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CHRONIQUE PAR ...

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Belzaran
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 10/20

LINE UP

-Martin
(chant)

-Christophe
(guitare)

-Bertrand
(basse)

-Benjamin
(batterie)

TRACKLIST

1) Talkers Are Note Doers
2) Soon Enough
3) Walking Over You
4) The Best That I Can
5) Song For Kepler
6) Your Own Way
7) More Than A Man
8) Perfect Frame
9) Live And Learn
10) Truth Or Consequences
11) Friendly Fire
12) Something Good
13) Dead Men Walking

DISCOGRAPHIE


Stereotypical Working Class - Every Cloud Has A Silver Lining
(2014) - rock rock metal mélodique - Label : Klonosphere



Il y a dix ans, Stereotypical Working Class était mon groupe préféré. Les Lyonnais étaient alors le groupe que j’avais vu le plus souvent de ma vie en concert (il faut dire que j’habitais Lyon, cela facilitait les choses). Pleinement intégrés dans la scène néo-metal de l’époque, le groupe se distinguait par un bassiste de feu et des influences plus funky, faisant penser fortement à Incubus. Depuis, les Lyonnais continuent de développer un rock/metal énergique et mélodique. Après avoir lâché le groupe, plus par évolution musicale que par désamour après leur album acoustique Station Of Nowhere, il était temps pour moi de prendre des nouvelles de mes vieux potes qui sortent ici leur sixième album après cinq ans de silence.

Les Stereotypical Working Class ont perdu un guitariste. Cela pourrait être anecdotique si cela ne se ressentait pas autant dans leur musique. Day After Day, leur précédent album, présentait une musique très teenage, voire californienne, avec un son puissant et plein de basses. Ici, la musique est beaucoup moins puissante. D’ailleurs, les parties guitares sont moins riches et/ou doublées. Curieusement, j’ai eu l’impression de retrouver le même groupe dix ans après, mais fatigué. Une impression de déjà-vu, mais sans la fougue juvénile. Du coup, on s’ennuie beaucoup malgré les qualités du groupe. Peu de morceaux décollent vraiment. On se retrouve avec des couplets sympas, mais mal soutenus par des refrains poussifs. Certains breaks valent le coup ("Soon Enough", "Friendly Fire"), mais le jugement est sans appel. C’est d’ailleurs dans les morceaux les plus calmes que le groupe s’en sort le mieux. "Perfect Frame" et "Friendly Fire" réveilleront l’intérêt de l’auditeur, mais ce sont des power ballades. Le groupe est un peu le cul entre deux chaises. On sent une envie de faire des morceaux plus posés, plus mélodiques, mais l’accroche n’est pas suffisamment là. Certaines chansons proposent des ambiances un peu différentes. Hélas, l'alchimie ne prend pas.
Afin de savoir si cet état de fait venait de ma propre évolution musicale, je me suis lancé dans une réécoute des précédents albums. Il est paru évident que le groupe a perdu de l'énergie, sans savoir vraiment évoluer. L’envie de changer est évidente, mais cela ne fonctionne pas réellement. Ainsi, certaines ficelles sont utilisées un peu trop souvent (les introductions à la basse mélodiques sont sympas, mais mériteraient d'être plus rares). La basse, qui a toujours été le gros point fort du groupe, est toujours au top. Fou du slap en début de carrière, Bertrand a su faire évoluer son jeu pour l’adapter à la musique du groupe. La section rythmique est d’ailleurs au diapason et fait partie des satisfactions de l’album. Martin possède toujours un chant très agréable, mais il est ici moins inspiré. Il pousse moins la voix, hurle moins et donc nous donne aussi moins d’émotions. Et qui sait que j’en ai eu des frissons sur son chant dans le passé ! Clairement, c’est au niveau de la guitare que ça pêche. Le passage à un unique guitariste a été vraiment préjudiciable au groupe, tant dans le son que dans l'accroche.


On dit qu’on revient toujours à ses premiers amours. Mais ne prend-on pas le risque d’être déçu ? Cinq ans après un Day After Day explosif et parfaitement réussi, les Stereotypical Working Class semblent se chercher ici. Après plusieurs écoutes, la musique se bonifie un peu, mais pas suffisamment pour retenir l’attention. J’espère que les Lyonnais retrouveront un peu plus d’énergie par la suite ou sauront évoluer de façon plus nette sans trop regarder en arrière.


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