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CHRONIQUE PAR ...

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S1phonique
Cette chronique a été mise en ligne le 01 juin 2021
Sa note : 12/20

LINE UP

-Hagen Grohe
(chant)

-Marco Wriedt
(guitare)

-Andrew Lauer
(basse)

-Alex Landenburg
(batterie)

TRACKLIST

1) She’s Killing Me
2) Dear Friend
3) Turn The World
4) Don’t Turn Away
5) My Teddy Bear
6) Into The Open
7) Me Myself And I
8) The Heart (Save Me)
9) Your Life
10) I Will Always Be Right There
11) Leave My Head
12) Come Alive

DISCOGRAPHIE

Into The Open (2014)
2.0 (2015)

21Octayne - Into The Open
(2014) - hard rock hard FM - Label : AFM Records



Le monde de la musique est tellement vaste que l'on pourrait passer à coté d'une formation de « zicos baroudeurs » avec, à la lecture du CV, de quoi en faire baver plus d'un. C'est le cas de ce 21Octayne qui, en proposant un premier album Into the Open, montre que les musiciens se croisent et parfois s'associent pour un projet a priori sympa. Est ce le cas ici ? Chronique. 

Rapidement pour la partie « c'est qui donc là dedans ? », sachez qu'on retrouve des gars ayant quand même roulé leur bosse. A commencer par Grohe puis-qu’ayant tenu le micro pour Joe Perry dans son projet perso, mais aussi Wriedt qui, excusez du peu, a quand même joué de la basse pour Paul Gilbert, et un Landenburg batteur tantôt pour Mekong Delta tantôt pour Rhapsody ! Pas mal me direz vous. Des expériences ne suffisent pas à faire un bon disque, mais nos quatre Allemands, en signant chez AFM, se donnent de bonnes bases. Et ça commence vraiment pas mal avec un hit en puissance qu'est "She's killing me", un titre assez hard tirant vers un surprenant heavy où est passé en revu ce dont est capable le groupe : du riff, du fun, du solo, du refrain à fredonner toute la journée, bref une sacrée bonne dose d'énergie. Un single annonciateur dont on peut toujours se méfier lorsqu'on débute un album (le meilleur titre en premier?). Et le deuxième titre "Dear Friend" prend bien l'auditeur au piège car débutant par une mélodie « guimauve » où un « dude » téléphone à un autre « dude » pour parler sentiment d'homme à homme nous laisse pousser un « qu'est ce que c'est qu'cette merde ? » idiot car l'intro est en fait un semi gag : la chanson bascule sur un riff lourd et résolument moderne. le "Turn the Page" est la deuxième bombinette du disque et propose une fois encore une chanson taillée pour faire un single et passer à la radio, à en faire pâlir n'importe quel groupe, même les beaux Motley Crüe.
La mélodie et la guitare renvoient aux meilleurs heures du hard/ hard FM avec un refrain génial , facile à retenir, qu'on a envie de chanter tous ensemble. Un bel esprit des années 80's , 90's se ressent vraiment et ça fait du bien. Les titres suivants s'enchaînant, "Don't turn away" et "My Teddy Bear" tirent sur un registre un peu différent et bien plus moderne dans le riff et l'orchestration. L'intro basse est percutante et fait mouche. Mais le joyeux hard laisse la place à des riffs plus lourds et une rythmique plus appuyée. C'est franchement moins réussi. Et malheureusement la ballade bonjovienne valant titre de l'album déçoit un peu plus. C'est mou du genou et finalement moins inspiré. On parlerait bien de Aerosmith tant on est à se demander si ce ne sont pas les enfants - voire les petits enfants - qui ont repris le relais sur "Me Myself and I" car les sonorités renvoient vraiment aux bad boys de Boston. C'est d'ailleurs le dernier titre se dégageant de l'album car ni l'autre ballade "I Will Always Be Right There" aux odeurs de réchauffé ou les a priori punchy "Leave My Head" ou "come alive" ne retiennent l'attention. Dommage ! Tout le long de l'album on accroche sur des détails de jeux : une intro basse funky se terminant par une harmonie terrible ou un effet de production énorme, voire un ou deux solos bien trafiqué. L'ensemble manquant de cohésion, on éloigne un peu son attention des compositions qu'on oublie assez rapidement.


Alors quoi ?! Alors rien. Voilà un album respectable à tout point de vue : les musiciens, les compositions (dont deux vraiment très bonnes), la production etc..etc.. Mais ! Mais voilà, il manque un léger quelque chose pour faire de chaque titre une bombinette en puissance ou un single génial. Pas de gêne ou de regret si ces quatre là peuvent et décident de poursuivre un truc ensemble, ils ont de quoi écrire et proposer des belles choses. L'inspiration devra être sérieuse, pour le reste aucun problème : « They'll be on top of everything...and they 'll be the kings ».


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