. Ce concert, d’une violence inouïe m’a donné envie de me pencher plus sérieusement sur certains travaux que j’ai ignorés. Je reconnais cependant "Through Eyes of Stone" de The Infernal Pathway. La prestation est de haute volée. Frost joue excellemment et ne semble pas faiblir malgré les années. Corpsepaint, fumée et lumière rouge sont les seuls artifices, laissant la virulence du propos être la pièce-maîtresse de ce concert. Ravn impressionne par sa prestance empreinte de sobriété. Un show brutal qui a remporté les faveurs du public.

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Le temps passe vite à Oignies. Il est déjà l’heure de voir la tête d’affiche de ce dimanche. C’est l’immense IHSAHN qui viendra clore cette édition. Mais déjà une partie du public quitte les lieux. Si je reconnais le statut de l’artiste et tout ce qu’il a apporté au metal extrême, je n’ai jamais été fanatique de ses sorties en solo. Et pourtant, l’immense talent du maitre de cérémonie et ses comparses finira par me convaincre de redonner sa chance au produit. Une grande partie du concert est constituée de titre de sa dernière livraison. Au menu, du metal prog avec vocaux extrême. L’ensemble est somme toute impressionnant et la technique de l’ensemble des musiciens est époustouflante. Le frontman est des plus sympathiques, heureux d’être ici pour le dernier concert de cette année. "Lend Me the Eyes of Millennia" a donné des sueurs à Tobias Ørnes Andersen derrière sa batterie, tant le tempo est élevé. Les changements de guitare sont nombreux, permettant à Ihsahn d’adapter son jeu. Et finalement le temps passé en compagnie du Norvégien semble assez court. Je ne me suis pas ennuyé, chose que je n’imaginais nullement. "A Taste Of Ambrosia" marquera la fin de cet excellent weekend.


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Que dire ? Le Tyrant Fest est toujours un excellent fest, mettant en valeur des artistes extrêmes et un patrimoine historique riche. Le fait que cette édition ait été une grande réussite n’est en soi pas une surprise, mais témoigne de tout le travail réalisé. Bravo à tous ceux qui ont permis de faire de ce weekend un grand moment. Et merci au 9/9 bis pour la confiance. Rendez-vous l’an prochain.

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