Alcatraz Festival 2024


Alcatraz Festival

UN REPORTAGE DE...




SOMMAIRE

Jour 1 : 09 août 2024
Jour 2 : 10 août 2024
Jour 3 : 11 août 2024

REPORTS DU JOUR



GALLERY

 


Jour 2 :10 août 2024



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VENGEANCE - 11h20-12h00 – Prison Stage (MFF)

La journée commence par une rasade de hard rock vintage – du quarante ans d’âge – déversée avec maîtrise et enthousiasme par Vengeance, gang néerlandais auquel appartenait il y a fort longtemps Arjen Lucassen avant de mettre sur pied le projet Ayreon et dans lequel officie le bassiste Barend Courbois, bien connu des fans de Blind Guardian. Rien de neuf depuis dix ans ? Aucune importance, les briscards déroulent des chansons aux chœurs joufflus, qu’un shreddeur agrémente de solos agiles. En dépit de tempos variés, le répertoire demeure très calibré. Le chanteur et seul membre d’origine Leon Goewie se charge de faire diversion en réalisant un numéro d’équilibriste avec un bock de bière astucieusement dissimulé derrière la nuque – prends ça, le Cirque du Soleil – dont il se déversera le contenu sur la tête pendant "Rock 'n Roll Shower". On sait s’amuser dans le Brabant.

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ANKOR - 12h40-13h20 – Helldorado (MFF)

La moyenne d’âge baisse d’un cran avec Ankor, formation mixte et internationale basée non loin de Barcelone. Dans le genre remuant, les Hispano-Greco-Britanniques font très fort, donnant autant à voir qu’à entendre. Le bassiste Julio López et le guitariste Fito Martinez bondissent et courent en long, en large et devant les objectifs – on constate cette année encore la taille abyssale de la fosse à l’Helldorado, ainsi que le niveau trop bas de l’estrade, de sorte que les têtes de certains membres de la sécurité masquent la scène. Ça n’a pas l’air d’être le problème de Martinez, qui balance sa crête punk écarlate en multipliant les poses grimaçantes.

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Le quintet envoie un metalcore énergique dans l’air du temps avec samples, couplets généralement calmes et refrains systématiquement survoltés. Ceux-ci sont expectorés par la talentueuse Jessie Williams, sorte de Debbie Harry à ressorts qui alterne avec aisance chant clair et hurlements caverneux sur un mur de samples. Évidemment les musiciens appellent au jump, avant d’entourer la batteuse Eleni Nota qui se lance dans un solo vigoureux, mais pas trop long - ouf. La Grecque au format de poche démontre à cette occasion qu’il n’y a pas besoin d’être une armoire à glace pour rosser un kit de batterie. Au final, le public bien garni aura eu droit à une distribution de fun pas mièvre - au contraire - et ultra dynamique.

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COLUMBARIUM - 13h20-14h00 - La Morgue (MFF)

Après les gamins, les darons : c’est la pensée qui vient spontanément en quittant les furieux hyperactifs d’Ankor pour se retrouver face aux seniors statiques de Columbarium – un nom idoine, le site de l’Alcatraz étant situé à côté d’un funérarium. Les membres de ce groupe local ont probablement réalisé leur rêve en jouant sous un chapiteau appelé « la Morgue ». Devant un backdrop très classe représentant leur unique album, The Morbidious One, paru un an auparavant, les Courtraisiens assènent un doom metal traditionnel secoué de parcimonieuses accélérations. Les guitares grésillent, les solos sont de qualité, en particulier celui de "Redemption". Le chant est criard, alors que le growl est d’une profondeur appréciable. Quelques sourires complices sont échangés, tranchant avec l’ambiance pesante volontairement instaurée, que renforce l’arrivée d’une chanteuse pieds nus à la chevelure bicolore. Esmée, de Tyrant's Kall – autre gang local de doom – éructe une incantation inquiétante sur un couplet, avant de revenir avec les mêmes intentions sur le final, qu’elle conclut par une vocalise infectée. Les funérailles ont été dignes et intenses.

