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CHRONIQUE PAR ...

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Silverbard
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 15/20

LINE UP

-Christina
(chant+claviers)

-Pontus 
(chant+guitare+claviers)

-Magnus
(guitare)

-Martin
(basse)

-Björn 
(batterie)


TRACKLIST

1) Talion
2) Hunted
3) While Life Lies
4) The Battle Fought
5) Awaiting

DISCOGRAPHIE


Agrimonia - Rites Of Separation
(2013) - death metal doom metal punk Sludge Metal Atmosphérique, Crust - Label : Southern Lord Records



Agrimonia, suédoise de son origine et formée en 2005 à Göteborg, est encore une jeune formation ayant pour première particularité d'être menée par une frontwoman. Et afin de casser d'entrée deux clichés, non Agrimonia ne fait pas de mélodeath et non Christina, la beugleuse au micro ne ressemble aucunement ni de près ni de loin à la miss Gossow (ex-Arch Enemy). Voilà c'est dit. Alors qu'est-ce que c'est qu'Agrimonia ?

Le cerveau du groupe est à chercher plutôt du côté du guitariste Pontus, officiant dans deux autres groupes pas tout à fait méconnus : d'une part le groupe de crust punk Martyrdöd, ayant ouvert pour Converge l'an dernier lors de leur date parisienne et Miasmal, jeune groupe de death dont on vous parlait dans nos colonnes il y a quelques mois seulement (interview). Pas si éloigné de ces autres formations, le force d'Agrimonia est d'aller piocher dans de très diverses chapelles pour se forger une identité assez unique. Première caractéristique, les titres sont particulièrement longs (dix à quinze minutes en moyenne) et quoique pas si compliqués dans leur structure, il faudra un bon bout de temps avant de parvenir à bien les assimiler et les digérer. On entend du sludge indubitablement dans ce son crasseux et lourd, avec des penchants crust avoués dans ses rythmiques parfois primitives et enfin ce growl très raclé de la demoiselle. 
Cependant loin des standards du crust expédié en deux minutes avec un tempo épileptique, on vient ici emprunter au death dans ses mélodies (n'attendez pas du In Flames toutefois, soyons bien d'accord !) et même plus exactement au death/doom avec des harmonies de guitares épiques très bien senties qui colorent à merveille ce son sinon aride. En outre, certains leads de guitares empruntent beaucoup aux premiers Paradise Lost (le riff introductif de l'opener "Talion" ou encore celui à la troisième minute de"While Life Lies" - moments de headbang garantis), et agissent comme de véritables boosts dynamisant à fond les compositions. Attestent également ces influences « doomy », ces fameux ralentissements de tempo mélancoliques là encore bien orchestrés, avec samples à l'appui. Une ambiance glauque et un peu introspective se dégage assez rapidement de tous ces titres, assez variés pourtant sur la papier. Le growl de Christina tantôt profond et pénétrant, tantôt rageur, est un des véritables points forts du groupe, parvenant à faire passer des émotions intenses.


Tantôt fougueux et rageur, tantôt mélancolique et lancinent, Agrimonia assure un mélange des genres réussi qui le place en formation résolument atypique et en cela forcément plus intéressante qu'un énième clone ou suiveur d'un genre balisé. Sans véritable point faible, mais sans non plus atteindre des sommets, le quintet suédois propose un album équilibré et de très bonne facture qui mérite amplement de s'arrêter dessus au moins quelques instants.


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