Rock In Bourlon 2024


Rock In Bourlon

UN REPORTAGE DE...




SOMMAIRE

Jour 1 : 21 juin 2024
Jour 2 : 22 juin 2024
Jour 3 : 23 juin 2024

REPORTS DU JOUR



GALLERY

 


Jour 2 :22 juin 2024



De retour sur site le samedi pour voir QUEEN(ARES). Le groupe lillois qui monte, déjà vu au Tyrant Fest, va se montrer des plus sérieux en ce début d’après-midi ensoleillé. Leur post metal lourd est toujours agréable en live. Le groupe qui ne cesse de tourner, est à voir si vous en avez l’occasion.

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Encore un groupe vu au Tyrant fest, WITCHING et son look décalé, va proposer du black metal mixé avec du doom et du sludge, avec des riffs melodeath. Tout un programme. Le jeune groupe est des plus sérieux, ce qu’il propose est loin d’être mauvais. Je ne suis, pour autant pas totalement client de leur musique.

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Un déluge va malheureusement s’abattre sur Bourlon et me fera manquer VALBORG et CALCINE. Fort heureusement, cette pluie intense ne durera pas et j’ai pu prendre une bonne dose de punk engagé et de bonne humeur avec JODIE FASTER. Le groupe est content d’être sur scène et n’hésite pas à rappeler que le contexte politique de ce mois de juin 2024 est des plus inquiétants.

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MSPAINT et son post hardcore agrémenté de synthétiseurs passe tranquillement, avant que ne débarque un des groupes de death les plus en vue du moment. Celui qui s’est amusé à élaborer un logo des plus illisibles. SANGUISUGABOGG. Disons-le sans ambages, les albums des États-Uniens, ne m’ont pas marqué. J’attendais donc un déclic en live. Qui n’aura pas lieu. Le death slam simpliste au possible ne me procure aucune émotion, a contrario de nombreuses personnes dans le public qui semblent réellement apprécier ce concert. J’écoute poliment pendant quarante-cinq minutes, sans comprendre l’engouement général. Bref, je passe mon tour.

DOOL débarque sur scène. Le groupe formé par des ex-The Devil’s Blood, a sorti quelques semaines plus tôt The Shape of Fluidity, qui a récolté de bons retours. Le hard rock lourd teinté de passages mélodiques fait son petit effet. Sans pleinement être absorbé, je dois avouer avoir apprécié le show des Néerlandais. Mention spéciale à Raven van Dorst qui vit pleinement la musique, permettant d’exprimer ses introspections quant à son identité.

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Changement d’ambiance du côté de la scène du Paon. WORST DOUBT vient en effet cracher son venin à grand coup de hardcore violent. Les Parisiens ne sont pas venus pour plaisanter. Leurs compositions brutales trouveront un écho dans le pit qui se déchaine. Virulent et efficace. Un très bon moment.

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La tête d’affiche de la journée se prépare sur la grande scène. Cette dernière ne m’a jamais profondément attiré. ZEAL & ARDOR et son mélange détonnant de metal extrême et soul, si original soit-il, m’a toujours laissé sur ma faim. Quel étonnement de découvrir le groupe en live. Manuel Gagneux est entouré de deux chanteurs qui, par leurs chœurs, donnent de l’ampleur et de la chaleur à ces compositions. Le spectacle est de qualité, sans artifices, les membres de la troupe étant simplement vêtus de noir. La musique est bien le sujet principal. Et en live, les morceaux prennent une tout autre dimension. "Blood in the River", "Death To The Holy" ou "Ship On Fire" témoignent de la capacité du groupe à proposer une musique puissante et racée. La prestation des Suisses est donc pour moi la bonne surprise de ce festival.

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Vous l’avez saisi, le Rock In Bourlon est un festival ouvert. La diversité fait partie de son ADN. Aussi, en cette soirée douce, c’est l’artiste bretonne CARRIE GOSS, qui viendra faire danser le public avec son electro darkwave.

Un joli nom pour terminer cette journée dense : FLUISTERAARS. Les Néerlandais ont décidé depuis peu de faire du live et c’est donc avec grand plaisir et avec attention que l’on regarde ce concert. Le groupe sera-t-il en mesure de retranscrire sa musique sur scène ? La réponse est oui. Quel plaisir d’entendre ces compositions si singulières prendre vie. L’enchainement de "Tere Muur" et "Nasleep", issus de Bloem, l’album qui les a révélés au grand public est des plus appréciables. Le black metal froid et mélodique prend une dimension supplémentaire, notamment grâce à Bob Mollema, réellement possédé derrière son micro. Ses cris, ses souffles sont une plus-value indéniable aux compositions de Mink Koops. L’on se laisse ainsi entrainer dans l’univers personnel du duo accompagné ici par trois musiciens de qualité. Un show qui se déguste jusqu’aux ultimes notes de "Verscheuring in de schemering".


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