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FINNTROLL - 13h40-14h25 - Prison Stage (MFF)

L’année dernière, le dumb fiesta metal était britannique avec Alestorm et Gloryhammer (auxquels s’ajoutaient les Germains d’Electric Cowboys). Cette année c’est la Finlande qui prend le relais (avec le renfort des Germains de Feuerschwanz) puisqu’outre Korpiklaani programmé le dimanche, Finntroll est chargé de faire l’animation du grand village flamand. Opération réussie au vu des gigues déclenchées dans la foule par les samples, sur lesquels jouent des musiciens portant de fausses oreilles pointues. Un concept comme un autre.

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D.R.I. - 13h50-14h35 - Helldorado (Shamash)

Deuxième journée qui débute par un petit tour du site, afin de jeter une oreille sur les formations qui ouvrent la journée. Après quelques minutes passées devant Finntroll et la déception qui s’ensuit (somme toute relative, étant donné que je n’apprécie réellement que les deux premiers albums), je me décide à aller voir D.R.I.. Il y a deux ans, c’est par hasard que je m’étais retrouvé devant leur prestation. Cette année, j’avais marqué d’une pierre blanche ce concert et bien m’en a pris. Les Dirty Rotten Imbeciles sont encore bien en forme malgré les années qui passent. “Argument then War” lance les hostilités. Et c’est donc parti pour près d’une heure de bagarre. Les chantres du crossover démontreront le talent qui est le leur. Ou comment enchaîner les titres qui permettent au public de se lâcher. Quel plaisir d’entendre “Abduction”, “Beneath the Wheel” ou encore “Manifest Destiny”. Spike Cassidy, toujours très maigre et marqué par les problèmes de santé qu’il a connus, se donne à fond et propose des riffs toujours aussi efficaces et tranchants. Son compagnon depuis 1983 tient son rôle de frontman à la perfection. Kurt Brecht harangue la foule et crache ses textes avec virulence. Un grand moment qui donne le sourire.

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MASSACRE - 14h25-15h10 - Swamp (Shamash)

Deuxième groupe que je voulais voir à tout prix aujourd’hui : Massacre. Le groupe a décidé en effet de fêter les trente-trois ans de son premier album, From Beyond. Pour l’occasion, Kam Lee est en forme et entend rendre hommage comme il se doit à ce très bon album de death metal. Ses acolytes d’antan ne sont plus là (on retrouvera Rick Rozz plus tard sur la même scène cependant), mais il a su s’entourer de bons musiciens, comme Rogga Johansson à la guitare. Et les titres défilent avec bonheur. "Biohazard", "Succubus" ou "Cryptic Realms" rappellent que depuis 1991, ce sont de solides pièces que les amateurs apprécient encore à leur juste valeur. L’anniversaire ne serait pas complet sans l’intervention de l’invité surprise, venu chanter sur "Corpse Grinder". Dave Ingram de Benediction vient ainsi prêter main-forte à Kam Lee pour reprendre ce vieux morceau de Death et clore ainsi un très bon show.

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THE NIGHT FLIGHT ORCHESTRA - 15h00-15h50 - Prison Stage (MFF)

À propos de concept, celui de The Night Flight Orchestra se porte bien, malgré le sort qui a durement frappé l’entité suédoise. L’équipage étoffé s’avance sur les premiers accords de "Violent Indigo", ouverture du dernier long format en date, Aeromantic II, égrenés par le claviériste John Lönnmyr à moitié dissimulé par les fumigènes. Mais c’est bien sur un classique et dynamique "Midnight Flyer" que l’octuor fait décoller l’assistance à destination d’AOR-land. Sebastian Forlsund et Rasmus Ehrnborn se partagent le premier solo avant que le dernier nommé prenne le second avec une décontraction en phase avec l’attitude générale. Néanmoins l’intensité sonore est omniprésente, incarné par un Bjorn Strid qui a customisé son costume avec une cape chatoyante d’un blanc immaculé.

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Le frontman assure ses lignes de chant avec aisance, passant sans difficulté apparente le scream final de "Sometimes the World Ain't Enough" – indicateur fiable de sa forme vocale. Les deux choristes, l’ancienne Anna Brygård et la nouvelle Åsa Lundman offrent au grand nounours à béret un soutien robuste, en plus d’enchaîner les chorégraphies rigolotes. Speed demande au public de préparer ses chaussures de danse avant d’entamer "Divinyls", qui permet de tester son déhanché, tout comme "Burn for Me" qui lui succède. Les Scandinaves vintage enchaînent avec le mega tube "Gemini", provoquant une surdose de dopamine. Cependant, le moment suscitant l’émotion la plus forte survient lors de la présentation de "Something Mysterious", l’habituelle pause douceur, que Strid, visiblement ému, dédie au si regretté David Andersson, avec qui il avait co-fondé le collectif et qui a composé tant de chansons formidables. S’ensuivent l’entraînant "Satellite" et un trépidant "White Jeans", tendu comme le pantalon adéquatement porté par Mats Rydström, le bassiste qui remplace à la perfection Sharlee d’Angelo (sauf au niveau du gabarit).

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Tandis que les chanteuses déguisées en hôtesses de l’air se resservent une coupette pour la quatrième ou cinquième fois sur une mélopée soul, Strid organise une conga line qui commence à fendre la foule pendant que débute "West Ruth Ave". La chenille progresse en même temps que l’inexorable montée en puissance du morceau, rehaussé de vocalises ferventes. Il est déjà l’heure pour le personnel navigant de quitter le tarmac, sous des acclamations méritées. Une fois encore avec l’orchestre du Vol de Nuit, le voyage aura passé trop vite, au contraire des cinq années qu’il aura fallu attendre pour embarquer de nouveau avec lui. NFO est toujours là, son principal instigateur peut être fier. « Où qu’il soit ».

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SPIRITBOX - 16h25-17h10 - Prison Stage (MFF)

La sensation metalcore du moment se produit dans une mise en scène que l’on qualifiera de sobre. Les instrumentistes se font discrets, toute l’attention se reportant sur Courtney LaPlante, lunettes de secrétaire des seventies et coloration capillaire sobre. L’ex-Iwrestledabearonce assure les parties hurlées, tandis qu’elle double les enregistrements de sa (?) propre voix pour les passages en chant clair, dans le plus pur style emo. Les samples sont permanents, nappes synthétiques se disputant le leadership sonore avec la batterie. Pour l’originalité on repassera mais les fans sont conquis.

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THRONEHAMMER - 17h15-18h10 - La Morgue (MFF)

Pas hype pour un sou, clairement dans un trip « love us or hate us », Thronehammer délivre un doom sludge à forte tendance épique et n’est pas là pour rigoler. Kat « Shevil » Gillham, redoutable vocaliste à casquette élimée, ponctue ses « ugh! » celticfrostiens par des high kicks qu’elle balance sur un ennemi imaginaire en même temps que sa ranger à douze œillets. Alternant growl profond et chant clair dans les médiums, la Britannique donne de la consistance à de longues compositions au tempo invariable qui tendent à se ressembler. La mélodie s’impose en fin de partie à l’occasion de "A Fading King", doté d’un break judicieux. La tension monte doucement mais sûrement, Gillham et l’un des guitaristes en profitant pour descendre de la scène sur l’estrade en contrebas pour faire reprendre le refrain de "Thronehammer". Une bonne façon de conclure un set dense et sans concession.

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DIO DISCIPLES - 17h50-18h50 - Prison Stage (Shamash)

Dokken a annulé sa venue en Belgique. Les Américains ont été remplacés par Dio Disciples. Mais qui se cache derrière ce patronyme ? D’anciens musiciens ayant côtoyé le grand Dio (par le talent, pas par la taille). L’idée est simple : reprendre des classiques de ce monstre sacré du heavy. Mais comment dès lors être à la hauteur, sachant l’aura que dégageait le natif du New-Hampshire ? Ils ne sont pas trop de deux pour s’atteler à cette tâche. Ainsi, en plus de Oni Logan, c’est Joey Belladonna d’Anthrax qui remplace Tim Owens. Disons-le d’emblée, je suis soufflé par la qualité de l’ensemble. Il faut dire que je ne m’attendais pas à grand-chose d’un tribute-band. Les classiques sont très bien interprétés et Belladonna devient un sosie vocal assez convaincant. Certes, Dio n’est plus là, mais son ombre a décidé de venir planer sur la Flandre en ce samedi bouillant. Qu’importe le soleil, je reste devant ces classiques : "Children of The Sea", "Stargazer", "Heaven and Hell", "Rainbow In The Dark". Pour moi qui n’ai pas eu la chance de voir Ronnie James sur scène, c’est avec grand plaisir et étonnement que je ressors de ce concert.

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POTHAMUS - 18h45-19h40 - La Morgue (MFF)

Pieds nus, cheveux courts, têtes d’étudiants en chimie moléculaire, le guitariste et le bassiste de Pothamus se font face après avoir effectué ce qui ressemblait à une séance de tai chi. Sur une battue tribale, les Flamands font tourner des motifs de post rock option sludge jusqu’à épuisement. Le six-cordiste alterne chant clair et chant saturé, passant beaucoup de temps accroupi à tripoter les réglages de son instrument. D’abord intrigante, la prestation monolithique finit par lasser.

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MARDUK - 18h45-19h45 - Swamp (Shamash)

J’aime bien les Suédois. Leur dernier passage au Black Lab avait été excellent. Mais aujourd’hui, le son est des plus terribles. Difficile de distinguer sous la Swamp les riffs de Morgan et de ses camarades au fond de la tente. Quelques minutes suffiront pour que je rende les armes, préférant garder un bon souvenir du groupe.

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1000MODS - 20h20-21h15 - La Morgue (MFF)

Les Grecs entament leur set pied au plancher, assénant leur stoner façon Kyuss sous stéroïdes. Hélas (vous l’avez ?), l’une des guitares couvre tous les instruments... y compris la batterie. Le résultat est peu étonnant compte tenu de l'agacement montré par les musiciens pendant la balance. Le chant émerge difficilement, mais reste perceptible, y compris sur les passages les plus mélodieux. Un tom tombe sur le troisième titre (quand ça veut pas...) - pas de quoi perturber les musiciens toutefois qui obtiennent des pogos des plus en plus féroces. Les crowdsurfeurs font leur apparition au bout d’une demi-heure, atterrissant la plupart du temps sur la marche placée devant la scène – pas de vigiles pour récupérer les corps à la Morgue. 1000Mods aura mis le dawa, qui se termine dans l’apocalypse d’un larsen infernal déclenché par le guitariste surmixé. Quelques oreilles non protégées ont dû siffler toute la nuit.

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TRUCKFIGHTERS - 22h00-23h00 - La Morgue (MFF)

Stoner toujours à la Morgue, avec un trio suédois vanté par Josh Homme (Kuyss, QOTSA). Le guitariste arrive par la fosse et balance son t-shirt avant d'avoir sorti une note, mettant en valeur short de boxe et genouillère. Le bassiste-chanteur possède un timbre de voix comparable à celui de... Josh Homme, en plus perçant. Les deux lascars ne s’économisent pas, sautent partout et font des tours dans la fosse. En revanche la guitare est peu audible, le chanteur aussi. À l’exact opposé de ce qui s’est passé lors du concert de 1000Mods, les morceaux sont dominés par la batterie, et ce qu’il reste des mélodies ne sonne pas toujours juste, la faute peut-être à des instruments désaccordés. Le jeu de scène débridé c’est cool, avec un son équilibré et des compositions distinctes, c’est encore mieux.

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WATAIN - 13h50-14h35 - Helldorado (Shamash)

Sous la Swamp, le feu prend place. La scène, superbe, accueille Watain qui ne peinera pas à convaincre la foule venue voir la horde d'Uppsala. D’aucuns trouvent que les Suédois en font trop et manquent de simplicité. Il me faut cependant bien avouer apprécier les concerts du quintet. Erik semble encore habité tout au long du show. Ses acolytes, presque immobiles, n’ont pas leur pareil pour asséner des riffs aussi puissants que mélodiques. "Devil's Blood" et "Septentrion" font leur effet. On est hypnotisé par la prestation du groupe qui n’échange quasiment pas avec le public. Un concert de black metal maitrisé. Félicitations.

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EUROPE - 23h20-00h50 – Prison Stage (MFF)

Des lasers et de la nostalgie, voilà ce qui s’allume dans les regards braqués sur la scène nocturne de la Prison lorsque Europe y fait son entrée. Un seul musicien bougera autre chose que ses doigts pendant le concert - Joey Tempest, évidemment. Le chanteur vieux beau se coverdalise de plus en plus - foulard, sourire ultra brite, interludes cabotines et l’inévitable manipulation de son pied de micro géant, avec qui il se montre toutefois plus chaste que le Britannique. Pour le reste, c’est exactement ce qui est attendu : des tubes acclamés qui ramènent – pour ceux qui y étaient – directement dans les eighties ("Rock the Night", "Carrie", "Cherokee", "Sign of the Times"), de rares titres récents applaudis poliment et John Norum qui balance ses solos virtuoses avec nonchalance.

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Le son est impeccable. Une citation de "No Woman, No Cry" pendant "Superstitious" fait diversion avant que l’incontournable hit ne retentisse, repris en chœur par la foule trop heureuse de conclure sa soirée sur un succès planétaire : "Enter Sandman" (non).

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CRIPPLED BLACK PHOENIX - 23h45-00h45 - La Morgue (Shamash)

Un des groupes que j’attendais le plus. Et pourtant, la déception est grande. Sur la petite scène de la Morgue, le groupe semble à l’étroit, eu égard au nombre de musiciens présents. Est-ce la fatigue qui joue ? Peut-être, mais disons-le clairement, je m'ennuie fermement. Après trois morceaux, je décide de suivre mes acolytes qui me tannent pour aller voir Hatebreed. À revoir dans d’autres conditions.

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HATEBREED - 00h25-01h30 - Helldorado (Shamash)

Je me rends donc sans grand enthousiasme sous l’Helldorado, n’ayant jamais réellement accroché au groupe sur disque. On m’avait pourtant prévenu qu’en live, les États-uniens étaient féroces. Quelques minutes suffisent pour m’en rendre compte. Leur mélange de hardcore et de gros metal qui tache prend tout son sens. Le public extrêmement nombreux se lance dans des moshpits endiablés, encouragé comme il se doit par un Jamey Jasta en forme. Le temps s’écoule au rythme violent des titres de la horde. Je quitte finalement les lieux, agréablement surpris par la prestation à laquelle j’ai assisté.

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SATYRICON - 00h20-01h30 - Swamp (Shamash)

Happé par Hatebreed, j’arrive en milieu de "Filthgrinder". Première remarque : le son est très bon. Pour moi qui ai laissé de côté le groupe depuis de nombreuses années, j’avoue être convaincu par ce black metal bien interprété, très rock dans l’esprit. Aucun artifice. Satyr occupe le devant de la scène avec aisance et son comparse de toujours, Frost, martèle ses fûts avec virulence. On découvre avec étonnement le nouveau bassiste live, qui n’est autre que Frank Bello d’Anthrax. Il se fond parfaitement avec les autres membres pour offrir un concert de qualité. Si je ne suis toujours pas convaincu par les titres les plus récents des Norvégiens, je suis content d’entendre le classique "Mother North", chanté avec le public, ou le très puissant "Fuel For Hatred". "K.I.N.G." vient clore un set vraiment plaisant qui met fin à une riche deuxième journée.

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Crédits photos : Merci Foule Fête et Tabris

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